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 You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)

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MessageSujet: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyLun 2 Jan - 0:22

you came to the wrong neighbourhood motherfucker #mosaNe t’approche pas de cet endroit Acid. Ne va pas dans cette direction Acid ! Mais qu’est ce qu’il y avait dans cette direction, hormis ces fameux Datenshi et cette... frontière entre leur deux peuple complètement opposé l’un de l’autre. Lui, il y avait jamais posé les pieds. Pourquoi ? Parce qu’il avait d’autres choses beaucoup plus fun à faire que chercher des noises à des voisins 24h/24 et saccager des affaires ou il ne savait trop quoi.

Lui à la place se faisait des amis. Il vivait sa vie et s’amusait comme un dingue, au jour le jour comme il savait si bien le faire et ce avec ou sans son gang. Qui plus est, son enfance passée dans la misère l’empêchait de détruire ou abîmé celle des autres, par pure morale. Si c’était étrange ? Pour un Din peut-être, mais il n’était certainement pas le seul dans cet état d’esprit.

Néanmoins, toutes ses interactions avec ces Datenshi avait finalement eut raison de sa curiosité. Malgré tous les avertissements de ses camarades qui le savaient tout sauf prêt pour aller à cette frontière, il y était allé alors que personne ne s’en doutait, trop occupé à faire autre chose. Seul donc, sans possible renfort au cas où les choses tourneraient mal pour lui.

Il ne s’en inquiéta pas le moins du monde. En arrivant à la fin de Salt Road, le voilà qui était arrivé en silence devant un grand bâtiment. Un très grand bâtiment, avec une architecture étrange mais incroyablement... belle. Bon, pour lui ça manquait cruellement de couleurs flash, mais c’était beau quand même.

Discret au possible, il ne s’était pas encore fait remarqué et dieu seul sait pourtant qu’il n’était pas dur à remarquer dans cet environnement... complètement décalé de son apparence, malgré ses précautions. Peut-être était-il venu dans une heure creuse ? Car on lui avait rapporté que cette frontière et ce bâtiment était très, très souvent garder par des sentinelles.

Des sentinelles oui. Des membres du gang adversaire sans aucun doute, particulièrement entraînés, comme chez les Bander. Plus il y pensait, plus il avait envie de ne pas rester ici, planté comme une statue alors que d’un instant à l’autre il pourrait avoir deux ou trois combattants sur le dos. Si d’habitude il ne craignait pas l’affrontement et allait même au devant du danger, autant pour se protéger que protéger son entourage, ici...

C’était différent. Le din était en territoire adversaire et inconnu. Ne pas totalement se jeter dans la gueule du loup aurait été ce que chacun aurait fait dans cette situation mais, n’était-il pas un din wave ? L’adrénaline, ça faisait parti de sa vie.

« Fouuh... Bon allez Acid... » murmura-t-il a lui-même alors qu’il s’aventura tel l’un de ses camarades vers le temple.

La curiosité était un vilain défaut, vous le saviez ? Dans tout les cas, ce temple était un lieu qu’il n’avait jamais vu auparavant. C’était tellement sobre. Esthétique. Totalement décalé de ce qu’il voyait tout les jours.

Et ça servait à quoi ? Il se le demandait bien. Mais alors qu’il était plongé dans sa contemplation et interrogation face à ce lieu nouveau, son instinct s’alarma d’un seul coup. Son sang ne fit qu’un tour et mué par ses réflexes d’ancien combattant, il bondit aussitôt il entendit un bruit, faisant volte-face, les yeux écarquillés.

« Heu- Yo ! »

C’était tout ce qui était sorti à cet instant. Il avait par ailleurs levé les mains en signe de paix, ou du moins, essayer de faire savoir qu’il n’était pas venu ici pour saccager l’endroit, comme les personnes de son gang avait tendance à le faire.

De toute façon il avait aucun matériel de ce genre sur lui. C’était pas un artiste, et il doute que de la poudre colorée fasse quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyLun 2 Jan - 3:27



YOU CAME TO THE WRONG NEIGHBOURHOOD MOTHERFUCKER #MOSA



Bien qu'il puisse avoir un poste important au niveau du groupe, il était toujours présent pour les siens et il aimait faire ce qu'il demandait aux membres du clan. C'était la raison pourquoi aujourd'hui, il avait décidé de remplacer l'un des garde du temple. Il voulait voir leur réalité afin d'améliorer leurs conditions. C'était sa façon à lui de comprendre et d'acquérir de l'expérience. Rien ne pouvait être gratuit dans la vie, il fallait trouver ce dont on voulait par la sueur de son front, ce qui n'était pas une mauvaise chose en soi. C'était maintenant l'heure de mettre son kimono sobre et de placer ses sabres à sa ceinture afin de rejoindre le temple en marchant tranquillement.

Il aimait bien prendre son temps lorsqu'il se promenait dans le quartier pour voir ce qui s'y passait, saluer les gens lorsqu'ils venaient lui parler, accorder un sourire aux enfants, etc. Pour lui c'était un respect qu'il pouvait accorder aux gens qui avaient décidé de vivre avec eux, qui avaient décidé de faire confiance au clan. De plus, cela lui rappelait les balades avec son père, lorsqu'il lui faisait la leçon ou lorsqu'il lui expliquait leur façon de voir les choses. Le Bushido était un code que Mosa respectait énormément puisqu'il était clairement important pour tous ceux qui voulaient suivre cette destiné et d’avoir la possibilité de porter le sabre à leur ceinture.

Quoi qu'il en soit, il avait fini par arriver près du garde en question pour prendre sa place, c'était l'heure du changement. Courtois et respectueux, il donna congé à l'homme qui avait fait du bon travail. Rien de mieux qu'un tour de garde dans ce magnifique temple. En effet, cela faisait toujours sourire le jeune leader qui était fier de son éducation. Il chercha à retrouver les deux autres personnes qui s'occupaient de la sécurité de cet établissement, pour indiquer qu'il avait pris la place de leur confrère. La communication était une bonne chose et les deux autres gardes accordèrent un échange respectueux avec le fils de Shijima. L'air de rien, il y avait beaucoup d'espoir, même s'il ne prenait pas toujours les bonnes décisions, il faisait tout pour que les résidents et que le groupe puisse cohabiter dans le respect le plus complet. De plus, il indiqua qu'il allait faire une tournée puis entrer dans le temple pour s'assurer qu’il n’y avait rien à signaler, il fallait bien qu'il puisse débuter sa ronde quelque part.

Dans une salutation agréable, il rebroussa chemin en observant les alentours. Ce lieu était un emplacement avec beaucoup de bons souvenirs pour le jeune samouraï, car son père l'amenait souvent pour lui expliquer l'art qu'il pratiquait maintenant depuis bien longtemps. Tout jeune, il voulait déjà devenir le meilleur guerrier, cependant il ne pensait pas avoir la place de son père. Malgré tout, il mordait à la vie et avançait peu importe les défis qui se présentaient à lui, il faisait en sorte de protéger les siens et de prendre les meilleures décisions possibles. Puis à un moment, il entendit un petit bruit qui le fit sortir de ses pensées, sans attendre il tourna la tête vers la direction. C’est le drame. Du moins, il ne savait pas s'il avait bien vu, mais cela venait de lui exploser les rétines. Des couleurs extravagantes, il n'avait pas eu le temps de voir tous les détails. Puisque la seule chose qui lui avait sauté aux yeux était la tenue de l'individu qui venait d'entrer dans le temple. Était-ce un individu qui venait faire du vandalisme dans leur établissement ? Il ne pouvait pas évoquer la situation, voyant la gravité et la vitesse de la personne, s'il n'avait pas été aussi coloré, cela n'aurait pas alerté le chef. Ceci dit, c’était possiblement un Din Wave ou un autre qui voulait faire du grabuge.

Sans attendre, vif et réactif, il se dirigea vers l'entrée où la personne avait été, sur ses gardes, il se colla au mur pour observer à l'intérieur en cherchant l'individu. C'était fort probable, c'était surement un autre Din Wave qui venait faire le malin dans leur lieu sacré. Un lieu de paix et de respect. Il serrait les dents, il ne pouvait pas permettre un sacrilège comme celui-ci. Cependant, il n'était pas du genre à attaquer avec sournoiserie ou dans le dos, c'était un déshonneur au vu de ses principes. Il décida donc de pénétrer les lieux sans faire attention aux bruits qu'il faisait au vu de ses pas. D'ailleurs, par simplement sécurité, il décolla simplement le pommeau du cuir de son fourreau, ce qui fit un léger ''sling''. La lame était toujours rangée, elle n'était pas sortie, ceci dit, Mosa était prêt à dégainer pour interagir si la violence était nécessaire. Évidemment, l'intrus du temple avait entendu le jeune s'approcher, il laissa même sortir un mot de sa bouche. C'était clair, du moins, c'était plus que probable que ce soit un Din Wave au vu de son accoutrement et de son vocabulaire. Heureusement pour l’homme inconnu, le jeune Shijima avait appris les bonnes manières. Même s'il voulait faire parler sa lame, il n’y avait eu pour le moment aucun acte criminel, du moins si on oubliait le fait qu’il n’avait pas l’autorisation d’être sur ce lieu. Il n’y avait pas de graffiti à l'horizon, aucune radio pour venir mettre une musique forte et différente déranger les autres. C’est pourquoi, il laissait son arme dans son fourreau. Puisque dégainer son arme serait inapproprié au vu de la situation, mais ce n'était pas l'envie qui lui manquait.

- Avec le plus grand des respects, vous le savez comme moi, vous n'êtes pas la bienvenue en ce lieu. Que voulez-vous au juste ? Que cherchez-vous ?

Avait-il dit sévèrement. Néanmoins, il était courtois, même si cela demandait beaucoup de contrôle, le jeune homme n'était pas dénué de savoir vivre. De plus, il ne servait à rien d'attaquer par simple désire de vengeance ou par pure méchanceté, cela n'aurait jamais respecté le Bushido. Ceci dit, il était en posture défensive, sur ses gardes, il ne pouvait pas permettre une ouverture à son ennemi. Son regard violet indiquait la curiosité de l'homme quant à l'étranger, mais il signifiait aussi son mécontentement de cette intrusion. Malgré tout, il restait respectueux. Le calme dominait sur la place et sur le jeune homme qui possédait deux sabres à sa ceinture, dont l’une d’elle pouvait être utilisé à tout moment. Pour un oeil attentif, le leader ne semblait pas vouloir tuer pour simplement enlever la vie, mais simplement protéger ce lieu.

- Je vous demande d'éviter les mouvements brusques ou d'entamer une bataille envers moi, car si vous le faites, je devrai prendre votre vie. Engagez un combat avec ma personne, signifierait vous donner dans un combat singulier et indiquera que vous êtes prêts à mourir. Si ce n'est pas le cas, je peux vous escorter jusqu'à votre secteur, là où les vôtres vivent.

Le jeune japonais se tenait droit devant son interlocuteur, il ne bougeait pas, au contraire, il avait laissé son regard sur l'homme spécial devant lui. De plus, il ne semblait pas armé et il avait les mains levées en l'air. Il n'y avait aucune raison d'abattre son fer sur cet individu. Se serait prendre une vie gratuitement, ce qui ne pouvait pas être fait. L'air de rien, le jeune dégageait une aura de paix, comme ce temple, pourtant ses yeux pouvaient être à l'effigie d'un tigre. Il n'était pas un tueur sanguinaire, il défendait simplement les siens, il suivait simplement la voix du guerrier avec brio.
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyLun 2 Jan - 4:32

you came to the wrong neighbourhood motherfucker #mosaPutain ce qui lui avait fait peur ! Son cœur allait sortir de sa cage thoracique s’il continuait à battre aussi fort. Et c’était le cas, car automatiquement, Acid remarqua un détail qui lui provoqua une légère sueur froide. Ce gars avait deux sabres. Deux fucking lames authentiques et dont l’une qui était sortie de quelques centimètres de son fourreau. Bon, on était tous d’accord pour dire que là, il était dans la merde.

Il n’était pas sans défense étant donner qu’il avait pensé à emmener sa propre arme, mais même indirectement menacer, il ne voulait pas l’utiliser. Pourquoi ? Parce que s’il se battait avec ce Datenshi, ça ferait un vacarme de l’enfer et bien sûr, les autres samouraïs viendraient en renfort. Et devinez quoi ? GAME OVER.

Est-ce qu’il allait l’attaquer. C’était tout là ce qu’il se demandait à cet instant, campé sur ses jambes et prêt à bondir hors du trajet s’il venait à le charger. Mais non. A la place, il lui parla. Pas la bienvenue ? Comment ça ? Enfin non, il comprenait. C’était un Din Wave et vu ce qu’ils faisaient, il comprenait parfaitement qu’il se méfie.

Mais de là a dire qu’il n’était pas la bienvenue. Le terme d’interdit était compliqué pour lui, étant donné qu’il fréquentait le gang le plus ouvert de toute l’île... et que son caractère extrêmement extroverti lui permettait d’aller parler à des inconnus comme a des amis de toujours. Ce pourquoi à ces mots, il fronça légèrement les sourcils puis en haussa un par la suite, dans une expression interloquée.

« Heu... »

Il ne savait même pas comment formuler ses mots ou par quoi commencer. L’air et le ton sévère de son interlocuteur ne l’aidait pas, mais c’était toujours mieux que d’être en face d’une personne agressive.

Enfin, mieux. Est-ce qu’il venait de lui dire que s’il engageait un combat, ça serait a mort ? Cette soudaine réalisation entraîna une réaction de confusion chez le Din, puis une légère panique intérieure. Mais une minute, qui a dit qu’il voulait se battre ?! C’était parce qu’il était un di- Ah, bah effectivement.

Ayant tendance à oublier que leurs deux gangs étaient censés être ennemi, c’était actuellement compliqué pour lui de suivre.

« Woh, woh... » Acid baissa doucement les mains, raclant sa gorge comme pour mieux s’exprimer. « J’ai pas l’intention de faire quoi que ce soit. »

Ce concept de némésis allait être très dur à intégrer dans son cerveau, il le sentait.

« Je cherche rien, en faite. Et surtout pas à te faire sortir cette lame que je vois a ta ceinture là. » dit-il en désignant d’un léger coup d’œil le sabre qu’il savait prêt a être dégainer.

Sérieusement, ça l’angoissait. Et encore c’était pas un flingue, il se serait directement évanoui en faite si ça avait été le cas. Redressant ses prunelles teintées de doré vers l’individu, il se redressa et ramena ses bras le long de son corps.

Maintenant qu’il le regardait bien en face, sans avoir peur de voir cette lame partir droit vers lui, il se rendait compte de l’apparence atypique -pour lui- de celui-ci. Vêtements étranges et sobres, cheveux longs noirs. Aucune teinte ni coupe extravagante ou même de piercings ou de mutation à l’horizon, c’était vraiment un autre univers. Peu à peu la curiosité refaisait surface, enflammant son esprit de questions.

« Waw, t’a les yeux violets. »

Dire qu’il pensait que ça ne pouvait pas exister sans lentilles. Bordel ! C’était... rare. Et beau aussi. Mais au même moment où un sourire était légèrement apparu sur ses lèvres, il se rappela de quelque chose, un détail. Il n’avait pas répondu à la question.

« Ha ! Bah j’étais venu... voir, en faite. J’suis jamais venu ici ! Ou à la frontière d’ailleurs. » Et voilà. Il était reparti. Son caractère de Din venait de refaire son apparition, se comportant comme un gamin émerveillé. « J’ai jamais vu ça ! C’est quoi cet endroit ? Et pourquoi on ne peut pas venir ici ? »

Rectification.

« Enfin... Pourquoi j’ai pas le droit. » dit-il, tout en baissant le ton a chaque mot.

C’était très simple a deviner, mais au fond... Il mentirait s’il disait que ça ne le blessait pas. Il était pas responsable des autres membres du gang, si ?

« Parce que... Je suis un Din. 'kay. » Il laissa un soupir lui échapper. On aurait dit du racisme sorti comme ça et il n’aimait pas véritablement cette sensation. C’était déjà assez insupportable avec sa couleur de peau. « Scuse. Je voulais pas ... Fin’ j’suis pas venu ici saccager des trucs ou foutre le bordel. J’ai pas d’intérêt à le faire, de toute façon. »
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyLun 2 Jan - 5:45



YOU CAME TO THE WRONG NEIGHBOURHOOD MOTHERFUCKER #MOSA



L'interlocuteur rendait le jeune Shijima perplexe, il était secoué par la différence flagrante entre-lui et son ennemi. C'était tellement une situation étrange et sans mot, que le leader plissa les yeux. Le jeune homme ne semblait pas vouloir entamer le combat avec lui, c'était mieux ainsi. Peut-être y avait-il un peu d'espoir de l'autre côté de cette frontière. Ceci dit, il était trop tôt pour juger l'inconnu. De plus, il ne voulait pas salir le sol avec le sang de son adversaire pour aucune raison valable. Néanmoins, il était confus au vu des raisons de son nemesi qui avait pénétré ce lieu sacré sans avoir l'idée de ce qu'il faisait. C'était irritant de voir une ignorance envers sa propre culture, puisqu'il en était fier. Était-ce si compliqué d'avoir une éducation ou une connaissance générale sur les autres cultures ? Enfin, il ne pouvait pas réellement parler à ce niveau, car il ne connaissait pas réellement la totalité des intentions de l'autre groupe. Cela ne l'intéressait pas non plus, il voulait simplement qu'on laisse les siens tranquilles. À savoir, qu'il n'était pas nécessaire de voir la vie en rose ou en bleu turquoise ou même en couleur qui faisait discothèque.

