I'm not a thief. I just take your money. [PV Todesstern]

24/07/2016

Todesstern & Mangle...

I'm not a thief. I just take your money.

Bon, aujourd'hui était une journée un peu spécial. Une petite sortie or de Dead End. Moi qui m'étais promis de ne plus recommencer... Enfin, les promesses sont faites pour être brisées, un peu comme les lois ! Et les lois, j'étais bien partie pour les briser aussi ce jour là.

Vous savez le problème quand vous habitez dans le coin le plus pauvre de la ville et que vous êtes kleptomane ? Non seulement vous vous en voulez de voler les gens parce qu'ils n'ont déjà pas grand chose, mais en plus faut voir ce qu'on vole ! Une fois sur deux c'est juste de vieux bouts de tissus sale ou alors de très maigres économies. Et dans tout les cas, je finis toujours par les rendre à leur proprio. Quoi ? Je suis kleptomane, j'ai une conscience, je vole pas par plaisir ! ... Bon, ça fait toujours plaisir de se retrouver avec quelques pièces en plus on va pas se mentir mais... Ahem. Bref.

Toujours est-il que ce jour là, j'avais décidé de mettre mon talent à contribution. Quitte à voler des gens, autant que ça soit utile. En plus je pensais pouvoir refiler une partie de l'argent au Tox'. Au moins, dans le gang il serait utile. Il finirait surement redistribué ou alors on pourrait améliorer l'intérieur du bunker... Mais ce n'était pas vraiment une priorité. Quant à l'autre partie de l'argent, j'allais sans doute le passer à mes parents... Discrètement. J'avais pas spécialement envie que mes parents sachent que je volais des gens, ils risquaient de ne pas trop aimer. Mais un peu de liquide en plus, ça leur ferait pas de mal. On était pas la famille la plus à plaindre mais c'était pas la joie non plus.

Le plan était simple : se rendre dans un endroit fréquenter sans se faire trop repérer. La première partie, ça allait, la seconde par contre. Du coup j'avais... err.... C'est assez humiliant. .... Boarf. Au point où j'en suis ! J'avais découpé le font d'une poubelle pour pouvoir me cacher dedans et marcher sans me faire trop repérer. ... Oui, c'est pas aussi palpitant qu'une tentative de création de drones mais tant pis ! Au moins, j'étais à peu près discrète.Enfin, discrète. Aussi discrète qu'une poubelle qui bouge en tout cas. Il fallait juste que je fasse gaffe à ne bouger que lorsqu'on regarderai ailleurs.

Sans attendre davantage, je me glissais la poubelle et fit quelques pas. Parfait... Juste que je ne voyais pas à deux pas devant moi si je ne soulevais pas le couvercle mais percer des trous n'aurait pas été discret. Ainsi dissimulé je commençais à me diriger vers la sortie de Dead End. Rakugaki Plazza me semblait être l'endroit parfait pour une pêche au porte feuille. J'avais cependant négligé un tout petit mini détail. La boule de poil qui me servait de chien. Lackof ne pouvait s'empêcher de me suivre et il essayer de rentrer dans la poubelle par tout les moyen. Autant vous dire que j'étais enchanté... Bon, l'avantage c'est que les gens pouvait toujours croire que c'était lui qui poussait la poubelle.

Il me fallut pas mal de temps pour atteindre mon objectif et encore plus pour vol- récupérer mon premier porte-feuille. Je m'étais plutôt bien placé, juste à côté d'un banc. Et finalement, Lackof attirait plus les regards que ma poubelle et quand je faisais du bruit, les gens pensait simplement qu'il fouillait dans la poubelle. En somme, personne ne me remarqua et je pus récupérer deux ou trois petite bourse. ... Bon okay, ce n'était pas grand chose et je n'avais pas encore pu vérifier l'intérieur, si ça se trouve, il n'y avait presque rien dedans... Mais j'étais fier de moi.

