« Tu veux connaître ma vie ? Ok. Je suis un type qui est né en plein hiver, le huit décembre. Qu’importe, mais honnêtement on s’en contre car. Ce qui t’intéresse réellement c’est la suite. J’ai grandit, mes premiers pas furent un peu tard, mes premiers mots aussi. Mes parents pensèrent à un retard. Mais avec les années s’écoulant on comprit juste que c’était dû à peu d’intéressement de mes parents en réalité. Car à l’âge de six ans ce fut mon oncle et sa femme qui me prirent chez eux, mes parents se séparant et me rejetant. Génial. Dans mon enfance j’étais un peu en surpoids. Ce qui valut le fait d’être insulté et repoussé. »
Soupirant un court instant, l’on pouvait voir sur son visage un léger sourire, il reprit la parole d’un air amusé.
« Être insulté de gros lard, porc et autre, cela m’a juste renforcé. Ce fut à partir de mes douze ans après avoir été massacré par trois camarades de classes que je me mit sérieusement au sport, croyez moi. Cet événement m’a ouvert les yeux, bien que je n’avais réellement pas d’amis, qu’on se moquait toujours de moi. Mon professeur de sport était impressionné par ma détermination. Bien sûr, je ne voulais pas me venger des autres. »
Petit ricanement suivit d’une reprise tout en riant légèrement.
« Je mentirais si je disais que je ne les ai pas eux un par un. Enfin, en entrant au lycée, j’étais, l’un des garçons les plus attirants ? Oui c’était ce qu’une fille m’a dit, une fille qui m’avait connu en primaire. Quand elle entendit mon nom, ce fut choquée qu’elle n’y croyait pas. »
le sourire s’effaçant, D’un souffle et d’une courte pose, il s’installa sur le canapé observant le mur en face.
« Personne n’est à l’abri d’une descente en enfer. Dans l’année de mes seize ans, j’avais cogné les abrutis d’au par avant. J’ai du me faire démonter par la suite par leurs frères qui se vantèrent d’être dans un gang. J’avoue ne pas avoir retenu le nom de celui ci. J’arrêtais aussi les cours, ce choix je ne le regrette pas. Après tout j’étais loin d’être fait pour ça. Ce fut cette même année que je rencontra une fille de mon âge, elle était muette, ne pouvant même pas se défendre contre les autres. Croyez moi, la première fois je l’ai laissé se faire agresser. J’en ai honte, j’y pense encore que ce jour là j’aurais dû y aller !. »
Donnant un coup de pied au sol, le jeune homme se leva pour regarder par la fenêtre, la pluie tombant dehors.
« Par contre une semaine après, je la vis de nouveau. Exaspéré de moi même et enragé de l’intérieur j’intervins pour tenter de faire fuir les deux andouilles qui la rackettaient. Les deux se riaient de moi, mais ma droite était trop rapide. Je ne sais pas si c’était un coup de chance ou qu’il n’était pas solide, mais le gars tomba sonné. La jeune fille me prit le poignet gauche, m’attirant avec elle pour fuir. Je la suivis, sans rien dire. Aujourd’hui au moins elle n’aura pas à subir de mauvais traitement. C’est ce que je me suis dis, et j’avais raison. »
Fermant le rideau. Notre protagoniste se dirigea vers le réfrigérateur.
« Elisa. C’était son prénom, je l’appris de la bouche de son père, celui ci fut vite mit au courant de la situation, après quoi il me demanda de rester proche d’elle quand je la voyait, je ne pouvais refuser. Elle était charmante et j’avais rien d’autre à faire. Elisa ! C’était une rencontre intéressante, mais trop bref. Deux années s’écoulèrent, ça y allait, les embrouilles familial, mes dix huit ans. Bref je partis j’avais un petit boulot en tant que mécanicien, de plus continuant le sport, j’avais beau avoir un style de combat de rue. Mon corps se solidifia avec l’expérience. Il était pas rare de me voir avec des bleus. Mais c’était un prix à payer pour qu’elle soit tranquille. Jusqu’à ce jour... »
Serrant les poings et reprenant d’une voix attristé.
« L’on me demanda de venir la voir, elle était hospitalisée. Elle avait une maladie, le nom je ne l’ai pas retenu, mais je la vie partir avec un léger sourire. Je ne l’oublierai jamais, c’était ma seule amie. Après ça, je resta dans l’ombre pendant un moment. »