Quoi qu'il en soit, il restait calme et observateur. Ses yeux ne bougeaient pas du Din Wave, sérieux et abusivement présent dû à sa posture avec le torse légèrement bombé. En effet, il était prêt à intervenir si le jeune faisait un pas de travers ou s'il bougeait brusquement. Néanmoins, le samouraï avait un contrôle parfait de sa personne, sinon il n'aurait jamais acquis ses deux lames. D'ailleurs celles-ci avaient une signification bien spéciale pour le jeune Shijima, cependant il n'était pas le moment d'évoquer leurs histoires. D'ailleurs, l'évocation de ses yeux venaient de perturber l'adulte de 22 ans. Pourquoi, c'était rare ? En fait, il ne comprenait pas réellement, pour lui, c'était tout à fait naturel. Il était né avec ça et il avait toujours vu ses yeux de cette couleur devant le miroir. À vrai dire, il n'avait jamais pris le temps de se poser ce type de questions, après tout, ce n'était que son physique.

Il pencha légèrement la tête essayant de comprendre l'intrus du temple. Ce vocabulaire n'était pas le sien, c'était étrange avec les ''waw'' ''woh'' et tous les autres mots qui étaient coupés. Était-ce l'éducation des gens de l'autre côté de la frontière ? Était-ce normal d'être aussi coloré pour torturer les yeux ? Il ne comprenait pas les Din Wave et il était clairement réticent de prendre le temps pour les apprivoiser. Les écarts de différences étaient bien trop grandes et il ne voulait surtout pas avoir un coup de poignard dans le dos. Puisqu'il savait que ceux-ci pouvaient s'avérer sournois et sans respect. L'air de rien, le fait d'avoir mis de la sécurité à cet emplacement venait tout simplement de leur attaque et leur partage de musique qui brisait les oreilles.

L'ignorance du jeune confirmait presque le fait qu'il n'y avait aucune loi de l'autre côté, comme si tout était permis, enfin, il ne le savait pas réellement, mais il s'imaginait un monde infernal. D'un coup, suite aux mots du jeune, il osa à nouveau rengainer son arme complètement, bien qu'il laissa sa main à sa ceinture pour réagir si le jeune homme décidait de lui faire un coup-bas. On ne pouvait jamais être trop prudent avec les Din Waves. En effet, il pouvait l'admettre, ce groupe pouvait être imprévisible puisqu'il ne semblait pas avoir une éducation rigide ou d'avoir des protocoles ou même des croyances strictes.

Il osa malgré tout répondre aux questions par respect, de toute façon, il ne lui avait pas encore manqué de politesse et il n'avait pas blasphémé ni insulté les siens. C'était peut-être un signe de sagesse, bien que les mots utilisés étaient différents ou bien couper. Ce n'était pas toujours facile de décoder les phrases de l'homme fluorescent.

- J'ai effectivement les yeux violets et je ne porte pas de lentilles.

Disait-il sur un ton surpris, bien qu'il reprit son air sérieux en déposant sa seconde main le long de son corps, il était légèrement moins sur la défensive, mais il était toujours en alerte.

- Vous êtes dans un temple sacré, un endroit de calme et de respect. Ce type de comportement doit résider en ce lieu. Cependant, il semblerait que les tiens ne désirent pas nous laisser en paix. Vous n'êtes pas la bienvenue puisque la majorité des vôtres sont venus blasphémé notre établissement et ils ont même fait du vandalisme ici. Vous comprendrez que nous sommes à présent réticent envers les inconnus qui portent le même code vestimentaire que votre personne, puisqu'il est clairement commun chez les Din Waves.

Malgré son ton de voie qui était sévère, il restait courtois avec l'homme, l'air de rien, il ne pouvait pas accuser un individu sans lui avoir pris la main dans le sac. C'était difficile à croire qu'un Din Wave puisse réellement s'intéresser à leur culture. Un peu trop même. Depuis quand l'ennemi veut en apprendre sur l'autre, si ce n'était que de trouver une faille dans le système ou une tactique pour les détruire de l'intérieur. Mosa serra légèrement les dents, néanmoins cela ne lui dérangeait pas de donner des informations que n'importe quelle personne censé trouverait les réponses en cherchant légèrement. Ce n'était pas un secret.

- Vous n'avez pas à vous excuser, si vous n'êtes pas venu pour saccadé ce lieu, alors je n'ai aucune raison de vous faire du mal. Cependant, je ne peux guère tolérer votre présence ici, cela pourrait déranger le peuple qui y réside. Vous comprendrez que ce n'est pas tout le monde qui prendrait le temps de discuter avec vous Monsieur. À savoir que les vôtres ont marqué les nôtres négativement. Alors, je refuse d'inquiéter les innocents pour une intrusion dans votre genre.

Il toussota doucement, il ne savait pas quoi faire de cet individu. Concrètement parlant, il n'avait rien fait de mal, si ce n'était le fait qu'il voulait assouvir sa curiosité. Le problème était qu'il ne pouvait pas permettre à cet homme de rester là sans réagir, les potins et autres événements pourraient remettre en cause son poste. Trop de possibilité pouvait survenir, de toute façon, il devait bouger cet individu de ce lieu. Il bougea lentement la main gauche vers l'homme lui indiquant simplement de le suivre. Il y avait des salles à l'arrière, mais le mieux était de le faire sortir et le diriger vers la frontière. De plus, cela montrerait que les Datenshi No Edo n'était pas des êtres sanguinaires sans respect. Peut-être que cela pourrait accorder un moment de paix pour la garde, si le clan adversaire remarquait qu'on lui envoie l'un d'eux en vie. Le chef du clan devait réfléchir rapidement et puis non, son impulsivité pris le dessus comme à chaque fois malgré le fait qu'il voulait trouver la meilleure solution.

- Nous ne devons pas rester ici, comme je l'ai dit plus tôt, votre présence est néfaste pour les autres personnes de ce quartier. Ce n'est pas contre votre personne, mais contre ceux avec qui vous partagez votre présent, votre culture, votre groupe. Je vais vous escorter jusqu'à la frontière si vous n'y voyez pas d'inconvénient. À moins que vous puissiez avoir une objection, je peux y prêter attention. De plus, évitez de prendre la fuite, je n'ai pas envie de vous montrer que je suis en forme, vous ne risquez rien si vous collaborez, je vous donne ma parole.

Affirmait-il à l'individu. Ce n'était pas toujours facile de suivre son éducation, parfois il aurait bien aimé montrer à ce Din Wave de quel bois pouvait chauffer un Datenshi No Edo dans un combat à la loyal. Un contre un, un duel qui aurait pu être agréable, mais peu louable au vu des raisons et de la situation. Un vrai guerrier était celui qui parvenait à laisser son arme au chaud sans la mouvoir. C'était, selon son père, un signe de sagesse. La difficulté avec ce type de comportement était qu'un individu fourbe pouvait à tout moment prendre l'avantage avec une attaque surprise. Cependant, l'homme à la crête ne semblait pas vouloir se battre. D'ailleurs, bien que son interlocuteur pouvait ne pas avoir l'information, Mosa Shijima venait de donner sa parole et il était honnête. Il ne comptait pas revenir sur celle-ci, au contraire, il était fier de ce qu'il pouvait accomplir en ce moment même. Du moins, il pensait surtout au clan qu'à sa propre personne, car au fond de lui, plusieurs questions auraient aimé voir le jour. Bien qu'il n'était pas le plus curieux des hommes, il cherchait constamment une solution pour faire arrêter les attaques sournoise des Din Waves au niveau de leur clan. Peut-être que cet inconnu avait les réponses, mais il ne pouvait pas se le permettre pour le moment.
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyLun 2 Jan - 18:07

you came to the wrong neighbourhood motherfucker #mosaLe Datenshi avait l’air d’avoir du mal avec son dialecte. Pas qu’il pouvait le blâmer, il mâchait parfois ses mots et surtout, parlait beaucoup trop vite. Son accent n’était pas là pour aider en plus, ressortant sur quelques syllabes écorchées de temps à autre. Calme, Acid, calme. Il fallait qu’il prenne le temps d’articuler.

La remarque sur les lentilles le fit sourire, toujours autant fasciné par ces mirettes violettes. C’était vraiment possible naturellement. Bon certes, les néonuxis battaient tout le monde en matière de trucs impossibles, mais ici c’était de naissance. Dingue ! Juste dingue.

Mais l’homme aux deux sabres n’était pas le seul à avoir du mal à comprendre son interlocuteur. Entre les mots longs et compliqués et le vouvoiement, si Acid ne se concentrait pas sur ses mots, il serait complètement largué. Néanmoins, il comprit que non seulement il était entrain de marcher sur un lieu sacré, mais qu’aussi... Les Dins avaient vraiment fait du grabuge ici.

Une seconde. Un lieu sacré, de calme et de respect. Est-ce qu’il était entrain de marcher sur un cimetière là ? EST-CE QU’IL MARCHAIT SUR DES TOMBES ACTUELLEMENT. Cette soudaine réalisation lui fit écarquiller les yeux et créa un malaise plus que soudain, baissant le regard vers ses pieds et fit un pas en arrière instinctivement.

Merde. Merde merde merde ! Il devait sortir d’ici et rapidement. Ce fut d’ailleurs ce quoi l’homme l’invita à faire, dégager. Non seulement parce qu’il avait rien à faire ici en tant que Din, ça il l’avait comprit depuis un moment, mais aussi parce qu’il était entrain de... Non, il ne voulait pas y penser. Cette histoire allait finir par lui retourner l’estomac.

« Okay, okay ! J’arrive. » dit-il rapidement sous l’influence du malaise qui lui tordait les boyaux.

De quelques foulées, il se rapprocha de l’individu, peut-être de trop prêt pour une personne avec ne serait-ce qu’un peu consciente du danger, omniprésent partout. Que voulez-vous, Acid était Acid. S’il lui disait qu’il ne lui ferait pas de mal, alors il le croyait.

Le besoin imminent de détendre l'atmosphère commençait à lui peser sur les épaules et dès lors, sur un ton taquin, le dealer lâcha une petite remarque.

« Si je décide de m’asseoir, tu vas me traîner jusqu’à la frontière ? »

Il fallait avouer que la scène était sacrément drôle à imaginer. Plus encore quand on savait quels étaient les rapports de leurs deux gangs et leur différence de culture. Un léger rire franchit la barrière de ses lèvres, mais se tût rapidement, passant une main sur sa nuque.

« Je rigole. J’ai pas vraiment d’objection... » Pourquoi en aurait-il ? Il saisissait ce que lui disait le Datenshi. Ou peut-être que si, il en avait juste une. « Enfin si. Est-ce qu’on pourra discuter à la frontière ? »

Il avait prit le temps de parler. De poser ses mots et de les prononcer cette fois entièrement et on pouvait dire que ça lui faisait drôle, mais si ça pouvait faciliter la communication.

« Je comprends ce que tu me dis mais... Je pourrais pas comprendre pourquoi nous sommes censés être... ennemis si je reste inculte. Ou du moins comprendre pourquoi certains membres de mon gang en ont après vous. »

C’était ridicule. Cette réticence à dire ennemi devait parfaitement s’entendre, car pour lui c’était tout bonnement une perte de temps. Il avait pas assez d’emmerdes comme ça tiens. Levant ses yeux dorés vers le Datenshi, Acid fut néanmoins prêt à le suivre.

« Tu peux me tutoyer, au faite. »

Le fait qu’il lui fasse preuve d’autant de respect le mettait foutrement mal à l’aise. Presque autant que lorsqu’il avait réalisé qu’il avait sorti l’un de ses sabres de son fourreau.

« Si t’as des questions tu peux me les poser aussi. Je dois ressembler à un alien, pas vrai ? » dit-il en rigolant doucement, un grand sourire au visage.

Fraîchement débarqué qui plus est.

« Ah ! J’ai oublié de me présenter. Je m’appelle Acid. Et toi ? »

Est-ce qu’il devait lui tendre la main ? Ne rien faire ? Il allait rapidement le savoir.
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyMar 3 Jan - 2:54



YOU CAME TO THE WRONG NEIGHBOURHOOD MOTHERFUCKER #MOSA




Cela soulageait clairement l'homme aux yeux violets de voir le jeune homme collaboré, malgré la tête qu'il tirait. Limite on aurait pu croire qu'il avait vu un cadavre ou un monstre sorti de nulle part. Le sourcil de Mosa était légèrement levé au vu de la situation. De plus, le voir arriver si près de lui étonnait le jeune leader. Pourquoi une proximité identique à celle de deux partenaires ? C'était trop près, l'air de rien il n'était pas son ami, il était son ennemi. Le jeune samouraï plissa légèrement les yeux, sceptique, sur ses gardes. Shijima ne pouvait pas prendre de risque, alors il avait décidé de laisser une de ses mains près de ses fidèles accompagnatrices. D'ailleurs, au sujet du rapprochement, le corps du guerrier était devenu crispé, il ne s'attendait pas à ce que l'autre puisse être aussi près. La simplicité de l’autre individu était déstabilisante.

Il montrait le chemin à suivre, laissant passé son nemesis. Il fallait penser sécurité. Jusqu'à ce qu'il puisse avoir droit à une remarque. Était-ce une plaisanterie ? Le type de blague étrange ou bien c'était un signe précurseur signifiant qu'il voulait un combat. Mosa observait le Din Wave de la tête aux pieds, analysant ce qu'il ferait si c'était le cas. Étant donné qu'il y avait peut-être une chance que celui-ci puisse vouloir faire ce scénario. En effet, c'était bien le genre à son gang de faire des cinématiques étranges et théâtrales. Perplexe, il resta immobile pendant un moment. Le jeune penchant la tête, puis le rire de l’autre fit son apparition. D'accord, il était joyeux ? C’était de la provocation ? Sans attendre, il rétorqua.

- Il y a plusieurs possibilités ou solution si vous faites cela. Néanmoins, il serait possible que je vous traîne de force à moins d’utiliser une technique pour vous forcer à avancer à l’aide de quelques doigts. Le corps obéit à certains points pressions. Croyez-moi, vous ne voulez pas connaître cette douleur.

Le fils de l'ancien leader était content, sa stratégie pouvait s'avérer très efficace contre ceux qui ne voulaient pas obtempéré. Cependant, il venait d'avoir la confirmation, c'était une blague... Cela irritait légèrement le leader puisque l'humour n'avait pas sa place en ce moment. Heureusement que ce n'était pas un manque de respect, du moins, est-ce que cela pouvait en faire partie ? Quoi qu'il en soit, le seul signe distinctif que Mosa laissa paraître était un hochement négatif de la tête et un petit sourire gêné. Il venait de se faire avoir, il n'aimait pas ça. D'ailleurs, le jeune se racla la gorge. Disons que c'était nouveau, depuis quand il discutait avec un humoriste fluorescent ? Était-ce un rêve ou non, c'était bel et bien la réalité ? Il inspira et expira doucement, blasé par le comportement de son interlocuteur.

Cette situation était gênante. Comment pouvait-il réellement en arriver là ? Il décida finalement d’avancer en premier vers l'extérieur gardant un oeil vers l'individu. Il voulait bouger, il voulait éviter ce type d’événement et il avait besoin de marcher pour réfléchir. À remarquer, Le leader avait mis un périmètre de sécurité, cela faisait environ une longueur de bras. C'est alors qu'il eu un malaise. Qu’avait-il dit ? Il se tourna vers l'homme en question, de nouveau perplexe. Pourquoi voulait-il parler ? Y avait-il autant d'espoir en une personne si étrange ? Était-ce un espion pour essayer d'amadouer les siens ? Pouvait-il réellement oser entamer une discussion avec un être comme celui-ci ? Trop de questions et peu de réponses. Discuter à la frontière, c’était une idée. Cependant, était-ce réellement possible ? Il fallait certainement éviter. Cette situation commençait à être de plus en plus délicate. C'était dans ce genre de moment qu'il aurait aimé que son meilleur ami soit présent, oui le fameux Aruha. Cet homme qui avait toujours la solution à tout. Ce n’était pas son bras droit pour rien. Ceci dit, il devait prendre une décision seul.