Une nouvel personne s'approcha du banc et un sourire sournois apparut sur mon visage. Prochain client ! Du moins, c'est ce que j'avais en tête jusqu'à entendre Lackof aboyer. Un aboiement qui mélanger crainte et curiosité, diantre, qu'est ce qu'il avait encore vu ? Il faisait si peur que ça le nouveau venu ? Prudemment, je me risquai à soulever le couvercle de la poubelle pour apercevoir quelque chose. Okay. Un gars brun avec un chapeau. C'est ça qui te fait flipper La... Oh mon dieu c'quoi ce machin blanc ?! Geez. J'avais jamais vu une bestiole pareil. En gros c'était heuu... Ouais, non, je saurais même pas vous dire à quoi ça me faisait penser. Qu'est-ce que c'était que ce truc ? Quoi que ce soit, je n'étais pas la seule à être intrigué par l'étrange bestiole. Lackof agitait nerveusement la queue, visiblement indécis. Finalement, il se décida à foncer sur l'étrange animal en aboyant... Ou plutôt il fonçait sur son proprio qui le portait. P*tain Lackof ! Mais ce clebs était pas possible, il voulait crever ! On le connaissait même pas ce type et encore moins la chose qu'il se trimballait ! C'était peut être hyper dangereux ! Fort heureusement, Lackof s'arrêta à quelque pas de l'inconnu avant de se mettre en position de jeu pendant quelques secondes puis de se redresser d'un bond et de se remettre à aboyer. Tantôt en s'approchant, tantôt en s'éloignant brusquement. Faut croire que même lui savait pas où se mettre entre s'éloigner pour observer de loin ou bien foncer dans le tas.

Et pendant ce temps, j'étais condamnée à rester dans ma poubelle pour pas me faire repérer. Humpf. Espérons que je n'ai pas à en sortir. En dehors de Dead End, je me sentais vraiment pas à l'aise.

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Mangle & Todesstern« She's stronger than the Martins, lacing up her boots
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It's you she doesn't like »L’odeur de la pluie était réconfortante en ce jour quelque peu monotone. Le soleil n’était pas présent mais la brise non plus. Le vent frais de ce matin s’était volatilisé quelque part, surement aux larges des côtes qui bordaient cette chère ville d’Avalon. Au loin, très loin un orage grondant faisait résonner l’écho de son tonnerre, perdu au milieu de l’océan.

Quelle belle occasion pour s’offrir une balade dans l’un des parcs les plus beaux de la ville, après celui du quartier Nord. Le rakugaki n’avait peut-être pas autant de verdure, de senteurs boisées, mais il avait l’odeur de la modernité. Celle des peintures parfois fraîches que les jeunes personnes appréciaient faire ici, accompagnées du bruit des planches roulant sur le ciment et des ballons faisant écho sur les terrains de jeu.

Ces détails pouvaient paraître futiles aux yeux de beaucoup de personnes, mais quand on ne pouvait apprécier le paysage autour de soi, il n’y avait plus qu’à se rattacher a ce qu’on pouvait encore. Les odeurs, les bruits, les sensations du toucher.

Lud courait sur ses épaules, vif comme toujours. Le petit singe observait les environs avec une soif de curiosité palpable, penchant sa tête d’un côté et d’un autre, levant ses oreilles au moindre bruit et posant ses yeux dorés partout là où il pouvait.

Tout comme lui, les promenades à travers la ville lui plaisait énormément. Le rythme tranquille de sa marche le berçait et le calme... le calme ? A l’une des oreilles de Tod, son compagnon acrobate émit un léger roucoulement, attirant automatiquement son attention alors qu’il venait de s’arrêter aux côtés de ce qu’il devinait être un banc.

Qu’avait-il ? Un deuxième roucoulement fit doucement baisser la tête du jeune homme vers ce même banc, ses yeux clos empêchant quiconque de savoir dans quel sens il regardait, s’il regardait quelque chose.

Après quelques secondes, il y eut alors quelques aboiements. Les petits doigts du singe se refermèrent sur le tissu de son col et naturellement, ses yeux s’agrandir plus qu’ils n’étaient déjà exorbités, se hérissant de surprise. Un chien ?

Le yakuza eut l’ombre d’un sourire, baissant la tête vers la source du bruit qui devait se tenir devant lui. Ce n’était pas la première fois qu’il était face à cette situation et mieux encore, le canidé ne lui avait pas sauté sur le dos par surprise, dans son agitation. Certaines personnes ne savaient tout simplement pas enseigner les bonnes manières qui souvent, empêcher à l’animal de se retrouver blessé par accident.

Lui s’était arrêté et maintenant, il pouvait entendre le raclement de ses griffes sur le sol humide. Impatient ? Possible. Sa voix traduisait à la fois la curiosité et une certaine crainte, tandis que Tod avait senti le danger passé lorsque son compagnon avait cessé d’agripper son col comme un forcené.

Au contraire, maintenant il était penché, tournant sa tête de gauche à droite et observant l’animal avec un drôle d’air. Il émit même quelques petits cris et roucoulements, afin de répondre à son interlocuteur. Mais... Où était son propriétaire ? Le brun un instant s’était retourné vers le blanc, attendant une quelconque parole mais rien ne se produit.

Il n’était donc pas ici.

« ... » Dans le tumulte que créer le chien, il lui semblait entendre des cliquetis métalliques. Hm, étrange. Portait-il quelque chose ? « Bonjour toi... »

Le yakuza s’était doucement accroupi, attendant que l’animal daigne venir sentir sa main pour le mettre en confiance. Il n’avait rien à craindre de lui a vrai dire, ni même de Lud. Plus maintenant, car la surprise était passée. Sa main glissa alors sur son crâne, frôlant de ses doigts les nombreux aspects de cette créature. Des cicatrices... beaucoup de cicatrices. Et que sentait-il ici ? Une... Une patte de fer.

Les sourcils du jeune homme se soulevèrent, restant un moment silencieux alors qu’il continuait à caresser voir masser doucement le cou et la tête du chien, afin de le détendre et éviter un quelconque accident. Le petit singe était descendu sur son bras, se penchant vers le canidé et l’observer tout autant désormais.

Se faire renifler ne le dérangeait aucunement et il posa même ses deux petites mains sur le museau du chien, tâtant sa fourrure avec curiosité.

« Lud ? » appela-t-il à voix basse, mais qui ne manqua pas à l’oreille du primate. Celui-ci automatiquement revint sur son épaule, posant ses mains sur l’une de ses joues. « Maître ? »

Ce simple mot le fit réagir et automatiquement, il se détourna vers une direction qui n’était autre que celle du banc... et de la poubelle. En descendant de son perchoir, il guida par le manche de son pantalon Tod vers la personne qu’il cherchait, ou plutôt qu’il devinait qu’il cherchait.

Mais quand sa canne toucha le banc, puis la poubelle, le yakuza ne pût qu’exprimer sa confusion. Une... Oh. Serait-il possible que ça soit un sans-abri se cachant à l’intérieur, cherchant a se protéger de la fraîcheur ? Au vu de l’état de son partenaire, c’était la seule explication qu’il avait à cet instant.

« Excusez-moi. » appela-t-il poliment, tandis que Lud revenait près de son pied, à la fois attiré par le chien et par la poubelle qu’il avait remarqué plus tôt. « Mon jeune ami m’a dit que ce chien devait être à vous. Est-ce le cas ? »

Par jeune ami, il désignait bel et bien Lud.
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Oh geez... Tango charlie ! On a un problème ! Faut avorter la mission et vite ! On est repérer ! Je demande un replis stratégique ! Oh nom de... Lackof ! On peut savoir ce que t'étais en train de faire ?! Oh ce clebs... Je lui avais pourtant répéter je ne sais pas combien de fois qu'on ne s'approchait pas des inconnus. Et encore ! Il avait du bol que la plupart des inconnus qu'il croisait se contentait de lui tapoter gentiment la tête. D'un autre côté, s'il se prenait un bon coup de pied ça lui mettrait un peu de plomb dans la tête. ... Non, ce serait pas une bonne chose en fait. Personne ne touche à mon toutou. Ça peut être le toutou le plus trouillard et idiot de cette planète, personne n'y touche. A moins de vouloir finir déchiqueté sous une tronçonneuse.