- Pourquoi voulez-vous autant discuter avec moi ? Y a -t-il réellement une motivation derrière qui mériterait d'être écouté ? Pourquoi devrais-je prendre le temps de vous faire l'historique des actes criminels qui ont été fait par les vôtres ? Dois-je vous rappeler que nous ne sommes pas des frères d’armes, mais des individus qui s’affrontent ?

En effet, le jeune marquait des points même si cela énervait le leader qui était toujours aussi calme. Heureusement qu’il avait eu une éducation pour la maîtrise de soi. Malgré tout, il ne pouvait pas laisser une opportunité en or disparaître. Son clan devait passer d’abords, si la solution pouvait être trouvé via cette méthode, c’est qu’il fallait essayer.  Régler ce conflit serait déjà une bonne chose, même si cela rimait avec impossible. Qui ne risquait rien, ne récoltait rien. Les chances étaient faibles, mais il pouvait y avoir une lueur d’espoir. L'air de rien, le jeune inculte, du moins, selon ses affirmations ne semblaient pas connaître l'historique des siens. Était-ce un mensonge ? Étaient-ils si libre de leurs faits et gestes dans ce groupe de fêtard ?

- J'aviserai pour cette demande, ceci dit, je ne peux pas vous confirmer qu'elle soit positive. Je crains que les vôtres voudront vous récupérer rapidement lorsque nous y arriverons. Je ne veux pas qu’une guerre éclate à cet emplacement en vous y dirigeant. Je vous donnerai ma réponse durant le trajet.

Il avait décidé de reprendre la route. Il se dirigeait vers la frontière tranquillement. Ils continuèrent à parler. Tutoyer ? Jamais, même dans cent ans. Le vouvoiement était bien trop important. De plus, il ne voulait pas se permettre une familiarité avec cette personne. Qui était cet individu ? il ne savait rien de lui. Plus le temps avançait, plus cette rencontre devenait de plus en plus étrange pour le jeune Shijima.

- Nous ne sommes pas ami, pourquoi devrais-je vous tutoyer ? Vous savez, le fait de vous vouvoyer est une forme de respect que je vous accorde parce que vous n'êtes pas forcément coupable des crimes de votre groupe. De plus, je n'oserai pas dire que vous êtes un extraterrestre, mais je dirai simplement que vous êtes un homme.. différent...

Avait-il dit sur un ton sérieux. Cependant, la joie de vivre d'Acid était quelque peu déconcertante, c'était très étrange. Comment pouvait-il autant rire et se dénigrer à la fois ? N'y avait-il pas un peu de fierté au sujet de sa personne ? Était-ce une méthode de communications ou un code spécifique pour indiquer qu'il était très différent ? Mosa essayait de rester neutre, il ne riait pas, il observait cette scène distrayante.

Une présentation, tiens donc, il se nommait Acid... Était-ce un vrai nom ? Shijima ne pouvait pas retenir le petit sourire au coin de sa lèvre. Il trouvait ce surnom spéciale, bien que cela puisse aller avec le personnage. Néanmoins, ce rictus avait disparu assez rapidement. Il fallait revenir sur terre, l'heure n'était pas à faire connaissance avec ce clown, bien que cela puisse lui être favorable. Pourtant, comment avoir des informations via quelqu'un qui ne connaissait pas le conflit entre les deux gangs. Peut-être qu’il pouvait avoir d’autres réponses au sujet des objectifs des Din Waves. Quoi qu'il en soit, il décida de se présenter, car il était très fier de lui, de ce qu’il était. Il arrêta de marcher, puis il se tourna vers l'homme et ouvra la bouche.

- Dans ce cas, je me présenterai à vous. Je suis Mosa Shijima, fils d'Ishida Shijima.

Finit-il par affirmer en s'inclinant légèrement par courtoisie. Il venait de saluer son ennemi dignement avant de reprendre sa posture droite et fier. Il n’y avait pas de doute, il y avait un homme endoctriné. Sa culture était ancré au plus profond de son âme. Il avait tout de même pris le temps d'analyser la réaction de l'homme en face de lui. Savait-il qui était Mosa Shijima ? Du moins, laissait-il percevoir un signe non verbal signifiant une surprise ou tout autre au sujet de la présentation du jeune japonais ?

- J'avais affirmé que je réservais ma décision quant à nous permettre un échange verbal. J’ai pris ma décision.  J'accepte de discuter avec vous. Dans un lieu plus approprié que la frontière. Vous comprendrez qu'il n'est pas dans mon habitude de proposer un thé à un membre adverse qui menace les miens. Je ne connais guère votre importance envers votre clan, mais je sais que cela pourrait créer une situation de crise si nous échangeons à la frontière. Ce que j'aimerais éviter, il ne sert à rien de brimer la vie d'autrui pour de la simple curiosité. Alors, je vous invite à bien vouloir me suivre là où je vous guiderai.

Le jeune homme observait les alentours, il était certain que les gens de la place l'avait remarqué avec cette personne qui ne fusionnait pas avec le décor sobre et traditionnel du quartier. Il aurait bien aimé lui proposer une rencontre en dehors de cette zone qui n’était pas neutre, mais il ne savait pas si cela pouvait devenir un piège. Donc il ne pouvait pas se mettre en danger, car il serait facile de prévoir une embuscade pour mettre fin à ses jours. C'est alors, qu'il indiqua un trajet à l'homme qui avait décidé de suivre.

- Nous parlerons avant d'arriver là bas, il y a une petite cabane au loin où nous pourrons parlementer sans être déranger. À savoir que j'indiquerai aux autres, les miens, que je serai à cet emplacement avec vous. Vous comprendrez que j'aurai deux hommes qui surveilleront les alentours de cet zone. De plus, sachez qu'ils ne vous feront aucun mal, sauf si vous vous montrez agressif. Est-ce que cela vous convient ?

C'était la meilleure offre qu'il pouvait faire sans nuire à l'intégralité de sa personne et sans déclencher une guerre entre les deux clans. Il voulait éviter le plus possible les blessés. Il avait assez de son père qui se retrouvait à l'hôpital. De plus, il ne pouvait pas se permettre de laisser cette source d'informations partir, surtout s'il acceptait d'offrir des réponses à plusieurs questions. Évidemment, si l'homme accepte, Shijima se dirigera vers cette dite cabane un peu plus loin. Si Acid n'avait pas émis d'objections pour l'avertissement des deux gardes, Shijima communiquera rapidement avec eux lorsqu'il les croisera sur le trajet. Par contre, si Acid a présenté une réticence, à contrecoeur, Shijima évitera les gardes en passant par un autre trajet puisqu'il connaissait sur le bout de ses doigts le trajet de la ronde.

C'est alors qu'ils arrivèrent vers une petite cabane plus loin, seul au monde. Le calme était toujours autant présent, cela pouvait être limite perturbant pour quelqu’un qui était habitué d’être dans le bruit 24 heures sur 24. Puisque le seul bruit qui pouvait se faire entendre était celui de l'eau qui coulait contre une paroi rocheuse. Le décor était digne de son peuple, de ses origines, le jeune japonais souriait doucement en marchant vers la petite maison. Cela lui rappelait de bons souvenirs et c'était un lieu qu'il appréciait. Cependant, il ne partait pas trop loin dans ses pensées au vu de la situation. D'ailleurs, arrivé à destination, il enleva ses chaussures à l'entrée et il ouvrit la porte à son invité. Un truc pouvait être remarqué, même les ennemis étaient bien traités, du moins ceux qui obéissaient sans faire d'histoire.

- Enlevez vos chaussures et venez-vous asseoir sur un coussin. Vous y serez confortable.

L'emplacement était sobre, mais accueillant. Du moins, pour les âmes en paix. Il n'y avait rien de très extravagant dans cet endroit. Tout était placé adéquatement pour optimiser le bien-être intérieur. Tout ça, afin d'avoir une meilleure concentration pour la méditation. C'était un lieu de paix et chaleureux.
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyMar 3 Jan - 15:16

you came to the wrong neighbourhood motherfucker #mosaDes points de pressions, hein ? Intéressant. Il en connait aussi, mais certainement pas pour la même utilisation... Héhé. S’il ne savait pas un minimum se contrôler, le dealer aurait certainement affiché un regard susceptible de créer la confusion chez son interlocuteur.

Passons. Au moins, il l’avait fait sourire, même de gêne il s’en fout, mais sourire ! Par contre, s’il avait été plus jeune, il aurait certainement eu la larme à l’œil. Ce n’était pas parce qu’il était un Din que ça voulait dire qu’il se foutait de ce qu’on lui disait. Pas dans ce cas, tout du moins. Les mots du samouraï le blessèrent et il ne le cacha pas, faisant une légère moue mais qui n’était que temporaire. Ce n’était pas grave, il allait se rattraper.

Mais quand son interlocuteur parlait de son gang... Il avait l’impression qu’il avait bien mal saisi celui-ci. Vouloir le récupérer ? Guerre ? Affrontement ? Ne se trompait-il pas de personnes ? Non parce que, c’était pas du tout l’image qu’il avait de son groupe et absolument pas la définition de la mentalité de ceux-ci. Mais comment lui dire.

Le Datenshi se faisait définitivement une bien mauvaise image d’eux. Il devait réparer ça, et effacer les tensions... Oui, il n’était peut-être pas leader, mais ça ne l’empêchait pas de se démener pour son gang. Il avait encore sourit et ce simple détail lui apporta la détermination de bien faire.

Mosa était son nom. Shijima ? Pourquoi ce nom lui disait quelque chose... Shijima. Acid s’était arrêté de sourire ou de rire depuis plusieurs secondes, concentré et à la fois perdu dans ses souvenirs.  Allez, creuse tes méninges... DANCING SAMOURAI. Mais putain oui, qu’est ce qu’il était con. Attendez, il avait pas précisé que c’était le leader ?

Non, c’était pas possible. Pourquoi un leader viendrait... Si, c’était tout à fait possible. Alors qu’il venait de saluer son interlocuteur de la même façon que lui l’avait salué, le dealer se redressa avec une expression... mélangé entre l’appréhension et la légère surprise.

Toutefois, il avait accepté sa requête et ça ne pouvait lui faire davantage plaisir. Se remettant rapidement de son choc, Acid reprit son sourire habituel et hocha la tête à ses indications. Aussi naïf que cela pouvait paraître, il acceptait chacune de ses objections. Le suivre, les gardes... Peu importe. Tant qu’il pouvait s’entretenir avec lui. Tu mourras tôt Acid ! Oui, mais ça avec ou sans Datenshi.

Néanmoins, il n’avait pas pût s’empêcher de se planquer derrière son interlocuteur en côtoyant les gardes d’aussi près. Non pas qu’il était mal à l’aise... Mais les voir armé lui foutait les boules. C’tait quand même compréhensible non ? Deux foutus lames chacun quoi. Pourquoi pas une troisième aussi ! Ayant toutefois préférer fermer sa bouche le temps du voyage - et dieu seul sait que c’est compliqué pour lui, ils arrivèrent sans encombre à cette fameuse cabane.

Il y avait le silence et rien d’autre. Juste le bruit de l’eau qui courait non loin, ainsi que celle de sa respiration. Pour un peu il aurait eu une hésitation. Je sais pas pour vous mais la dernière fois que je suis entré dans une cabane avec un étranger ça s’est pas super bien passé. C’était une étrange façon de se détendre que penser ceci, mais au moins ça avait eut le mérite de le faire sourire de nouveau.

Observant son hôte faire, Acid commença à ôter ses chaussures avant que Mosa ne le lui indique. Il apprenait rapidement, se modelant à chaque situation parce que c’était ce qu’il savait mieux faire, se plier aux envies des autres, peu importe a quel point elles étaient compliquées à satisfaire. Déposant ses godasses a côté de celles du samouraï, il se dirigea vers la place indiquée et s’assit en silence sur le coussin, les jambes pliées en dessous de lui.

Il attendit, plusieurs longues secondes que le silence reprenne place. Que son interlocuteur se pose lui aussi, pour finir par redresser le regard vers lui.

« Donc, Mosa. Heu... Je voudrais juste éclaircir quelques malentendus. »

Commençons par le commencement, voulez-vous ?

« Je te tutoie, mais chez moi... C’est la preuve qu’on ne se sent pas mal en votre présence. Une marque d’affection si tu préfères. Et parce que le vouvoiement me met mal à l’aise aussi. » expliqua-t-il, un grand sourire amusé aux lèvres.

On aurait presque dit un chiot fier d’avoir accompli sa première tâche et s’il en avait eut une, sa queue aurait littéralement balayé le sol de toute poussière.

« Ensuite... Hm... Je crois que tu as mal saisi le concept de notre gang. » Se permettant d’éclaircir sa gorge, il redressa la tête pour mieux regarder Mosa. « Personne ne viendra me chercher. Il n’y aura pas de guerre, même si on discute à la frontière. Déjà parce qu’aucun d’eux ne sait que je suis ici... »

Même pas ses proches. Absolument personne. Mais il n’était pas angoissé, il faisait confiance à Mosa.

« Et parce que notre gang ne fonctionne pas comme ça. Nous sommes le plus conséquent de l’île, c’est vrai, mais nous sommes aussi le moins soudé. Ils ne cherchent pas d’affrontement. Ceux qui vandalisent vos frontières ne sont certainement que des adolescents à la recherche d’adrénaline ou simplement sous l’influence de l’alcool ou de drogues. C’est fréquent chez nous. »

Est-ce que c’était lui qui parlait ? Aussi longtemps ? Aussi calmement ? Sans mâcher ses mots ou sans créer de raccourcis. Wow, ça lui ferait presque peur.

« On est une bande de chieurs libertins. » dit-il soudainement, avant de s’éprendre d’un rire joyeux.

Il avait juré oui, et il n’y accordait aucune importance. S’il savait ce qu’il avait déjà entendu ou ce qu’il avait déjà dit... Il voudrait se boucher les oreilles et a jamais devenir sourd.

« Je connais plus ou moins beaucoup de monde et je peux compter sur mes amis pour venir me sortir de la merde si jamais j’en ai besoin, mais autrement... On est libre de faire ce qu’on veut. Nous n’avons pas de protocole stricte, ni de limites et ce dans tout les domaines. La fête, l’abus en tout genre non stop... C’est notre quotidien. »

Pour la majorité dans tout les cas. Au fur et à mesure qu’il parlait, son regard s’était légèrement assombri. C’était comme des montagnes russes infinies, un jour la descente, un jour la lente montée. Même si l’un d’eux disparaissait, la vie continuait.

Mais son sourire lui ne s'effaçait jamais, malgré ce que pouvait dire ses yeux.

« Ce n’est pas une vie pour tout le monde mais ceux qui veulent y participer sont la bienvenue. Les Dins Waves sont le gang le ouvert de la ville, donc ça sort et ça rentre tout les jours. Seul le leader peut réellement avoir un impact sur les membres et je ne le suis pas. Contrairement à toi, pas vrai ? Dancing Samouraï a déjà prononcé ton nom. Il vient d’ici. » demanda-t-il en reprenant une expression joyeuse, des étoiles dans les yeux.
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyMer 4 Jan - 2:58



YOU CAME TO THE WRONG NEIGHBOURHOOD MOTHERFUCKER #MOSA




La réaction d'Acid à la présentation honorait un peu le jeune leader, après tout, il était le fils d'un commandant d'exception, son père. Il voulait suivre ses traces et continuer d'avancer. De plus, aucune objection pour sa proposition. C'était parfait. Soit l'homme était suicidaire ou réellement conscient que leur doctrine était basé sur l'honneur et la sincérité de Mosa. C'était étonnant, mais vrai, le jeune avait accepté les gardes. Cela avait surpris le japonais de 22 ans, bien que cela puisse lui rendre la vie bien plus simple. Éviter les gardes n'étaient pas une solution qu'il aimait, car il était une personne franche et il n'était pas sournois. C'était son honneur qui était en jeu. Du coup, il alla dans la direction de ses hommes de mains.

Les individus étaient bien vêtus, une tenue toujours aussi sobre et bien soigné. Les cheveux attachés, la neutralité sur le visage était très présente, bien qu'ils posèrent leur regard sur le Din Waves. Perplexe devant la demande de leur leader, ils acceptèrent de suivre les ordres. Cela pouvait se sentir, ils n'approuvaient pas toujours les méthodes du jeune qui prenait parfois des décisions impulsives et étranges, selon leur code. Évidemment, Mosa respectait celui-ci à la lettre ainsi que celui du Bushido avec brio, ce qui ne permettait pas aux hommes de contester. Certes il n'avait pas pris le temps d'expliquer la raison du pourquoi et du comment, quoi qu'il en soit il fut respectueux dans sa demande. C'était un respect limite hors du commun. Une salutation, du vouvoiement, de la courtoisie, il était simplement un chef attentionné. Une chose était certaine, il avait un contrôle sur ses hommes. Surement la doctrine et le respect qu'ils avaient pour le père de ce jeune garçon aidait énormément. De plus, ils savaient tous que Seizan était derrière pour superviser, l'air de rien il n'avait pas beaucoup d'expériences.