Les yeux plissés et toujours cachée dans ma cachette préféré, ma poubelle, je continuai d'observer la scène. C'était assez bizarre de voir le nouveau venu caresser Lcakof un peu partout. D'habitude les gens s'arrêtaient à la tête pour les caresses. Ou alors ils constataient ses attributs fluorescents et l'évitaient. Le garçon finit même par atteindre la patte de fortune du chien. Mmpf... Il devait vraiment la toucher ? C'était un coup à desserrer les sangle qui la maintenaient en place et la faire bouger. En plus, c'était toujours galère de le garder en place pour lui attacher cette patte.

Tiens ? Voilà que le machin blanc se mettait à caresser Lackof aussi. Mais c'était quoi ce truc ? ... Mmh ? Qu'est-ce que... ?! Oh non bordel ! Ça vient par là ! Replis ! Dans un claquement métallique, provoqué par le couvercle de la poubelle, je me cachait de nouveau. Bon aller... On va prier pour qu'il pense que ce soit qu'une simple poubelle. Après tout, il n'avait aucune raison de...

« Excusez-moi. Mon jeune ami m’a dit que ce chien devait être à vous. Est-ce le cas ? »

Et shit. Sans vraiment réfléchir, je répondis mécaniquement.

- Y a personne !

A peine avais-je prononcé ces mots qu'on du entendre un son de claque... Ce qui n'était pas étonnant étant donné que je venais de me facepalm magistralement laissant apparaitre un marque rouge sur mon visage. Oooh Mangle... Tu pouvais pas te la fermer ? Haaaaaaaaaaa... Et voilà que j'entendais des raclements de griffes sur la poubelle et des petits gémissements à l'extérieur. Oh Lackof... Tu m'aidais pas beaucoup.

- Y a personne. Je suis juste une heeuuuu... Poubelle qui parle ... ? ... Bref ! Tu veux bien t'éloigner maintenant s't'eu plait ? Je dois faire err... Des trucs de poubelle qui parle.

... Ouah. Ça devait être super convaincant. Je m'applaudis moi même. Comme si ça allait marcher.

- Et puis en plus, je vois pas qui a pu te dire ça. T'es seulement accompagné d'un ... Heuuu ... je sais pas quoi machin blanc avec... des poils ? ... Mon dieu, c'est quoi cette bestiole ? Un chien chelou ? Un rat mutant ?

Dans tout les cas, la nature devait être bourré lorsqu'elle a créé ce machin parce que ça ne ressemblait à rien. A rien que je connaissais en tout cas. Remarquez, je ne connaissais pas énormément de chose non plus. Ça se trouve c'était un animal commun au delà de Dead End ? ... Ou alors c'était un animal de compagnie de riche genre sangs bleus et ces conneries. ... J'espérais sincerement que ce soit pas le cas parce que j'étais foutue sinon. D'un autre côté, il ne s'en était pas prit à Lackof malgré sa mutation donc... ça restait à voir.

- Bref ! T'es juste accompagné de cet animal et d'un chien qui va finir en hot dog s'il continue ses âneries. Donc on a pas pu te dire qu'il y avait quelqu'un ici. D'ailleurs, il y a personne ici. Juste moi. La poubelle qui parle. ... Ou alors t'entends des voix. C'est ça ! T'entends des voix ! Je n'ai jamais parlé. Je suis une poubelle normal, je ne parle pas.

...

- T'as l'intention de rester ici longtemps ?

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Mangle & Todesstern« She's stronger than the Martins, lacing up her boots
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It's you she doesn't like »Et la poubelle lui répondit alors.

Sans même penser à cacher sa surprise, les sourcils du yakuza se haussèrent et il entrouvrit ses lèvres, bientôt ornées d’un léger sourire. La personne à l’intérieur venait de se mettre une gifle, surement pour avoir complètement exposé sa personne à ses yeux par cette simple et idiote réponse.

Le canidé par ailleurs semblait tout aussi pressé de voir son maître sortir de cette poubelle. Ou devait-il dire sa maîtresse ? Au timbre de la voix, il aurait dit qu’elle était plus féminine que masculine.

Ses quelques paroles par ailleurs arrachèrent un sourire plus grand au garçon, posant quelques doigts sur ses lèvres dans l’espoir de le cacher un peu.

Un rat mutant ? Voilà qui était surprenant. N’avait-elle donc jamais vu de singe ? Ah... Quelque part, ce n’était peut-être pas étonnant. Avec une légère moue, Tod reposa sa main sur sa seconde, tenant la poigne de sa canne.

Aussi surprenant que cela puisse l’être, il comprenait sans mal les deux animaux à ses côtés et Lud plus que tous réunis. Partageant leur vie depuis leur enfance, ils avaient eu le temps de se construire et d’apprendre un langage bien à eux.

Un léger rire réussit à s’échapper d’entre les lèvres du membre de la mafia, tandis que cette mystérieuse poubelle parlante commençait à prétendre qu’il imaginait des voix.

Le singe sur son épaule de son côté penchait la tête de chaque côté, écarquillant ses yeux de temps à autre, comme s’il comprenait ce que disait cet objet animé.

« Que vous soyez une véritable poubelle ou une personne... Cela ne fera pas grande différence pour moi. » glissa-t-il doucement, avec un léger soupir.

D’une voix plus audible, il continua.

« Cet animal s’appelle Lud, et c’est un singe. »

A son prénom, le petit macaque émit un léger cri de joie, sautillant quelque peu sur son épaule avant de se calmer, une expression émerveillée au visage.

« Puis-je vous demandez pourquoi vous vous cachez ainsi ? »

Elle semblait avoir son âge, ou proche. A présent, il était un peu moins sûr de la théorie du sans-abri... Aurait-elle fait une bêtise ? Et la police serait à ses trousses à cet instant. Il comprenait, lui aussi avait fait de petites erreurs de jeunesse ! Ou alors était-ce autre chose ? Dans tout les cas, elle était ici pour une raison.

« Et quel est son nom ? » demanda-t-il en baissant la tête vers les grattements qu’il entendait, désignant le chien qui s’en prenait depuis quelques minutes à cette pauvre poubelle.

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24/07/2016

Todesstern & Mangle...

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Bon... J'avais la réponse à ma question. Oui, il allait resté longtemps. Et merde... J'aurais pas pu être un peu chanceuse pour une fois... Bon remarquez, j'avais déjà récupéré trois porte-feuille sans me faire remarqué, donc je ne pouvais pas vraiment me plaindre. Et puis si il restait près suffisamment longtemps, je pourrais peut être récupérer une quatrième bourse. Je poussais un léger soupir. Bon, ben il me suffisait d'attendre le bon moment... Ou de trouver un moyen de le distraire. Lackof pourrait parfaitement s'en chargeait mais vu que pour le moment, il s'acharnait sur la poubelle, il ne me serait pas très utile. Non, il fallait penser à autre chose. Mais quoi ? C'était toute la question.

J'entendis mon interlocuteur marmonnait quelque chose. Ah ben merci bien ! J'avais pas une gueule de poubelle quand même ! Je savais pas comment je devais prendre sa remarque honnêtement. Mais bon, je n'eus pas le temps de me vexer davantage, il répondait déjà à mon interrogation concernant le machin blanc. Donc... Lud, un singe. ... C'était pas censé ressembler aux humains les singes ? Nan parce que je me voyais pas souvent dans un miroir okay, mais je savais que je ressemblait pas à un petit truc blanc poilu. ... C'était peut être comme les chiens, devait y avoir plusieurs races ou quelque chose du genre. Je lançais un regard suspicieux à l'animal qui gazouilla en entendant son nom.

Quant à pourquoi je me planquais... Cette question me fit presque marré tant parce qu'elle me semblait bête que par la raison original que je risquais de fournir. Nan, mais vous imaginez "Welp, j'suis une Néo en territoire ennemis et je chipe des porte monnaie. Wala, wala." Quant à pourquoi elle me semblait bête... J'avais un chien fluo les gens ! Déjà que de base, on crachait sur les être humain fluo, alors les animaux ! Ils finissaient abattus sans autre forme de procès la plupart du temps. Aussi je ne pus m'empêcher de répondre rapidement et avec un léger rire :

- Hé mec, t'es aveugle ou quoi ? Je veux dire, tu vois bien la tête du chien, des fluo comme ça, t'en trouve qu'à un seul endroit. Alors à ton avis, elle ressemble à quoi sa maitresse ?