Les yeux étaient rivés sur l'inconnu vêtu d'un code vestimentaire différent. C'était sévère comme regard, par contre, ceux-ci n'avaient pas posé la main sur leurs sabres. Pourtant, ils avaient deux Katana à leur ceinture. Effectivement, ils étaient clairement dans leur croyance, droit et digne. Ils hochèrent la tête envers leur chef et ils étaient partis se positionner rapidement. Ici, la discipline dominait. Cela pouvait être impressionnant, c'était presque militaire ou peut-être plus ?

Enfin, ils étaient arrivés, l'homme avait enlevé ses chaussures, c'était un point positif, selon le samouraï. C'était un certain respect avec les coutumes de chez lui. De plus, il corda ses baskets. Le jeune s'installa rapidement sur le coussin et Mosa fit de même après avoir salué la petite statuette au fond de la salle. Il espérait qu'il ne faisait pas un mauvais choix. Surtout que c'était risqué, mais il ne voyait pas trop le négatif pour le moment. Il avait une garde rapprochée si cette histoire se terminait mal. D'ailleurs, il avait ses armes et l'autre ne semblait pas avoir d'instrument pouvant lutter contre ses fers. Néanmoins, il ne sous-estimait pas son ennemi, au contraire, tout était possible et il était humble. Une fois bien installé sur le coussin, il avisa la posture de l'autre homme. Était-il décontracté ou mal à l'aise ? Savait-il comment s'asseoir correctement ou non ? Il plaça ses armes comme il se le devait. Limite, on pouvait remarquer que cela ne le dérangeait pas, comme s'il avait fusionné avec ses armes. Que celles-ci étaient une extension de son corps tout simplement. D'ailleurs, il replaça son kimono avec fierté, il voulait être présentable, faire honneur aux siens avec sa prestance. Il ne faisait pas plus, ni moins, c'était simplement normal et il était, selon lui à l'égale de son ennemi. Dos droit, silencieux pendant un moment. Il prenait le temps de réfléchir et de profiter de ce silence. Peut-être qu'il se demandait si son père approuvait cette situation, cette décision. Il espérait que les dieux lui accordent toute la bonne séance de son éducation et l'intelligence adéquate pour parvenir à faire son travail de leader et ce, à la perfection.

Le Din Wave avait pris la parole en premier, il osa. Cela ne dérangeait pas le jeune samouraï puisqu'il aimait bien écouter ce que les autres avaient à dire et intervenir après. Attentif, il posa son regard violet sur la personne en face de lui. Il ne jugeait pas, il était neutre, mais présent. Son regard semblait légèrement brillant au vu de la situation, une lueur d'espoir ? Possible et involontaire de sa part. Il voulait comprendre, car il savait qu'il ne pouvait pas tout savoir et qu'il n'avait pas la perception de ses ennemis. De plus, Acid semblait vouloir éclaircir les malentendus. Ce qui n'était pas une mauvaise chose au vu de leur appartenance.

Une marque d'affection ? Comment était-ce possible puisqu'il était ennemi ? Certes, c'était étrange comme méthode de pensées. Cette façon de faire était propre à leur clan, surement. Était-ce un manque d'éducation ou les lois de la rue ? Comment était-ce possible que le vouvoiement puisse le rendre mal à l'aise ? N'était-ce pas un signe de respect, une distance qui mettait une limite à la relation de deux individus ? Il ne comprenait pas réellement les émotions de son interlocuteur. Devait-il finalement se plier à la demande de l'homme et le tutoyer ? Montrer une ouverture, cela embêtait clairement le samouraï. Il fronça un peu les sourcils, il ne voulait pas le tutoyer. Il était prêt à parler, écouter, échanger des informations, mais tutoyer c'était presque impossible.

- Hmmm.

C'était le seul bruit qui sortie de la bouche du guerrier japonais. Cela ne lui plaisait pas, mais il restait néanmoins attentif. Il réfléchissait. La suite de l'histoire n'allait pas aider, puisque cela irritait le samouraï. Cela ne lui convenait pas d'entendre qu'il avait mal saisi le concept du groupe, ceci dit il se retenait de tout commentaire. Ce n'était pas le moment, mais s'il avait été dans un dessin animé, il y aurait le petit symbole d'agacement sur le coin de son front. Malgré la tempête, il restait toujours à l'écoute et silencieux. Peut-être que ses yeux pouvaient afficher un mécontentement, mais il n'était pas désagréable pour le moment.

Il n'y avait pas d'union de l'autre côté. Cela rendait Mosa perplexe. Nombreux, d'accord, mais sans règle ni code à respecter, c'était réellement possible ? Cela devait être.. anarchique. Par contre, l'excuse du vandalisme irritait complètement le jeune leader. Pourquoi chercher la confrontation pour acquérir du plaisir ? N'y avait-il pas des sports ou des arts pouvant permettre ce type d'émotions d'apparaître ? De plus, comment un être qui contrôlait, dirigeait, un gang pouvait-il laisser les siens brimer leur blason, brimer leur apparence ? Encadrer les siens étaient ce qui permettait la coalition du clan, ce qui permettait d'avoir de l'autorité. De plus, l'homme à la crête comparait les siens avec des termes qui ne plaisaient pas à Shijima. Puisque cela signifiait que cette séance n'aurait pas de fin. Qu'ils étaient libre de tout et de rien. Même s'il évitait de tuer ceux aux vêtements fluorescents, il n'en restait pas moins que parfois des incidents pouvaient à nouveau survenir. La vie n'avait-elle pas d'importance à leur yeux ? Si le groupe écoutait le leader, pourquoi celui-ci ne faisait rien pour améliorer leur condition de vie ? Se moquait-il des morts ?

Comment un quartier entier pouvait se laisser aller dans la drogue et l'alcool, vivre de plaisir sans avoir une direction spécifique, sans objectif.. Du moins, y avait-il un objectif ? Pensif sur ce qu'Acid lui disait, il plissa les yeux. Y avait-il une solution pour faire arrêter le vandalisme de ces individus ? Ils étaient peut-être justement trop ouvert en faites, puisqu'ils pouvaient tomber comme des mouches dû aux substances qu'ils ingurgitaient. De plus, il avait confirmé, il savait que le jeune samouraï devant lui était le leader. Bien que puisse le rendre fier, cela changea bien vite lorsqu'il évoqua Dancing Samuraï, était-ce le fils de Seizan ? Surement. Une grimace s'installa sur sa bouche. C'était un sujet délicat, car celui-ci avait déserté comme un lâche et cela n'était pas toléré parmi les siens. Il avait abandonné sa famille, son clan, sa provenance, laissant derrière lui toutes les traditions japonaises. Mosa avait laissé le silence prendre place, il cherchait ses mots. Il ne voulait pas partir sur un débat ou sur des insultes, cela ne servait à rien. Il ferma un moment les yeux. Attentif à son entourage, à ce qu'il se passait, il écoutait attentivement le bruit de l'eau, le bruit que l'individu pouvait faire, sa respiration. Après un moment, il posa à nouveau ses perles violettes sur Acid. Il était à présent décidé de prendre la parole.

- Je peux comprendre que le vouvoiement vous soit désagréable, ceci dit, je ne ferai pas autrement. Ce n'est pas contre votre personne. Je crains que pour cela, nous ne trouverons pas un terrain d'entente. Cependant, j'accepterai le fait que vous me tutoyez sans y prendre ombrage.

Avait-il dit tranquillement. Il n'était pas arrogant, ni sévère pour une fois, simplement que c'était contre ses principes et son éducation. Donc, il ne le pouvait pas, l'habitude était bien trop ancrée. Il inspira doucement, car les informations qu'il venait de récolter n'était pas à prendre à la légère, mais cela pouvait être inquiétant. La seule chose qu'il pensait.. ou qu'il se répétait était << Pouvait-il y avoir une fin ? >>.

- Pour les vôtres, c'est une méthode étrange de gérer ceux et celles qui vous représentent puisqu'elles ont un effet sur votre réputation. Ce qui a causé notre mécontentement, nos rancoeurs. Que vous décidez de vivre des substances et dans l'abus viennent de vos choix. Cependant, les vôtres ne devraient pas nous faire vivre vos choix à ceux qui n'ont rien demandés, si ce n'est que la paix.

Son regard était toujours ancré sur le petit dealer. C'était très compréhensible, le Din Wave pouvait constater que la situation énervait le leader, bien qu'il puisse se montrer calme et courtois. Sa tranquillité était toujours présente, même si ses yeux pouvaient être aussi tranchant que ses lames.

- Le vandalisme d'un lieu sacré est un acte impardonnable. Cependant, je pourrais me montrer indulgent si votre chef, celui qui vous dirige, ose montrer un peu de respect envers nous. Je dois vous avouer que je deviens à court d'idée pour faire comprendre aux vôtres que cet acte est mal. Plus la tension monte, plus nos lames se font tranchantes. Est-ce que votre leader préfère avoir la paix ou bien il désire attendre que nous nous décidions de nous faire entendre ? Vous êtes conscient que les vôtres s'amusent à venir nous énerver et qu'ils nous forcent à intervenir avec la force ? Croyez-vous sincèrement, que cela nous fait plaisir d'enlever la vie à des humains qui ne semblent pas conscients de leurs actes ? Malheureusement, certains des Din Waves n'ont pas eu la chance de retourner parmi vous. Ils sont retournés à la terre. * Il garda le silence un moment, enlever la vie d'une personne n'avait rien d'agréable. Puis après quelques minutes, il reprit la parole.* Des incidents sont arrivés. Bien que nous voulions éviter cela, nous restons toujours sur la défensive. J'ose espérer que les vôtres ou votre chef interviendra rapidement. Puisque nous avons tous une limite au sujet de la patience. J'espère que vous pouvez avoir un impact dans cette histoire Monsieur Acid.

Sur un ton sérieux avec le regard d'un tigre. Effectivement, il indiquait qu'il fallait que quelque chose puisse intervenir dans cette situation. Il savait qu'il ne pouvait pas se présenter devant le leader de l'autre côté. Du moins, peut-être qu'un rendez-vous pouvait être envisageable, mais cela restait pour le moment un second plan. En effet, bien que la patience d'un samouraï était reconnu, il ne fallait pas éterniser un comportement. Il fallait vite trouver quelque chose pour amadouer les erreurs qui avaient été commises. De plus, il n'avait pas oublié le sujet concernant Dancing Samouraï. C'était un sujet très difficile, comment l'un de ses membres pouvaient choisir de vivre avec leur ennemi. C'était douloureux et désagréable. C'était un échec, mais il comptait en savoir davantage sur les motivations de celui-ci.

- Pour l'individu dont vous m'avez parlé, il est considéré comme un traître. Il a voulu suivre les vôtres et cela le regarde, mais à nos yeux, il a renié les siens pour vivre d'une façon qui n'est pas en harmonie avec nos croyances. Cependant, peut-être que vous en savez davantage sur ses motivations ? J'aimerais comprendre son choix.

Il voulait en savoir plus, il voulait effectivement comprendre les choix de ce samouraï qui avait choisi les ennemis au lieu de sa famille. Il ne voulait plus perdre les membres du clan pour voir le clan adversaire augmenter en puissance.

- Ceci dit, je suis effectivement celui qui est à la tête des Datenshi No Edo. Je ne sais pas ce qu'il vous a indiqué sur ma personne, néanmoins, j'aimerais que vous me rendiez un service. Contacter votre leader, du moins, essayez et faites pour que ce vandalisme arrête. Cela ne pourra plus durer éternellement. J'aimerais éviter qu'un coucher de soleil puisse s'avérer rougeâtre, pourpre. *avait-il dit tranquillement* Faites en sorte de peser dans cette balance. Je ne vais pas vous supplier, néanmoins je suis quelqu'un d'honnête. Un jour viendra où nous en aurons assez de ces intrusions et nous déciderons d'agir en conséquence Même s'ils ne cherchent pas forcément la guerre, ils jouent avec les nerfs de puissants guerriers. Je ne crois pas que vous soyez dénué de savoirs ou de compétences, ni d'intelligence, même si parfois vous nous laissez perplexe de vos habitudes.

Il souffla un moment. Ce n'était pas la façon la plus adéquate pour régler la situation, mais il fallait au moins essayer par les mots. De toute façon, cela ne pouvait pas durer éternellement, c'était irritant et cela prenait du temps à ses hommes. Donc une source de revenu qui ne rapportait pas. Évidemment, bien que ses mots puissent être teinté d'une certaine violence, il ne voulait pas régler cela par le fer. Du moins, ce n'était pas son objectif pour le moment. Au contraire, le jeune semblait être calme et posé. Il arrêta de parler un moment, il avait des questions. Plusieurs, mais il ne savait pas comment poser celles-ci.

- Celui qui dirige les vôtres n'a-t-il pas une opinion à ce sujet et quelles sont les objectifs de votre groupe ou ses objectifs à lui ?

C'était bien vrai, est-ce que le chef était aveugle ou il voyait bel et bien la situation s'enivrer ? Est-ce qu'il se foutait royalement de ce que ses membres faisaient ? Pensait-il vraiment que les Datenshi voudront continuer sur cette lancée ? Cela décourageait légèrement le leader, puisqu'il ne voyait aucune structure de l'autre côté, rien qui ne puisse réellement tout changer les Din Waves. Cependant, il ne voulait pas abandonner, c'était un défi qui allait demander beaucoup de patience et de volonté, mais il allait persévérer.

- Aite no nai kenka wa dekinu. *avait-il dit doucement* Ce qui veut dire, Il n'y a pas de combat possible sans adversaire et nous affirmons souvent .. Doku o motte doku o seisu. Ce qui veut dire, Contrôler le poison par le poison.

Il avait cité deux proverbes japonais pour décrire la situation des deux clans. Il aurait pu continuer, mais il décida d'arrêter avec les deux phrases qu'il avait choisis. Selon lui, c'était assez, il ne fallait pas trop en faire. Il avait déjà sous-entendu une réaction vive et violente des siens, s'il n'arrivait pas à faire un terrain d'entente. Évidemment, dans le comportement de Mosa, c'était évident qu'il voulait éviter d'entrer en confrontation physique avec les adversaires, cependant il devait trouver les mots pour faire en sorte que le jeune explorateur puisse agir envers son chef.

- Pourquoi n'êtes-vous pas venu faire ce que les vôtres sont habitués de faire sur nos terres ? L'on dit que le peuple peut surprendre, qu'il peut se montrer dévoué à une cause ou à une situation. J'attends de vous quelque chose qui ne sera pas facile. *De nouveau, il laissa un moment de silence s'installer pour ensuite reprendre son questionnaire*Parlez-moi de vous ? De votre coutume, de votre provenance, vos forces, vos faiblesses ? Est-ce la même chose pour tous les vôtres ?

Il arrêta de poser ses questions, pour laisser le temps au jeune de répondre. La meilleure façon de connaître son ennemi était de faire connaissance. Qu'allait-il dire ? Allait-il répondre à toutes les questions ? C'était un mystère pour Mosa et il comptait bien tester son interlocuteur.
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyMer 4 Jan - 5:23

you came to the wrong neighbourhood motherfucker #mosaAu moins, ils s’étaient mis d’accord sur la question du vouvoiement. Car la suite elle, ne fit pas plaisir au dealer. PAS du TOUT. Il comprenait, il compatissait même à ce que lui racontait le Datenshi. Il avait raison, leurs choix ne devraient pas influencer l’extérieur quand les familles de ses drugs-addicts souffraient déjà de ce comportement. Il saisissait que l’acte de quelques membres de leur gang lui-même était inexcusable, mais comprenait-il seulement ce qu’il lui disait, ce qu’il lui demandait.

Non, bien sûr, il ne pouvait pas savoir. Mosa ne pouvait pas deviner qu’il parlait là de sa famille, son foyer. Qu’il le sermonnait pour des choses sur lesquelles il n’avait aucun contrôle et remuer un couteau sale dans une plaie déjà infectée. Il ne pouvait pas saisir a quel point ses mots pouvaient ressembler a des fléchettes et que leur impact était en tout point douloureux.

La colère écrasait en silence sa poitrine, remontant les parois de sa gorge mais restant bloqué sur l’arrière de sa langue. Le regard bloqué sur ce qu’il avait devant lui, il semblait contempler la table qui les séparait. Une table qui s’il le voulait, pouvait voler l’instant d’après. Acid n’avait jamais été véritablement colérique, au contraire.

Mais comme il l’avait fait remarquer, il avait lui aussi des limites. Des lignes qu’il ne cessait de repousser, puisqu’à chaque fois que le poison tenter la fuite, il le ravalait aussi vite. C’était le cas ici, où sa colère retomba aussi vite qu’elle était monté, lui laissant un seul terrible poids sur les épaules. S’il n’était pas concentré sur ce que le leader lui disait, il aurait peut-être commencé à être attaquer de sueurs froides.