Outre le fait que je venais totalement de vendre une partie de mon identité sans faire gaffe, je n'avais pas parlé de mes petits larcins. Pas très utile à la conversation si vous voulez mon avis. Ahem. Quant au nom du chien.

- Lackof. Il s'appelle Lackof.

L'animal aboya en entendant son nom, une ou deux fois. Depuis ma cachette, je l'avais aperçus sautiller tout excité. Non Lackof, c'est pas parce que je donne ton nom que j'ai l'intention de sortir de là. ... Surtout avec ce petit singe dans les parages, j'étais sure que ça agrippait tout et n'importe quoi pour grimper partout ces bestiole. Et bizarrement, je n'étais toujours pas confiante à son sujet. Bah quoi ? J'étais toujours méfiante avec ce que je connaissais pas. On appelle ça la prudence.

Je restais silencieuse un instant. Bon... C'était un peu malaisant là, y avait pas assez de bruit. Et puis, quitte à ce qu'il reste assez longtemps pour que je lui pique ses économies, autant essayait de passer le temps. Je m'installais un peu plus confortablement dans ma poubelle, pourvu qu'elle puisse être confortable et commençais à vider les porte monnaie que j'avais déjà récupéré. D'un ton distrait, je demandais :

- Et toi ? T'es qui au fait ?

Tiens, d'ailleurs, vu que j'étais en train de dépouiller les porte-feuille, je devrais m'en débarrasser ensuite. Mmmh... Bah, je finirais bien par trouver. J'avais encore un peu de temps avant de me décider.

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Mangle & Todesstern« She's stronger than the Martins, lacing up her boots
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Try as you might
It's you she doesn't like »Apparemment, il n’avait pas saisi un détail. Un détail de couleurs à ce que lui expliquait la mystérieuse inconnue. Fluorescent disait-elle ? Il comprenait mieux. Beaucoup mieux. Ces deux individus venaient du Dead End et il n’eut alors plus besoin de plus de mots pour saisir la raison du pourquoi de cette poubelle.

Mais si elle était cachée, ce n’était pas le cas de son chien. C’était très dangereux pour lui ! Surtout dans l’état où il était. Ne soulignant cependant pas ce léger manque de considération, car il se doutait que ce n’était pas le moment et qu’elle y avait aussi pensé, il continua de rester silencieux.

Dans ce cas-là, son apparence ne l’aidait pas. Il était et respirait le Sang-bleus, les ennemis absolus des personnes vivant au Dead End. Lui dire qui il était, qui plus est, ne ferait que compliquer la situation, la famille Wolfram n’étant guère inconnue.

Ces personnes qui menaient une danse infernale avec la haute société, jouant sur un pied puis sur l’autre et sur plusieurs tableaux, traquant le pouvoir et écrasant ceux qui s’opposaient à leur règne. Ne lui donnerait-il pas l’envie de s’éloigner ? Même de fuir, qui sait.

Se mordillant l’intérieur de la lèvre, Tod resta plonger dans ses pensées. Une absence qui ne passa pas inaperçu aux grands yeux dorés de Lud, lui tapota doucement la joue et l’oreille dans l’espoir de le faire revenir au présent. Il réussit par ailleurs, le yakuza cessant de torturer sa chair pour répondre calmement.

« Je me nomme Toddestern. » répondit-il simplement.

Son accent était ressorti une nouvelle fois, s’appuyant sur son nom.

« Pour... répondre à votre question précédente, je suis effectivement aveugle. »

La remarque ne l’avait nullement dérangé, par habitude. Et encore, certaines personnes étaient moins douces que ça. Aussi, savait-il que ce genre de révélation avait tendance à jeter un froid.

« Mais n’ayez crainte, je ne suis nullement blessé par votre remarque. Je suis heureux de pouvoir rencontrer des Néonuxis ici. » dit-il avec un léger sourire aux lèvres.

Effectivement, le Dead End n’était pas la porte à côté... Et il doute que s’y rendre en voiture était une bonne initiative. Ici toujours, il ne semblait y avoir personne. Le passage de la pluie aurait-il fait fuir l'envie de faire une promenade dans le parc ?