A la place, il ferma les yeux. Pour réfléchir ? Pour se calmer ? Ou oublier le nœud qui s’était formé dans sa poitrine ? Peut-être un peu de tout ça mélangé. Son oreille toujours était attentive à ce que lui disait le samouraï, néanmoins. Acid comprenait la situation, il n’était pas idiot. Il arrivait à s’imaginer autant le point de vue de cette côté de la frontière que l’autre, et c’était dur pour lui.

C’était comme saisir deux braises, chacune dans une main, et réaliser qu’en fin de compte il avait plongé ses mains dans l’incendie. La réalité l’avait frappé en plein visage, au moment où il s’y était le moins inattendue. Mais n’était-il pas habitué à sentir ce soudain revers, après toutes ces années ?

Le Din ne répondait toujours pas. Il voulait le contrôler, non ? N’était-ce pas ce qu’il voulait dire, par cette étrange phrase ? C’était eux le poison après tout. Pourri jusqu’à l’os et plus encore. Il venait de devenir intermédiaire et peut-être seule barrière qui empêchait encore les deux brasiers de s’étendre.

Si d’un côté, l’idée d’un possible apaisement entre ces deux peuples lui faisait plaisir et lui donnait même l’illusion d’une vie comme il l’avait toujours rêvé, le lui qui cherchait une vie où il pourrait oublier toutes ses cicatrices sans se soucier du mal extérieur était effrayé. Ce n’était pas son rôle, ni même de sa responsabilité. Ce n’était pas sa faute, et pourtant il n’était pas différent de ces fauteurs de troubles.

Non, a vrai dire il était comme eux, a quelques exceptions près qui ici, faisait toute la différence.
Ce fut au moment où il crut qu’il était à l’abri qu’il fut frappé le plus fort. Les interrogations de Mosa furent comme un électrochoc douloureux, faisant ressortir des plaies qu’il avait voulu cacher aux yeux du monde.

« Heu- Hm. »

Pourquoi avait-il du mal à ouvrir la bouche ? Il avait voulu sortir une remarque amusante, noyer sous la surface ce qui venait de remonter. A la place de mots ce fut de soudains picotements qu’il ressentit, faisant imperceptiblement frissonner ses épaules.

Qu’est ce que c’était ? Sa vue venait de s’embrouiller et il eut le réflexe de porter ses doigts à son œil, juste pour sentir que ses cils étaient humides. Il pleurait. Acid fut surpris mais il eut le réflexe de vouloir se cacher.

Il plaqua ses mains sur son visage et dès lors, une douleur vint lui piquer les yeux. Ses lentilles se faisaient la malle, putain il manquait plus que ça.

« ... Merde. » souffla-t-il dans ses mains, rougissant de honte jusqu’aux oreilles.

Heureusement, il avait réussir à retirer ses lentilles dorées sans trop de dommages. C’est que ça coûtait cher celles de couleurs, vous savez ? Et il n’avait pas trente balles à dépenser non plus là dedans.

« Ah- put- ... pardon. » Ses lentilles à l’abri dans sa paume refermée, il dégagea son visage et leva son regard vers Mosa, essuyant du dos de la main ses larmes. Désormais, ses yeux couleur chocolat au lait étaient visibles et il en était particulièrement gêné. « Je... Je n’ai pas l’habitude d’être confronté à une situation comme ça. Ni de fâcher quelqu’un. »

Se raclant la gorge, il reprit son calme après quelques secondes, évitant presque de devoir fixer le samouraï.

« Voilà pourquoi je suis pas leader. Ni second. Ni rien d’ailleurs. Je- Je peux pas répondre à vos questions. Désolé. Pas toutes du moins. »

Ô miracle sa couleur de peau empêchait que ses rougeurs soit trop visibles. Bordel de merde ce qu’il était gêné, on dirait un gamin. Honnêtement, il ne savait pas quoi dire.

« Heu... Je... ne fais juste pas ça, parce que... J’ai mes raisons, simplement. Une éthique morale qui me fait penser différemment. » dit-il, essayant de s’expliquer. « On est pas tous pareils, on est l’opposé même. On vient de beaucoup d’horizons différents. On a tous eu une vie différente, des manières de... penser différentes. Ce qui nous unie reste un mystère. »

Il y avait tellement de possibilités qu’il ne pouvait même pas en citer un quart.

« Des points communs. Des activités, des goûts semblables peut-être. Chacun a ses raisons, mais on est là, ensemble et pour s’amuser. On n’impose pas de limites mais on pose les nôtres, personnelles. Ce que vous avez rencontrés comme individus ne représentent même pas le quart de notre communauté. »

Est-ce qu’il comprenait ? A quel point ça pouvait être difficile d’entendre ces mots, d’entendre des blâmes qui ne concernaient même pas la majorité de leur population et de les entendre s’arrêter et juger seulement par ce qu’il avait aperçu.

C’était affreusement blessant.

« C’est comme dire que parce qu’une personne est malveillante, tout le reste des personnes originaire de cette même famille sont pareils. Ça fait mal. Mais tu ne t’en rendais pas compte, alors ce n’est pas grave. »

Acid se mit à sourire, sincèrement et de façon radieuse. Il était le type de personne à pardonner, même quand on lui avait fait mal, consciemment ou non. Juste, n’aillez pas le malheur de franchir les limites.

« Je ne connais pas les raisons de la venue de Dancing Samouraï. Désolé. » assura-t-il calmement. « Pour ce que tu me demandes... Je peux parler au leader, mais rien ne dit que les fauteurs de trouble écouteront. Je vais essayer, cependant. J’ai rien à perdre de toute façon. Enfin j’espère. »

Toute cette tension l’avait épuisé. Honnêtement. Il était VRAIMENT vidé. Fronçant légèrement les sourcils, le Din ne tarda à se laisser tomber en arrière, atterrissant sur son dos et gardant les jambes pliées, mais cette fois-ci pas sous lui.

Il avait les mains posées sur son torse, les yeux fixés vers le plafond.

« C’était hyper gênant. J’suis désolé, je suis d’habitude jamais mêlé à la politique des gangs, si on peut appeler ça comme ça. Je suis pas bon en matière de responsabilités. »

Il eut un rire. Légèrement cassé, mais un rire.

« Enfin. T’a dût le voir... » Il y eut un silence. « J’ai cependant jamais considéré des inconnus comme des ennemis. Et c’est pas aujourd’hui que je vais commencer. »

Hé oui. Ils croyaient quoi ? Que parce qu’ils étaient désagréables et probablement l’opposé de ce qu’il était, il allait pas tenter de faire copain copain avec eux ? C’était complètement raté. Acid était bien décidé a s’entendre avec ces samouraïs de l’ennui.
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyDim 8 Jan - 2:02



YOU CAME TO THE WRONG NEIGHBOURHOOD MOTHERFUCKER #MOSA




Le leader clignait des yeux. Complètement hors série. Perplexe. Est-ce que l'individu devant lui était abusivement concerné dans ses propos ? Est-ce que ses mots étaient trop dures ? Mosa était légèrement mal à l'aise au vu de la situation qui ne semblait pas contrôler. Qu'est-ce qui se passait ? Pourquoi son invité pleurait. Y avait-il une explication ? Le jeune japonais n'osa pas prendre la parole, laissant celui-ci se calmer. Il gardait son sang froid et il était muet comme une tombe. Le samouraï observait l'évolution des émotions de l'inconnu, c'était presque du théâtre. Du moins, c'était quelque chose que Shijima n'avait pas l'habitude de voir. Plissant parfois les yeux à certains moments, il n'en restait pas moins étonné. Pensif sur la situation, était-ce la pression ? Était-il sous l'effet d'une drogue ? Il fronça légèrement les sourcils. Il ne comprenait pas la totalité des mots d'Acid. Qui était fâché ? Parlait-il de Mosa ? Pourtant, il n'y avait que de l'irritation, en effet il avait une voix autoritaire, mais il n'était pas frustré pour le moment.

Le leader ne parlait plus, il attendait que son ennemi puisse respirer, puisse reprendre le contrôle sur lui. Droit et toujours aussi attentif, il remarqua la réelle couleur des yeux du Din. Tiens, enfin quelque chose de naturel. Mosa préférait ce brun chocolat à la couleur de la lentille. Quoi qu'il en soit, le samouraï fut déçu, il ne pouvait pas avoir toutes les informations qu'il voulait. De plus, son interlocuteur se rabaissait. Était-ce normal d'avoir si peu d'estime de soi ? C'était étrange, selon le leader. En fait, la personne devant lui était presque un mystère imprévisible, car il ne savait pas ce qui pouvait surgir au vu des réactions de celui-ci. Que ce soit son comportement, son accoutrement, son utilisation des drogues ou d'alcool, cela restait inconnu chez le jeune de 22 ans. Était-ce qu'un prétexte pour éviter de faire face à leur passer, du genre une protection ? Cela plongeait le leader dans une profonde pensée. Avoir une éthique morale était une bonne chose dans ce monde, néanmoins être uni à un groupe sans pouvoir décrire une chose était étrange. Normalement, un groupe se formait pour un but commun ou quelque chose du genre. Il y avait un sentiment d'appartenance. Était-ce la liberté en fin de compte ? Pourquoi rassembler autant de jeunes qui semblaient perdus ? Le samouraï pensait de plus en plus qu'une rencontre avec l'autre dirigeant pouvait être une bonne chose. Cependant, pour le moment ce n'était pas à l'ordre du jour, il fallait essayer de faire confiance à cet individu étrange qui ressemblaient à une bombe émotionnelle.

Le point commun pouvait être le plaisir ou bien la liberté, mais pourquoi créer un groupe... Surement pour le rassemblement. D'accord, ils veulent s'amuser, cependant pourquoi les autres devraient subir les rebondissements de leur stupide jeu d'adrénaline ou de drogues. C'était ce qui dérangeait Mosa. D'ailleurs lorsque Acid expliquait leur point commun, le samouraï avait légèrement grimacé. Malgré les phrases qui défilaient, il n'avait toujours pas les réponses qu'il désirait. Que cherchait le leader ? Qui était le leader ? C'était quoi leur but ou leur objectif ? Est-ce que le leader pouvait réellement changer quelque chose à cette situation ?

Seulement environ le un quart qui faisait se grabuge. Le jeune samouraï observait Acid, il n'était pas convaincu. Certes, c'était définir tout le monde via des événements négatifs, mais c'était un groupe. Normalement les personnes se réunissent pour un objectif commun ou autre chose, mais ils agissent en accord avec le chef, celui qui dirige la plupart du temps. À moins que cela puisse être un simple rassemblement massif de jeunes venant des rues. Il se gratta le menton qui n'avait pas de pilosité. Il y avait une solution, cependant il fallait trouver la bonne. Il n'allait pas abandonner, même si l'autre côté de la frontière ressemblait à du n'importe quoi. C'était sa perception à lui. Puisqu'il avait seulement connu la discipline, car il était le fils d'un grand homme qui pratiquait l'art du Katana.

Puis vint le tour de Dancing Samouraï, cependant aucune réponse concernait les raisons de son départ, rien. Bien que cela puisse légèrement irrité le leader des Datenshi, la suite parvint néanmoins à lui donner espoir. Au moins, celui-ci allait essayer. C'était déjà ça. Il fallait qu'une personne puisse intervenir, même si Acid n'était surement pas neutre. En guise de réponse, le jeune Mosa hocha simplement le chef, cela lui plaisait.

Les yeux violets étaient toujours fixés sur le Din Wave, il observait chaque réaction. C'était important de faire son analyse, surtout au vu des changements d'émotions en si peu de temps.

- J'imagine que vous faites ce que vous pouvez. Vous savez, c'est parfois au moment où l'on s'y attend le moins qu'on doit devenir un individu responsable. Hmm. Vous avez une bien piètre estime de vous. Peut-être devriez-vous travailler à ce sujet ? Je n'ai jamais compris la raison pour laquelle les individus veulent se changer... comme vos yeux par exemple, pourquoi mettre une couleur autre que celle dont vos parents vous ont accordé ? Pourquoi vous avez si peu confiance en vous ? Selon vous un chef ou un bras droit n'ont-ils pas le droit de pleurer ? Vous êtes un être comme tout le monde, vous avez des émotions, vous avez des forces et des faiblesses. De toute façon pour apprendre, il faut tomber. Puisque si on ne tombe pas, on ne peut pas savoir comment se relever.

Disait-il doucement. Il ne jugeait pas l'individu devant lui, il n'était simplement pas d'accord sur le peu d'estime de soi ou sinon l'opinion qu'il avait de sa propre personne. Il ne le prenait pas en pitié, au contraire, Shijima croyait que celui-ci avait des choses à apprendre à ce niveau. Peut-être que son histoire était difficile ? Comme une enfance trop douloureuse. L'homme à la crête avait de nouveau son sourire, puis il riait à nouveau. Celui-ci avait fait le tour des émotions en un quart de tour. Heureusement, pour le moment, la colère n'était pas présente. Cependant, l'homme devenait imprévisible et c'était dangereux. Le jeune samouraï avait un peu de misère à suivre les émotions, disons que c'était tout de même très compliqué. Par contre, il faisait attention aux signes corporels de l'homme, au moins, il pouvait prévenir s'il allait se faire attaquer.

- Pour les vôtres, sachez que si l'un des miens allaient faire cela dans un autre secteur, il serait puni comme il se doit. Parce qu'il est de mon clan. Notre nom restera toujours important et nous ferons tout pour qu'il puisse rester sans tâche. Nous sommes effectivement strictes et nous avons des principes soudés à notre coeur, cependant vous ne verrez jamais un des nôtres briser le code. Ce n'est pas qu'une simple question de famille ou de majorité, c'est autre chose. En effet, une personne nous a quitté et il est devenu un traître. On ne tourne pas le dos aux siens pour aller chez l'en.. *il s'arrêta un moment, observant Acid, il grinça des dents et déplaça à nouveau son regard sur le paysage* Chez nos voisins désagréables. *avait-il dit avec misère, il toussota et osa reprendre son discours* En gros, votre chef est conscient de ce qui se passe et il ne fait rien. C'est ça le problème. Qu'il n'arrive pas à faire le chien de berger pour garder ses brebis, je peux l'accepter. Cependant, il ne fait rien pour excuser leur comportement. Il n'en reste pas moins un chef, donc responsable de ses membres. Vous savez combien cela revient en argent d'avoir une garde constante à certains endroits du quartier pour éviter ce vandalisme ? Je ne crois pas et c'est assez dispendieux.

Finit-il par affirmer. En effet, ses mots étaient dures et sévère, mais il ne savait pas faire autrement. Il se leva de son siège pour aller se placer au côté de son invité. Lentement, il ouvrit la porte afin d'observer l'extérieur. Le paysage pouvait être agréable à regarder, celui-ci avait une touche japonaise et zen. D'ailleurs Mosa posait son regard sur la toile accompagnée d'un petit sourire aux lèvres. Silencieux, il laissait durer celui-ci quelques minutes en faisant signe à Acid d'observer dehors.

- Au moins, vous allez essayer... C'est déjà un début. Après, vous percevez le monde a votre manière, cela vous regarde. Je peux me montrer compréhensif au vu de vos réactions. Néanmoins, rien n'est facile, mais tout est possible. Il suffit de vouloir et de réfléchir. Vous considérez que vous n'êtes rien.. il n'en tient qu'à vous de devenir quelqu'un.

Il laissait voguer à la dérive ses améthystes sur le paysage, c'était magnifique, il se sentait chez lui. C'était comme au bon vieux temps, sauf qu'il n'était pas en présence de son père, mais d'un inconnu. Il n'était pas en train de subir une leçon, mais il pouvait à la limite jurer qu'il en faisait une à cet inconnu.

- À présent que nous avons une partie de notre discussion qui est complété, puis-je faire autre chose pour vous aider ou je peux vous accompagner à la frontière ?

Il osa tout de même accorder l'honneur à celui-ci de poser ses questions, s'il en avait. Bien que le leader puisse avoir pris le temps de parler avec ce Din Wave, il n'en restait pas moins méfiant et sur ses gardes. On ne connait jamais assez nos ennemis.
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyMar 10 Jan - 16:58

you came to the wrong neighbourhood motherfucker #mosaC’était... surprenant. La réponse du Datenshi cette fois était douce et sa voix l’était aussi. Son... estime de lui-même ? C’est vrai. Il n’en avait pas réellement mais, n’était-ce pas à juste titre. Il n’était qu’une personne qui passe sa vie à faire la fête, à se droguer et se bourrer la gueule non stop, sans parler de son travail illégal et on n’allait pas se mentir, mal vu par la société. Pouvait-il réellement en avoir ?

Pour la couleur de ses yeux, c’était une banale question de goût. Il était obsédé avec les couleurs qui ressortaient, celles qui irritent la rétine de certains et qui attirent le regard des autres. Le chocolat... n’était pas réellement de cet ordre là. Mosa lui avait de la chance. Il n’avait pas besoin de lentilles pour ça.

Chaque personne pouvait se laisser aller à ses émotions de temps à autre. Mais n’était-ce pas le rôle d’un chef ou d’un second d’être fort pour les autres ? Que penseraient-ils, que ressentiraient-ils s’ils voyaient leur guide lui-même être bouleversé par si peu ? Il ne savait pas. Lui-même était mal à l’aise et triste quand il voyait quelqu’un dans le mal.

Allongé sur son dos, le dealer était pensif. Ses mains étaient posées sur sa poitrine, là où il pouvait sentir son cœur battre. Il accélérait, ralentissait, suivant les émotions qui le traversaient et ce que lui disait Mosa. C’était compliqué pour Acid, d’un côté. Comme il l’avait dit, il était une bombe émotionnelle. Un être qui se tenait sur un fil d’acier, penchant d’un côté et de l’autre sans jamais trouver un équilibre.

Mais aussi instable était-il, la colère ne l’avait que peu envahie, de toute sa vie. Il avait peur de ce sentiment. La colère chez lui conduisait à la haine et elle, ne pardonnait pas. Elle était toujours là, forte, grondante au fin fond de son crâne. La dernière fois qu’il s’était laissé guider par la colère, il avait pratiquement tué un homme.

Frissonnant à cette idée, ce fut la présence calme et même rassurante de son interlocuteur qui le sortit des griffes du passé, le faisant revenir au présent. Il s’était assis non loin de lui, le surprenant mais le faisant aussi sourire. Lorsqu’il lui fit signe d’observe dehors, Acid se redressa et s’assit de nouveau, face à l’extérieur.

Devenir qui ? Aussi dégoûté était-il de lui-même, il ne voulait pas changer. C’était lui, ça. La vie l’avait forgé ainsi et il ne pouvait pas changer son passé, autant l’accepter. Néanmoins, si le Din pouvait faire quelque chose de bien dans l’avenir, même si ce n’était que peu, alors il le ferait.

« Je voulais te demander. Tu n’as jamais vu l’extérieur ? » demanda-t-il après un instant de réflexion.

Salt Road était pourtant un endroit vaste. Le Dead End aussi. Les autres quartiers n’étaient pas non plus minuscules... Et pourtant c’est comme si Mosa ne les connaissait pas.

« Je veux dire, en dehors de Tokyo Funka. »

Si c’est au moins comme ça que le territoire s’appelait. Il avait toujours un peu du mal avec les noms, surtout quand ceux-ci était dans une langue étrangère.

Acid avait saisi ses chevilles, assis en tailleur de façon détendue et le regard fixé vers l’extérieur pendant un moment avant de revenir à Mosa.

« Peut-être que si tu visitais l’endroit, même sans y prendre part, tu comprendrais mieux les autres univers ? » C’était une idée comme une autre. Plus qu’une idée en faite, une proposition. « C’est comme ça que j’ai compris pour vous. Si je n’étais pas venu aujourd’hui, je n’aurais probablement jamais compris pourquoi nous étions tant opposés. Et dans quelle situation on était, aussi. »

Même s’il ne saisissait naturellement pas tout ce qu’était les Datenshis, il arrivait à comprendre leur point de vue. Leur... attachement à leur culture. Leur mode de vie coupé des autres, avec des codes d’honneurs et des règles strictes.

Le samouraï était né dans cet univers, c’était compréhensible qu’il y soit tant attaché. Plus encore s’il en était maintenant chef. C’était un mode de vie qui leur convenait.

« Dis Mosa. »

Acid détourna de nouveau la tête vers son interlocuteur, une expression étonnamment sérieuse peinte sur son visage.

« Si j’arrive à faire cesser les vandalismes des Dins, est-ce qu’on pourra devenir amis ? » demanda-t-il.

C’était incroyablement enfantin dit ainsi, même attendrissant a entendre et pourtant dieu seul savait ce que ça lui tenait a cœur. Dans ses prunelles brillait une petite lueur d’espoir, presque implorante.
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyJeu 19 Jan - 4:59



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Le jeune samouraï avait décidé de prendre place près de l'inconnu, ce Din ne semblait pas vouloir l'attaquer, alors aussi bien profiter d'un moment de paix. Le calme était l'une des choses que Mosa adorait, puisqu'il était possible d'observer, d'admirer ce qui se déroulait devant lui. C'était une toile vivante qui pouvait toujours lui permettre de réfléchir au présent et au futur. Le passé n'était pas quelque chose qui hantait le japonais, car il savait que ses agissements étaient faites dans la droiture et en accord avec ses croyances. Comme à son habitude, il prenait un temps avant de répondre aux questions de l'homme. Celles-ci étaient légitimes, bien que personnel. Pouvait-il y répondre ? Oui. L'air de rien, il n'avait pas peur des réponses et il savait clairement qu'il allait surement surprendre le jeune homme fluorescent.

- Je sors en dehors de Tokyo Funka et à une fréquence assez élevée depuis environ un an, sinon j'ai autre chose à faire. Néanmoins, je n'ai pas le temps d'aller voir ailleurs, du moins, dans tous les quartiers et je n'y vois pas l'intérêt. Je serai franc avec vous Monsieur Acid, si cela est réellement votre prénom. Je dois faire de mon mieux pour que ce quartier, Tokyo Funka, puisse être un environnement de paix et de calme pour permettre un développement agréable de ses habitants. Je préfère me donner à cette cause que de partir à la découverte, je ne suis pas un voyageur, mais un individu qui veut répondre aux besoins des siens, car ils sont importants.

Pendant qu'il répondait, il avait posé son regard violet sur l'homme aux yeux bruns. Son regard était courtois, même s'il avait un regard perçant qui pouvait limite perturber ceux et celles qui osaient lui mentir. Sa posture pouvait rappeler à son interlocuteur qu'il n'était jamais au repos, au contraire, il faisait tout avec un certain charisme, ses gestes, ses mots, même sa respiration, cela pouvait être même comparé à une doctrine militaire ! Malgré tout, le jeune laissait transparaître un léger signe non verbal pendant qu'il énonçait le fait qu'il puisse sortir à l'occasion de Tokyo Funka. Quelqu'un d'attentif aura certainement remarqué le plissement de ses yeux et le fait qu'il puisse tourner doucement le regard vers le paysage, l'extérieur. C'était normal, le jeune leader faisait référence au fait qu'il allait à l'hôpital pour voir son père, cet homme unique et droit. Le reste de son corps n'avait pas réagi, puisqu'il était en parfait contrôle de ses émotions. Il inspira doucement, levant le regard vers le ciel. Il réfléchissait à l'avenir de sa personne, de son père... Allait-il bientôt rejoindre les esprits de grands combattants ? Mosa ne le voulait pas, bien qu'il puisse respecter son père, il en avait toujours besoin. C'était son repère, c'était son idéale, c'était son meilleur ami, c'était un homme qui avait été très présent dans la vie du jeune samouraï. Cependant, la voix du Din ramena le japonais sur terre qui était partie dans ses pensées. La proposition était intéressante, mais il ne pouvait pas réellement se permettre des sorties par simple curiosité. Certe en apprendre sur les autres étaient une bonne idée, il ne craignait pas les confrontations, ni les regards puisqu'il était fier de ce qu'il était.

Le jeune réfléchissait à l'idée d'Acid, l'air de rien c'était intéressant, cependant il allait devoir en parler avec ceux qui le conseillaient. Seizan et Aruha allaient pouvoir donner leur opinion. En ce moment, il n'était pas question d'accepter immédiatement cette offre. Apprendre à connaître les autres n'étaient pas une mauvaise idée, car il était toujours préférable de savoir qui pouvait être nos ennemis, du moins ceux qui pourraient s'avérer nuisible pour le quartier.

- Je comprends ce que vous m'indiquez, cependant vous comprendrez que je ne demande pas de connaître les autres. Je veux simplement que le peuple qui réside ici puisse vivre en paix. Néanmoins, j'analyserai cette proposition avec qui de droit. Peut-être que cela pourrait s'avérer intéressant, se serait pour moi, un signe d'ouverture envers la société. Vous devez savoir que la majorité du temps, nous sommes en désaccord avec les activités des autres peuples, nous vivons dans une atmosphère complètement différente de la vôtre par exemple. Je sais très bien que pour ma personne, aller dans votre secteur serait un risque à prendre, même si je ne crains pas la violence ou les regards des autres, je n'en reste pas moins différent et votre culture ne m'intéresse pas. Vous savez, si nous vivons en formant des groupes, c'est pour nous permettre de vivre avec des individus qui nous ressemblent, des individus avec qui nous pouvons avoir un moment de partage, l'homme agit en conséquence de ce qu'il veut. Par exemple, je ne pourrais pas vivre dans un emplacement ou le vouvoiement est rare, j'ai grandi avec des coutumes qui font ce que je suis.. et vous avez vécu dans d'autres coutumes ce qui fait ce que vous êtes aujourd'hui.. Vous êtes mal à l'aise lorsque je vous vouvoie et je le prenais mal lorsque vous m'avez tutoyé. Nous avons fait preuve de bons raisonnements pour éviter une confrontation entre vous et moi, car nous étions calmes.. Cela ne sera pas le cas de tout le monde. Est-ce que vous comprenez ce que j'essaie d'expliquer ?

Le paysage était toujours aussi agréable à observer et la bouche de Mosa se ferma doucement, il avait terminé de parler. En effet, il essayait de faire comprendre au Din qu'il n'était pas toujours facile de s'ouvrir aux autres nationalités, aux autres coutumes puisque celles-ci pouvaient se confronter ou même se nuire complètement. Malgré tout, une bonne entente pouvait être possible entre individu, mais cela demandait de verser un peu d'eau dans sa coupe de vin. C'était une chose que peu de personnes arrivaient à faire. D'ailleurs, lorsque le Din évoqua le nom de Mosa pour attirer son attention, le samouraï tourna la tête vers l'homme. Il lui accorda un hochement de tête, lui indiquant qu'il écoutait attentivement, comme à son habitude. Les yeux violets se promenaient sur le visage de l'homme, il affichait un air sérieux, c'était presque impressionnant venant de cette personne qui aimait rire ou faire des blagues ou bien qui aimait profiter de la vie. Cela intriguait Shijima. Puis, la première réaction du jeune japonais fut un clignement de ses yeux. Surpris de cette demande, il semblait presque choqué, bien que cela puisse être difficile à remarquer. Cela avait pris quelques secondes que Mosa retourna observer le paysage.

Pourquoi voulait-il devenir ami ? Était-ce la demande d'un gain suite à une mission ? Cela perturbait le japonais, puisqu'il ne comprenait pas la demande. Était-ce possible de se faire des amis de cette façon ? Il se demandait ce que signifiait qu'être un ami pour Acid, c'était peut-être simplement une connaissance ou bien même, avoir une signification différente de la sienne. De plus, la lueur des yeux de l'homme, c'était sincère, un peu trop pour le jeune Mosa Shijima qui n'était pas habitué à avoir ce genre de demande. En effet, Acid pouvait être différent des autres, un petit rayon de lumière étrange et qui pouvait rendre perplexe, mais cela avait eu raison de faire sourire Mosa. C'était enfantin, c'était légèrement amusant, mais perturbant. Son sourire était réel, bien que tout petit, mais emprunt d'une émotion de malaise. Il ouvrit la bouche, puis il la referma. Il n'avait pas l'habitude de réfléchir et il avait souvent l'impulsivité qui faisait son apparition. Aujourd'hui n'allait pas faire exception. Du coup, après un moment il osa répondre.

- Je ne veux pas répondre à cette question dans l'immédiat. Puisque nous avons surement une signification différente du mot ''amitié''. Dites-moi, qu'est-ce qu'un ami pour vous ? Celui-ci a certainement des obligations envers votre personne ou même, il doit sûrement se montrer à la hauteur de vos attentes.

En effet, la doctrine chez le samouraï était très présente. On pouvait sentir que chez lui, l'amitié était présence qu'avec ses collègues, puisqu'il y avait une certaine fidélité, un certain devoir. Cela ne semblait pas être aussi simple qu'Acid à ce niveau. Néanmoins, le jeune osa tout de même poursuivre après avoir légèrement toussé au creux de son poing.

- Je ne vais pas vous dire non et je ne vais pas vous dire oui. Je ne peux malheureusement pas vous indiquer ce que le présent ou ce que le futur nous réserve, me réserve. Je préfère laisser l'eau faire son trajet avec délicatesse, permettre au temps de creuser ce ruisseau qui pourrait devenir une rivière.. et cette rivière devenir un grand lac. Ce que j'essaie de vous dire, c'est que je peux éviter de me fermer à cette idée de créer une amitié avec un D.. Un homme comme vous, Acid. Je ne peux rien vous promettre, car je ne fais pas de promesse en l'air. Je n'aurai pas l'indécence de vous dire non, puisque je peux vous accorder le fait que vous êtes différent. Je laisserai le temps construire les choses, qu'il soit positif ou négatif.

En effet, pour un jeune homme dans la vingtaine, il avait une façon de penser guider par ses idéaux. Puisqu'il croyait être juste et sage d'agir de cette manière. Il essayait de suivre les traces de son père, même si cela pouvait s'avérer très difficile, disons qu'il n'avait pas son expérience. Le jeune retomba dans ses pensées, son père lui manquait, c'était comme s'il avait perdu une moitié de sa personne, même si celui-ci n'était pas réellement mort. Cela rendait Mosa légèrement plus prudent, car il ne connaissait pas la cause du comas, même l'hôpital n'avait pas donné des réponses qui pouvaient le satisfaire. Le regard de Mosa naviguait sur les décors avec un regard sérieux et pensif.

- Dites-moi, pourquoi voulez-vous devenir ami avec moi ? Qu'est-ce qui vous pousse à faire cette demande ? S'il advenait que nous nous recroisons, avez-vous un lieu plus neutre que vous appréciez ?

Le leader osa un peu, il voulait en savoir un peu plus sur l'homme qui était à ses côtés, car même si la peur n'était pas présente, il n'en restait pas moins qu'un individu lui proposait des choses qu'il n'avait jamais vécus, ce qui intriguait le samouraï. À savoir qu'il était ouvert à l'idée de connaître ses ennemis, cela pouvait l'aider s'il devait en venir aux armes avec les Dins.
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyVen 20 Jan - 2:05

you came to the wrong neighbourhood motherfucker #mosaIl se déplaçait donc en dehors de Tokyo Funka. C’était... surprenant vu que c’était le contraire de ce qu’il avait pensé, mais c’était très une bonne chose en faite ! Cela voulait dire qu’il allait peut-être accepter sa proposition. Faites que oui, faites que oui, please please. Acid croisait les doigts spirituellement, bien qu’il comprenait aussi ce que lui disait le samouraï. Bien sûr, en tant que leader, il avait des obligations.

Il avait aussi l’air solitaire. Enfin, solitaire. Il se comprend, ce que Mosa voulait surtout c’est qu’on leur foute la paix, ça il avait compris et c’était tout à fait logique mais... Il ne pouvait pas s’empêcher d’être momentanément déçu. Cela voulait dire non, donc ? Baissant son regard attristé, tel un chien que l’on aurait puni, Acid avait regardé le sol pendant plusieurs secondes, silencieux.

Mais un miracle eut lieu. Il allait y réfléchir. Y REFLECHIR. Soudainement, le Din avait redressé sa tête et fut plus qu’attentif au Datenshi. C’était presque gagné, il pouvait le faire. Il DEVAIT le convaincre de venir, ça serait absolument génial. Et puis qui c’est, peut-être qu’ils se trouvaient des points communs ? Pas forcément dans les hobbies bien entendu, quoique ça ne le dérangeait pas de connaître ceux de Mosa, mais dans leur façon de pensée ?

Hochant la tête aux questions du samouraï sur sa compréhension, le dealer avait bien noté le silence qui avait suivi sa demande. Ou plutôt, sa question d’amitié. Il... était surpris ? Ou est-ce qu’il réfléchissait, actuellement ? Non, parce qu’il avait l’air réellement bloqué là. Mais Acid pouvait comprendre pourquoi il était pris de court, bien entendu. Lui-même le serait s’il était à sa place, après tout ils étaient l’opposé exact.

Mosa avait souri, néanmoins. Ce léger détail, insignifiant pour d’autres personnes, représentait énormément de choses pour lui. Même de gêne, ou d’amusement, c’était quelque chose d’extraordinairement... précieux. Inspirant d’espoir, le Din retenait néanmoins son souffle, se mordillant discrètement la lèvre inférieure. Il écoutait et ne parlait pas, l’espoir miroitant de plus en plus dans ses mirettes chocolatées.