« Et vous ? Quel est votre nom ? »

C’était une simple question, pour commencer peut-être une conversation, si elle le voulait bien. Tapant sa canne doucement par terre, il se rapprocha du banc et s’y assis doucement après avoir constaté a tâtons que les feuillages dense des arbres l'avait conservé de la pluie.

Lud lui, toujours intrigué par cette poubelle parlante, la regardait elle et le chien tour à tour, penchant la tête et clignant des yeux.

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24/07/2016

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Welp. C'est bon, j'avais envie de m'enterrer. Il était vraiment aveugle ce mec. Bon... Ça voulait dire deux choses. La première, fallait vraiment que j'apprenne à la fermer. Et la deuxième, j'allais pas pouvoir chourrer son pognon. Bah quoi ? J'ai une éthique tout de même, je vole pas les handicapé, ça se fait pas. ... Non et en plus, parait que quand tu perds un sens, les autres se développe. A tout les coup, il allait le sentir si je m'étais ma main dans ses poches ou si je lui retirais quelque chose. Donc non. Pas de vole conscient avec ce gars. Cependant, même si mon interlocuteur affirma que ma remarque ne le dérangeais pas, je ne pus m'empêcher de lâcher un :

- Oh. Heu... désolé mec.

Par contre... Heureux de rencontrer une Néonexus ? C'était heu... Original je suppose ? Disons qu'on était surtout habitué à être fuit comme la peste. Ou en tout cas, détesté comme elle. Remarquez, s'il était aveugle, Neo ou pas, ça ne changeait rien pour lui.

« Et vous ? Quel est votre nom ? »

Mmmh ? Oh oui. C'est vrai qu'il s'était présenté et pas moi. C'était quoi son nom Todestorm ? Todesstern ? C'était quelle origine ça encore ? Bah aucune idée ! Peut être la même origine que son singe ? Même si je savais pas trop où ça se trouvait les singe. En Afrique nan ? ... Le nom sonnait pas africain. Même si j'étais incapable de le répéter. Heuu... Disons qu'il s'appelait Tod, okay ? Fouillant toujours les porte-feuille, je répondis :

- Je m'appelle Mangle.

Lackof aboya en entendant mon surnom qui lui étais si familier. Je fis une courte pause. La fouille était plutôt fructueuse jusque là. Ahlalala... C'est fou ce que les gens peuvent être imprudent. Mettre autant d'argent dans une chose si facile à voler. Enfin ! Ce n'était pas la raison pour laquelle je me stoppais à vrai dire.

- Hé ? Ça te dérange si je t'appelle Tod ? Je vais être honnête, j'arrive pas à retenir ton nom. ... Et tu peux arrêter de me vouvoyer aussi s'il te plait ?

Oui, je dois bien admettre que ce vouvoiement, bien que courtois, me mettais extrêmement mal à l'aise. Je n'avais pas l'habitude qu'on me vouvoie, ce devait être ça. A Dead End on se tutoyait donc tous plus ou moins. C'était pas une question de manquer de politesse ou quoi, c'était juste... Comme ça, pour nous, c'était normal. Je suppose que comme on vivait plus proche les uns des autres, on était plus familier. Enfin, pour la plupart d'entre nous.

Doucement, je soulevais le couvercle de la poubelle, laissant apparaitre mes yeux. Tiens... Il s'était assis. Et son truc blanc continuait de me fixer même si de temps en temps son regard dérivait sur Lackof. Je plissais les yeux en l'observant. C'était quoi son nom déjà ?

- Et lui... C'est Lud c'est ça ?

Je n'attendis pas de réponse pour enchainer :

- C'est pas courant ce genre d'animal dans le coin. Je me demande bien comment tu l'as trouvé.

Honnêtement, je n'avais aucune idée de quelle genre de personne pouvait bien avoir un singe. Bon, c'était censé être un animal sauvage donc... Bah, les riches ont parfois des lubis bizarre. Je veux dire, regardez les Sang-Bleu ou les Datenshi, ils ont tellement un balais dans le cul, on dirais qu'ils viennent d'une autre époque. Et je déconne même pas ! Ces ordures de Sang-Bleu ils s'habillent carrément avec des vêtement d'un autre temps. Enfin bref... De toute façon, il y avait peu de chance que ce mec soit un Sang Bleu... Sinon, la poubelle serait déjà renversé par terre et il m'aurait fait fuir à coup de canne. ... Pourvu qu'il arrive à me toucher.