Il n’avait pas dit oui, mais il n’avait pas dit non. Au contraire. Le samouraï voulait tenter, il le sentait, il voulait laisser la relation le temps de se développer. Aussitôt cette réalisation le frappa-t-il que Acid joigne ses mains entre elles, proches de ses lèvres. L’excitation qui faisait briller son regard et la chaleur qui lui montait aux pommettes, heureusement plus ou moins cachées par sa peau sombre, étaient de véritables preuves de la joie qu’il aurait fait exploser s’il n’était pas en présence d’un Datenshi.

Avec des étoiles dans les yeux et un sourire mal caché, il ne préféra rien dire et se détourner, essayant de reprendre avec toute la volonté du monde son calme. Il y arriva, au prix de quelques secondes.

« Le Nagomi Park, au nord-ouest. C’est un lieu de trêve et neutre, on pourra discuter tranquillement là-bas. »

Son sourire s’agrandissait peu a peu, regardant droit devant lui et était quelque peu dans la lune. Puis il ferma les yeux un court instant, se détournant vers Mosa pour le regarder de nouveau, avec une expression sincère de joie.

« Je veux être ami avec toi, parce que tu m’as l’air d’être un gars hyper sympa. » dit-il sans hésitation, comme un enfant.

C’était tellement simple avec lui que ça pouvait en être déconcertant, des fois, mais on s’habituait vite à cette boule d’énergie faite de bonnes intentions.

« J’attends rien de mes amis. Je veux juste passer du temps avec eux. Partager des moments, me faire des souvenirs. » Il eut un doux rire tranquille. « Et un ami c’est quelqu’un que j’apprécie. Tout simplement. »

Acid croisa lentement ses bras, changeant de position pour ramener un peu ses genoux vers son torse. Il était pensif.

« ... Savoir que des personnes vous apprécie et compte sur vous, c’est agréable, aussi. »

Compter pour quelqu’un. Entretenir des liens solides, c’était... quelque chose qui le faisait sentir vivant. Comme s’il se reprenait soudainement, se sortant de cette petite parenthèse, il se remit à sourire largement et se détourna vers Mosa, un peu fier.

« Et c’est pourquoi tu peux compter sur moi pour arranger ça ! Sinon, on se donne rendez-vous au parc Nagomi ? Tu me dis simplement quand ça t’arrange, j’m’arrangerais pour être présent. » demanda-t-il avec joie.

Et un détail.

« Tu peux venir accompagner si tu n’as pas confiance ou que tu as envie. Ca me dérange pas. Alors, deal ? »

Par réflexe, Acid leva la main, afin de faire comprendre que s’il acceptait, il avait juste a lui faire un high-five.
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyJeu 26 Jan - 1:39



YOU CAME TO THE WRONG NEIGHBOURHOOD MOTHERFUCKER #MOSA




La réaction de l'homme laissait à nouveau Mosa dans la perplexité, une émotion qu'il était presque habitué à vivre en compagnie d'Acid. Pourquoi un homme pouvait réagir de cette façon, pourquoi était-il tellement heureux pour rien au final ? Le jeune adulte n'en revenait pas de ce qu'il voyait chez le Din. Pourtant, au fond de lui, il ne l'aimait pas, il se demandait bien comment il pouvait l'aimer. C'était vrai, il avait donné sa parole et il allait accomplir cette entente si le vandalisme du temple arrêtait. Bien que tout ça puisse être qu'une utopie, il gardait espoir. Un jour, il allait à nouveau avoir la paix de ses êtres dévergondés vêtus de couleurs fluorescentes.

Nagomi Park lui disait quelque chose. Il tomba dans une profonde réflexion, Na-go-mi.. Oui ! C'était le parc situé au Nord-Ouest de la ville, c'était dans le quartier Nord. Ce n'était pas l'endroit le plus reculé ou déconseillé, cependant il se rappela avoir été à cet endroit pour quelques raisons personnelles. Le jeune était en compagnie d'une personne importante à son coeur. Une femme ? Non, Mosa n'avait pas le temps et il n'avait jamais rencontré cette japonaise au regard intense ou cette demoiselle qui pouvait lui faire tourner la tête. Cela n'allait sûrement pas arriver. Bref, il se souvenait de la grande allée avec les cerisiers, ça, c'était simplement génial. C'était important dans sa culture les cerisiers, disons que le Prunus Serrulata était une espèce de cerisier qu'on lui avait beaucoup parlée puisque cet arbre était originaire d'Asie. Le sourire revenait hanter les lèvres du jeune japonais. Évidemment, il n'avait pas pensé qu'Acid puisse comprendre d'où provenait le sourire, cependant il souriait quand même.. Jusqu'à ce qu'il se rencontre ce qu'il montrait à son interlocuteur. En effet, lorsque sa mémoire lui accordait des souvenirs positifs avec son père, il n'avait pas d'autres choix que de sourire ou d'avoir un regard grave. Du moins, cela dépendait le moment.

Son sourire était à présent absent, Acid expliquait qu'il voulait être ami avec lui, car Mosa avait l'air sympathique. Ah bon ? Il avait l'air gentil, ce n'était pas ce qu'on lui disait. Après tout, fallait-il vraiment faire attention à ce qu'un Din disait ? Mosa réfléchissait en observant devant lui. Il n'avait pas oublié la provenance de l'homme et c'est ce qui nuisait le plus au jeune hippie fluorescent. De plus, il débuta son explication concernant l'amitié. Tiens, c'était un aspect curieux, qu'est-ce qu'un Din.. oui encore Din, il identifiait le jeune comme un Din et non Acid. C'était ancré dans sa tête, dans son éducation, ce clan avait fait du grabuge et il voyait que le négatif. Il se faisait bon et agréable, car son éducation avait fait en sorte qu'il puisse savoir comment gérer ses émotions afin d'être utile à son peuple. L'air de rien, son père avait fait de Mosa un homme bien. Bien qu'il puisse être expérimenté, il faisait ce qu'il pouvait pour trouver la solution aux problèmes du clan.

Quoi qu'il en soit, passer du temps avec un Din était légèrement utopique. Même si Acid semblait motivé à cette idée, Mosa était un homme occupé et droit. Le jeune japonais ne pouvait pas réellement faire ce qu'il voulait, car il avait encore des preuves à faire. Cependant, il devait réfléchir, est-ce que c'était une bonne idée ? Heureusement, il allait avoir le temps de voir ses deux conseillers, Aruha et Seizan. C'était une bonne nouvelle en soit. Puis Acid bougea doucement, ce qui attira l'attention de l'homme au regard violet. Il posa ses améthystes sur son interlocuteur. C'était surprenant à quel point l'adulte vêtu étrangement naviguait dans une mer d'émotions. Un océan qui ne semblait pas stable. Après un moment d'analyse, il tourna la tête vers la cours arrière.

Un rendez-vous, c'était officiel et il voulait réponse maintenant. Ça, ce n'était pas pratique, il n'allait pas demander des conseils, cela le tra.. en faites, non. Il pensait faire la meilleure chose pour son peuple et il allait mettre au point un accord avec un ennemi. Il fallait que le vandalisme arrête, de plus, ce n'était pas une question d'argent, ni une question de territoire, ni une question de faire un boulot inconnu, il fallait simplement aller à un parc qui était neutre. Il ajuste son kimono, il était légèrement gêné par la situation qui était étrange... Très étrange. Il devait déjà énoncer le moment approprié, mais.. quand ? Évidemment le matin, il voulait aller voir son père et il ne le remplacerait jamais pour une rencontre comme celle-ci, par contre le soir c'était une probabilité, de plus, le soir si cela devenait un piège, c'était facile de voir des individus fluorescents. De toute façon, il n'allait pas aller à cet endroit seul. Mosa ouvrit la bouche pour la fermer aussi rapidement. Le Din venait d'ajouter un autre détail. L'humain était sournois et on ne pouvait pas lui faire confiance, de plus, c'était illogique d'y aller seul, par contre cela ne serait pas égale s'il devait être plusieurs et lui seul. L'homme réfléchissait à une entente intéressante et équitable, puis il remarqua la main en l'air d'Acid.

Pourquoi levait-il la main ? Avait-il une question ? Peut-être. Mosa regardait la main et Acid, ce petit moment semblait interminable, long et ralenti. Mosa se racla la gorge. Depuis quand le Din levait la main pour prendre la parole, ou peut-être que c'était un signe qui signifiait un mot ou un comportement. Le japonais venait d'acquérir quatre-vingt-dix balais de plus dans le corps. Il s'était crispé d'un coup, bien droit... En fait, plus droit que droit. Les yeux étaient ouverts davantage, il se racla la gorge.. et ne comprenant pas ce que l'autre voulait, il osa répondre. Évidemment, il avait posé son regard sur le Din avant de détourner celui-ci vers le paysage.

- Vous... avez une.. question.. pour lever la main ? Enfin, je veux dire que vous pouvez parler, nous ne sommes pas en classe. Du coup, ce n'est pas nécessaire vous savez. Faites comme bon vous semble, évitons simplement de nous couper la parole et pour le moment, ce n'est pas arrivé.

Le MALAISE venait de s'installer, en fait, il n'avait pas compris le sens de la main levée, il ajusta à nouveau son kimono et ses fidèles armes aiguisées. Allait-il s'enfoncer ? Non, il avait déjà touché le fond avec cette incompréhension. Allait-il taper dans la main ? Non, il changea de suite de sujet, disons qu'il n'avait pas l'habitude de ce genre de coutume... C'était différent, trop étrange à ses yeux. Déjà qu'il avait discuté avec lui, il ne fallait pas abuser.

- Pour le lieu, le parc Nagomi me semble en effet un emplacement de choix puisqu'il est assez populaire au vu de ce qu'on y voit, les Sakura's seront magnifiques, mais aussi de part son emplacement. Je n'y vois aucun problème, cependant vous comprendrez que je viendrai accompagné. Ceci dit, je préfère que cela puisse être équitable, c'est une question de respect et d'ordre. Je viendrai avec deux gardes, alors je vous demande d'être accompagné de deux personnes seulement. Comme cela vous serez trois individus et nous serons trois Datenshi's avec les miens. Par contre, je ne veux pas voir le traitre, c'est tout ce que je vous demande.

Bon, il avait déjà réglé le souci pour l'égalité, maintenant il fallait savoir quand la rencontre aurait lieu. Sa réflexion avait indiqué que le soir serait préférable au vu de plusieurs situations et aux vus de ses occupations, par contre... Hm, le mieux était surement en après midi en faites. Le matin, il irait voir son père et il pourrait ensuite entreprendre ce rendez-vous. Il tourna le regard vers le jeune adulte d'un air décidé, impulsif comme à son habitude, cela n'allait pas changer du jour au lendemain.

- Nous nous rencontrerons le vendredi de la semaine où vous pourrez m'indiquer que vous avez déjà entamé les procédures pour rencontrer votre chef ainsi que vous aurez trouvé vos deux personnes qui vous accompagneront. Je suis ouvert à cette idée, mais n'abusez pas de ma bonne volonté, car je ne vais pas apprécier si vous vous jouez de moi. Nous avons beaucoup d'honneur et je respecterai cette entente, alors j'espère que vous pourrez en faire autant Monsieur Acid.

Voilà, c'était surement la meilleure idée pour s'assurer un avancement. De plus, il avait tellement l'air motivé à cette idée de devenir ami avec lui, il pouvait certainement prouver un avancement avec son leader. Par contre, Mosa ne voulait pas lui donner un numéro pour le contacter, il ne savait pas ce qu'il en ferait, alors il préférait être honnête, comme le début de cette rencontre. Il ne mentait pas, il détestait ceux qui osaient faire cette atrocité. C'était un manque de respect, c'était contre son éducation et contre ses principes.

- D'ailleurs, je ne vais guère pouvoir vous contacter. Vous comprendrez que vous êtes toujours mon en.. Un individu qui doit faire ses preuves à mon égard. Du moins, pour essayer d'avoir ce que vous demandez à ma personne. Vous savez très bien ce que je pense des Din's et cela ne changera pas du jour au lendemain, donc je ne vais pas vous remettre mon numéro pour me contacter, de plus, je n'aime pas parler avec ce genre d'objet.

En effet, bien qu'il puisse connaître la technologie, ce n'était pas ce qu'il préférait. Selon lui, rien de mieux qu'une belle lettre écrite à la main, c'était soigné et agréable de voir l'écriture de l'autre. Quoi qu'il en soit, il n'allait pas renier l'évolution, c'était très efficace et il ne pouvait pas réellement faire sans ce type d'appareils. Du moins, c'était mieux ainsi surtout avec son père à l'hôpital.

- Vous allez devoir trouver une idée pour parvenir à me donner cette nouvelle. Faites attention, les gardes ne seront peut-être pas aussi indulgent envers vous. Comme j'ai pu l'être à votre égard. Je pourrai avertir ceux à la frontière que j'attends un message de votre part ainsi vous ne risquez pas votre vie. De plus, évitez le temple voulez-vous ? Cela m'arrangerait fortement.

Était-ce comme cela que la rencontre devait se terminer ? Non, Mosa avait encore quelques mots à lui glisser, quelques choses à lui dire. Le japonais ne comprenait pas pourquoi l'homme à côté de lui ne s'aimait pas, était-ce parce qu'il était un Din ? C'était possible, après tout, qui aimait les Din's ? Quoi qu'il en soit il tourna son regard vers son interlocuteur.

- Comment comptez-vous intervenir avec votre chef ? Avez-vous déjà une idée de la procédure à suivre ? * Il s'arrêta un moment et il osa parler de ce qu'il voulait faire depuis le début qu'il s'était dénigré.* Vous devriez apprendre à vous aimer avant de vouloir aimer les autres, non ? Tout commence par soi. Je veux dire... j'ai l'impression que vous avez peur d'être seul.. ou comme si on vous avait déjà abandonné. D'ailleurs, dites-moi, aimez-vous l'homme que vous êtes aujourd'hui ? Pourquoi avoir choisi de vivre avec les Din's ?

En effet, il avait plusieurs questions, mais il ne voulait pas perturber son partenaire de discussion, déjà qu'il avait des sauts d'humeurs, il fallait éviter une explosion d'émotions. Cependant, le regard de Mosa se faisait intense et très présent, il voulait avoir une réponse développée, il voulait avoir une histoire. Il attendait, il était silencieux. Ses mots étaient doux, il n'avait pas été sévère, bien que son regard puisse se faire intense, il voulait assouvir sa curiosité ou savoir si son analyse était bonne.
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyJeu 26 Jan - 4:15

you came to the wrong neighbourhood motherfucker #mosaHoula, houla. Qu’est ce qu’il lui arrivait pour qu’il soit aussi tendu d’un seul coup ? Sur le coup, le Din avait eu un mélange de surprise et d’appréhension, abaissant de quelques centimètres sa main. Il avait fait quelque chose de mal ? Pourtant le high-five devait être universel... Peut-être que finalement, non.

Il oubliait des fois qu’ils étaient dans un endroit régi sous les traditions et coutumes du Japon antique, ou quelque chose comme ça. Un truc qui datait de longtemps, dans tout les cas ! Mosa venait tout juste de lui répondre que lentement, Acid baissa sa main pour la reposer proche de lui, confus et gêné.

Donc pour lui, lever la main dans l’attente d’un résultat était synonyme de l’envie de poser une question... C’était étrange, mais soit. Il n’avait jamais posé un seul pied dans une classe alors, il n’en savait absolument rien. Pour toute réponse, il hocha simplement la tête, reportant son regard sur le sol et tordant un peu ses doigts, comme pour éviter d’être trop mal à l’aise.

Au moins, l’idée de l’endroit lui plaisait ! Redressant un peu sa tête avec un sourire, le dealer fut heureux d’entendre qu’il acceptait, même accompagné. Il s’en foutait honnêtement ! Et il faut dire que la condition de Mosa l’avait un peu surpris. Accompagné de deux personnes, lui ? Oh, et bien... S’il le souhaitait. Why not.

« Ça marche. »

Sortant une petite boîte de l’une de ses poches, il en profita pour remettre à l’intérieur ses lentilles colorées. Il ne voulait pas les abîmer, ni les balader trop longtemps entre ses doigts. Le samouraï entre temps venait de reprendre la parole, attirant son attention sur d’autres détails. Vendredi ? Parfait ! Cela lui laissait du temps.

Et malgré les remarques du Datenshi, il souriait, ravi. Bon... Avouons-le, un peu moins quand il lui précisa qu’il ne pourrait pas lui passer son numéro. Sérieux ? Mais c’est pas comme s’il pouvait en faire quelque chose, de son numéro ! C’était pas un hacker ou il ne savait trop quoi encore. Enfin... Si vraiment il ne voulait pas, il n’allait pas insister.

Acid avait quelque peu croisé les bras, regardant ailleurs dans un air étonnement neutre. C’est surtout qu’il voulait éviter de montrer qu’il était déçu et légèrement irrité, car il savait que c’était naturel pour Mosa de penser ainsi. Mais il n’empêche que c’était blessant un peu. Bah, pas de quoi bouder de toute façon.

Il allait tout oublier en un clin d’œil.

« Okay, pas de soucis. » finit-il par dire, un grand sourire au visage et décroisant ses bras définitivement.

Il était heureux. Très heureux même, il n’en aurait JAMAIS espérer autant en venant ici. Débuter une amitié avec le leadeur des Datenshis, qui aurait cru ça possible ? Leur némésis quoi ! Et s’il réussissait, qui sait, ils pourraient bien s’entendre ? Devenir alliés !? Dans l’esprit d’Acid, tout était éblouissant. Tout était... comme il l’aurait voulu.

« Je vais aller directement lui parler. »

Oui, pourquoi s’embêter avec une procédure ? Certes, c’était le leader, mais ils n’avaient certainement pas les mêmes rapports que Mosa avec son gang. C’était plus libre, tout simplement, même peut-être plus familial pourrait-on dire.

Un endroit où il pouvait vivre au jour le jour sans se soucier du reste. Mais la réalité finissait toujours par vous rattraper, n’est-ce pas ? Haha.


Son esprit buta sur chacun de ses mots. Par... Pardon ? Son sourire, malgré toute la volonté d’Acid, venait de s’évanouir légèrement, restant présent sur ses lèvres mais vide de l’étincelle de bonheur qu’il avait auparavant. Ce n’était plus qu’une façade, cachant avec tant bien que mal la douleur qui lui écrasait la poitrine.

Un frisson violent le prit, faisant crisper instinctivement ses muscles et resserrer ses doigts sur le tissu de son pantalon. Ses pupilles s’étaient considérablement rétrécies et ça serait se mentir s’il ne disait pas qu’il avait froid. Très froid.

Son regard dériva ailleurs, n’importe où mais ailleurs, essayant d’écraser, de noyer ce qui essayait de refaire son chemin jusqu’à son esprit. Il souriait toujours, mais l’ombre qui se dessinait dans ses mirettes chocolatées n’était qu’une preuve de plus contre ce mensonge.

Il était horrifié par la solitude. Terrifié par la peur de l’abandon qui l’étreignait chaque fois qu’il se retrouvait à l’écart. S’il s’aimait ? Non. Il se détestait, mais pas pour les mêmes raisons. Des raisons qu’il voulait oublier avec les Dins, sans qui il n’était rien qu’un jouet cassé.

Acid étouffait et ses larmes montantes rendaient son regard vitreux, fuyant dans le vide, du moment qu’il ne regardait pas Mosa en face. Il ne pouvait PAS pleurer. PAS. ENCORE. Une fois, c’était beaucoup trop.

Mais partout là où il regardait, Adham ne pouvait que revoir ce qui s’était passé. Il ne pouvait qu’entendre le bruit infernal de ce coup de feu et du bruit de la chute du corps de sa sœur. Revivre le vide qui avait remplacé sa présence et celle de sa mère, là où tout avait commencé.

Un nouveau frisson le prit et cette fois le dealer réussit à recouvrer ses esprits, ravalant ses larmes qui ne firent que revenir à la charge, mais qui n’arrivaient pas à s’écouler. Un sourire s’étira sur ses lèvres et il prit une petite inspiration, une première depuis plusieurs longues secondes.

« .. Je... Wow, pardon mais, il faudrait que j’y... aille. J’ai du boulot. »

Il tremblait, son cœur battait plus fort qu’il ne l’aurait jamais cru mais il se redressa, du mieux qu’il pouvait. L’envie de vomir lui serrait la gorge et l’estomac, tant l’anxiété avait prit le dessus sur lui-même. Pourquoi avait-il fallu que Mosa vise -inconsciemment ou non- à cet endroit.

Ne pouvait-il pas plutôt l’envoyer balader ? Qu’il lui dise d’aller faire ce qu’il doit faire, qu’il se moque de lui, il s’en foutait honnêtement ! Mais tout, tout sauf ça. S’il pouvait pâlir, il serait devenu livide. Mais son sourire et son attitude se voulant relax pouvaient peut-être encore le sauver, non ?

Tout ce qu’il voulait, c’était courir. S’enfuir le plus vite possible, mais il ne pouvait pas.

« On se revoit vendredi ! » dit-il après avoir brièvement saluer l’homme, sans le regarder.

Il avait le souffle coupé et la vue floue, était-ce normal ou faisait-il un malaise ? Dans tout les cas, il fonça dans quelque chose et malgré l’imposante surface de cet objet, Acid ne l’avait même pas remarqué sur son chemin. De quoi l'arrêter net dans sa démarche.

C’était la porte. Celle-ci trembla sous l’impact assez brutal, faisant reculer le dealer d’un pas, à la fois surpris, inquiet et gêné. Bordel de merde, mais il pouvait pas regarder où il marchait.

« Aow ! ... Désolé, je l’avais pas vu. A plus ! »
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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyDim 7 Mai - 17:03

Mosa Shijima a écrit:


YOU CAME TO THE WRONG NEIGHBOURHOOD MOTHERFUCKER #MOSA




-N'avez-vous pas affirmé dans votre signification du mot amitié que vous voulez partager des moments avec eux ? Est-ce que votre signification n'est qu'une mascarade de joie utopique sans peine et sans faille ? Partager des moments, peut signifier autant la tristesse que le bonheur si je ne m'abuse. Seuls les lâches fuient ce qu'ils peuvent ressentir. La majorité pense qu'il faut fuir les problèmes, mais cela cause que vous n'êtes plus en paix avec vous-même et vous devenez faible d'esprit. Se cacher dans une utopie ne règle pas le problème. Les événements qui sont néfastes pour l'être finissent toujours par revenir lorsque l'être n'est pas en paix.

Le samouraï observait attentivement son interlocuteur, calme et posé. L'air de rien, il était dans une position de force. Dans une posture irréprochable, il laissa le silence prendre place quelques minutes, de longues minutes. Cela pouvait sembler pénible au vu de son discours, il avait tendance à être pointilleux et surtout très piquant. Voulait-il faire craquer Acid ou briser son caractère afin de percevoir ce qu'il y avait de l'autre côté. Quoi qu'il en soit, il ne mâchait pas ses mots. Il ajuste sa tenue japonaise humblement avant de reprendre la parole.

- Je crois que les vôtres sont des gens qui désirent simplement oublié leur provenance, leur passé, des êtres qui sont perdus et sans loi. Des individus qui préfèrent festoyer ou attiré l'attention avec du vandalisme sur des lieux sacrés et unique au lieu d'affronter la réalité. Voulez-vous réellement vous masquer, fuir jusqu'à la fin de vos jours ? Car vous ne serez jamais en paix.

Paisible pour sa part, il déposa sa main sur la porte afin de l'ouvrir pour le jeune Din, cet individu fluorescent qui torture la rétine. Il se racla la gorge pour essayer de sortir Acid de ses songes pour lui indiquer qu'il pouvait à présent sortir. Mosa ne savait pas la totalité de son histoire, cependant au vu de ses réactions, il pouvait percevoir qu'il se passait quelque chose, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt sur le problème. Il lui manquait des informations.

- N'oubliez pas vos chaussures et voulez-vous que j'envoie une escorte aux frontières ou vous voulez que je vous y guide personnellement ? Sachez que les miens feront ce que je leur dicte de faire, ils sont loyaux et dignes, il ne vous arrivera rien.

Osait-il tout de même affirmer afin de rassurer le jeune, en effet, cela pouvait paraitre au niveau de sa voix, il était fier de sa provenance ainsi que des siens. Ils étaient irréprochables au vu de Mosa, l'air de rien, ils obéissaient, bien qu'il devait toujours ses preuves à faire. De plus, il avait deux personnes à consulter au vu de la situation, cela pouvait changer quelque chose dans le cycle des vandalismes et de cette rivalité. Évidemment Mosa n'y croyait pas totalement, néanmoins, pour le siens, il était prêt à essayer. Un poids venait s'ajouter à ses tâches, ceci dit, c'était une nouvelle possibilité qui s'offrait à lui pour régler un conflit qui durait depuis bien longtemps. Il mettait beaucoup d'espoir chez Acid, qui devait avoir surement plus de responsabilité sur les résultats qui allaient venir.

Le jeune samouraï décida de sortir doucement de la petite maison japonaise après Acid afin de remettre ce qui lui appartenait à ses pieds, évidemment il avait toujours les jumelles à sa ceinture, il ne pourrait jamais s'en séparer. Elles faisaient partie intégrales de son corps. Il osa prendre un peu les devants, laissant son regard violet sur son interlocuteur avant de s'arrêter, fier et droit. Le vent vint doucement faire son apparition, ce qui fit voguer à la dérive sa longue chevelure sombre, noir de jais. Son regard était strict et sévère, il prenait le temps d'observer l'être devant lui. Attendant sa décision.


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MessageSujet: Re: You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA)   You came to the wrong neighbourhood motherfucker (MOSA) EmptyDim 7 Mai - 20:14

you came to the wrong neighbourhood motherfucker #mosaPourquoi fallait-il qu’il continue. N’avait-il pas conclu la conversation, à l’instant ? Ou était-il trop téméraire pour savoir quand s’arrêter ? Sans doute était-ce ça. De l’obstination ou un trop plein de curiosité, peut-être même les deux, étaient ce qui le poussait à vouloir le sortir de ses gonds.

La colère commençait à monter, lentement mais surement après chacun de ses mots. Comme si de la lave remontait le long de ses veines, le dealer se sentit brûler intérieurement, gardant ses lèvres closes et son regard fixe sur la porte.

Le pire dans cette histoire était certainement que le samouraï n’était pas dans le faux. Pour être honnête il était même très juste, à quelques détails prêts. Oui, il était une mascarade bien ficelée, oui, il était lâche, oui, il était faible et oui, il se cachait derrière cette utopie parfaite. Mais ce n’était rien d’autre qu’une part de lui-même.

Ce n’était pas sans failles, ni sans peine, loin de là, mais... elles ne venaient pas de lui. Ce n’était que des chagrins à sens unique. Pourquoi ? Il ne savait pas. Il n’exprimait pas les siens et ne les exprimerait probablement jamais, peu importe combien ils le rongeraient de l’intérieur. Il ne pouvait simplement pas. Cette idée le terrifiait.

Il était le clown, pas le martyr.

En étreignant la peine et les problèmes des autres, il se sentait mieux. Pour quelle raison ? Il n’y en avait pas réellement. Tout ce qu’il voulait, c’était être celui qui arrive à les résoudre, a les apaiser. Il voulait tendre la main aux personnes comme lui, qui n’osaient pas venir chercher de l’aide et les remonter, comme il aurait voulu que quelqu’un le sorte lui de cet enfer silencieux.

Peut-être que sur le chemin, il apprendrait comment s’aider lui-même.

Mais soyez sans crainte, il ne laissera pas ses émotions avoir le dessus, aussi fortes étaient-elles à cet instant. Aussi vite qu’elle était venu, sa colère redescendit à nouveau. Ses paupières se fermèrent pendant plusieurs secondes, laissant le vide se faire avant de se détourner vers Mosa, désormais à ses côtés.

Le Din l’écouta, sans prononcer un mot de plus. Son regard noisette plongé dans le sien améthyste, étonnamment, son visage n’affichait pas de sourire, de regard rieur ou même de grimace. Juste de l’attention.

Il ouvrit alors la porte et se racla la gorge. Le mélange du courant d’air frais et du son de la voix du Datenshi le sortit soudainement de sa contemplation, redressant ses sourcils de surprise et pivotant sa tête d’un côté, vers l’extérieur où il avança presque automatiquement.

Jusqu’à ce qu’on lui rappelle qu’il avait déposé ses chaussures à l’entrée.

« Arh ! » laissa-t-il glisser à voix basse.

Oui bah en effet, ça risquait d’être fort gênant s’il oubliait ses godasses ! Rebroussant de quelques pas pour aller les récupérer et les remettre à ses pieds, Acid s’éloigna alors a nouveau de quelques pas légers pour sortir de la maisonnette et laisser Mosa tranquillement remettre ses affaires.

Il ne tarda guère à le rejoindre par la suite, le dépassant même de quelques pas... et le fixa drôlement. Et surtout longuement. Que, quoi ? Est-ce qu’il avait quelque chose sur le visage ? Non, visiblement pas. Il attendait quelque chose.

Ah, sa réponse ! Mais oui, quel crétin.

« Ha, hee... » Il ne pouvait pas quand même le laisser sur ça ? Non, il fallait qu’il arrange cette situation. « Avec toi ! »

Un grand sourire s’afficha sur son visage, presque enfantin, tandis qu’il venait de s’arrêter tout proche du samouraï.

« Pas que je n’ai pas confiance en tes hommes, hein. Mais j’aimerais terminer cette discussion en chemin. Si tu le veux bien. »

Fort heureusement, Mosa était un homme courtois. Fouineur, certes, mais courtois et sa demande ne sembla pas plus le déranger que ça. Avec un sourire satisfait, le dealer se mit à marcher tranquillement à ses côtés. Il attendait qu’ils s’éloignent un peu, avant de reprendre la parole.

« Tu n’as pas tout à fait tord, sur les Dins. Etonnant, pour un Datenshi. » Taquin, il lui tira la langue. « Mais... tu n’as pas tout à fait juste non plus. Nous ne sommes pas tous ainsi, et surtout il n’y a pas que nous qui nous nous comportons comme tel. Une grande partie de la population sur Avalon est concernée. »

Mais est-ce qu’on peut réellement le leur reprocher ? Non.

« Nous sommes tous différents et les raisons de faire ceci ou cela varient d’un individu à un autre. Tu as certainement raison pour certaines personnes, comme tu as certainement complètement faux pour d’autres. Et surtout, ton point de vu est différent de celui des autres. » Cette fois, il afficha une mine vaguement sévère. « En plus de ne pas être objectif, mh ? »

Quand on se permettait de vouloir cerner tout un rassemblement, il fallait savoir être impartial, neutre. Ce que Mosa ne lui avait pas montré encore.

« Ce que tu appelles fuir peut avoir une tout autre signification pour une autre personne. » continua-t-il, cette fois sérieux, la voix plus grave que d’habitude. Il s’arrêta et se tourna vers son interlocuteur. « Tu dis qu’il ne faut pas fuir les problèmes, mais les affronter. Je suis d’accord avec ceci, mais... Imagine-toi, si on te demandait d’aller affronter un adversaire très fort, très expérimenté. Est-ce que tu ne te préparais pas avant ? Est-ce que tu ne t’entraînerais pas, pour mettre toutes les chances de ton côté afin de le vaincre ? C’est ça que j’essaye de te faire comprendre. »

Il soupira doucement.

« Certaines personnes attendent d’être assez forts pour pouvoir se retourner et affronter leurs problèmes directement, parce qu’ils savent que s’ils se retournent maintenant, ils ne feront qu’empirer la situation. Même pire. Les laisser gagner. » C’était bien la première fois depuis une éternité qu’il était aussi sérieux. « Et cela peut prendre beaucoup de temps. Énormément de temps, parfois. »

Lui n’était pas prêt. Il le savait. C’était encore trop frais dans sa mémoire, trop encré dans sa blessure pour qu’il essaye de la panser.

Après avoir laissé quelques secondes de silence s’écouler, Acid reprit soudainement toute sa joie et toute sa vivacité, ouvrant de grands yeux pétillants et affichant un large sourire taquin.

« Lourde cette ambiance quand même ! Bon je me suis juste un peu emporté tout à l’heure, je l’avoue. J’ai pas l’habitude d’avoir des discussions aussi profondes avec quelqu’un. Surtout quelqu’un que je connais pas, donc ça m’a vachement tendu. Même si c’est pas moi le plus tendu ici. »

Il eut un rire, dégageant ses canines impressionnantes l’espace d’une seconde et... mit une tape sur les fesses de Mosa. Comme ça, par réflexe, en s’exclamant joyeusement.

« Allez déconne un peu ! T-Tu... T... Mh. »

Dis donc mais c’est qu’il avait un sacré bou- herm. Ôte cette main de ses fesses, avant qu’il ne te la tranche. Particulièrement gêné, le regard fixé sur le visage de son interlocuteur, Acid renfonça lentement sa tête dans ses épaules.

« Je, hm... C’est- C’est une marque d’affection, chez nous. Puis tu es un bel homm... donc c'est ten... »

Welp, okay. Cette excuse ne marchait pas, ça se voyait. Bon, ben. BEUH BYE BITCH.

Pas une ni deux, le Din profita de l'instant de confusion pour se mettre à détaler comme un lapin vers le chemin de la sortie, par réflexe de préservation. Il mourrait pas aujourd’hui et surtout pas de cette façon ! Même s’il ne regrettait absolument rien.
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