- T'es pas du quartier, si ? Tu viens d'où ?

De son côté, Lackof se remit à gémir et à donner quelques coup de patte sur la poubelle. C'est bon, ça va mon chien, j'avais compris. Il n'y avait pas grand monde dans le coin de toute façon... Prudemment, je me risquais à sortir une partie de mon bras de la poubelle pour aller grattouiller la tête de mon toutou. Ce à quoi il répondit par quelques joyeux aboiements.

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Mangle & Todesstern« She's stronger than the Martins, lacing up her boots
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It's you she doesn't like »Mangle. Intéressant. Quand même sa langue natale restait l’allemand, il n’en restait pas moins familier avec deux autres langues : celle d’Avalon, obligatoirement et l’Anglais, la langue quelque peu... universelle. Et il lui semblait que Mangle avait bel et bien une signification en celle-ci, mais laquelle déjà ? Cassé lui semblait-il. Démanteler ? Peut-être.

Dans tout les cas, c’était un bien drôle de nom. Avait-il une origine particulière ? Le sien lui-même venait bien de quelque part. Ou se prenait-il trop la tête ? Peu importe. Attentif à son interlocutrice et a peine surpris par l’aboiement de son compagnon à quatre pattes, il écouta avec grande attention les dires de la jeune femme.

« Non, je vous en prie. » répondit-il du tac au tac, étirant un mince sourire tranquille. « ... Bien, je te tutoierais, Mangle. »

Si elle le souhaitait, pourquoi pas. En semblant de familiarité après avoir passer des années et des années parmi la noblesse ne pouvait pas lui faire de mal. Car là-bas, même entre amis, on se vouvoyait de temps à autre.

Au son de son nom, le petit animal accroché désormais à son épaule pencha sa tête de façon exagérée, presque à la façon d’une chouette. Pas courant, c’était certain, on pouvait même dire que c’était le seul singe domestique dans les environs, si ce n’était sur Avalon tout court.

« C’est ça. Il est avec moi depuis que je suis enfant... C’est une longue histoire. » dit-il après un instant de retenue.

Une histoire qu’il n’avait pas nécessairement envie d’amener au devant de la conversation, ce pourquoi il fut ravi que la jeune femme change de sujet.

D’où venait-il ? Ah, elle n’allait pas apprécier la réponse en tant que néonuxis... mais jusqu’à là, il avait bien montré un pacifisme entier, peut-être que cela ne poserait pas tant problème ? Il espère. Avoir la réputation des Sang-bleus collée après sa parfaite image ne lui plaisait pas le moins du monde.

En même temps, Tod entendit le cercle de la poubelle faire quelques bruits particuliers. Les aboiements satisfaits du chien par la suite lui permettaient aussi de savoir que sa maîtresse était certainement sortie un tant soit peu de son antre, du moins, assez pour le rassurer de quelques grattements.

« Je ne suis pas originaire d’Avalon. » expliqua-t-il calmement, les yeux éternellement clos.

Sa tête se détourna légèrement dans la direction des bruits du canidé, tandis que Lud s’était déplacé pour se caler dans le creux de son cou, une main sur le lobe de son oreille.

« Je me suis installé il y a quelques temps désormais et j’habite le quartier de Fontaine-Exupéry. »

Le quartier tant redouté par les membres de ces civils qu’on appelait néonuxis.

« Je suis bel et bien un Sang-bleu, si c’est ça que tu te demandes. Mais tu n’as rien à craindre. Je porte leur blason, mais ne suit pas nécessairement leurs... coutumes. »

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24/07/2016

Todesstern & Mangle...

I'm not a thief. I just take your money.

Je grattouillais Lackof sur le dessus de sa tête tout en écoutant les réponse à mes questions. Bon, bonne nouvelle, au moins je pouvais lui donner un surnom et il aller arrêter de me vouvoyer. C'était pas plus mal. Enfin, pas plus mal... Fallait par contre espérer que personne se pointe dans notre direction. Au bout d'un moment, un type qui parle à une poubelle, ça allait attirer l'attention. Mais tout semblait calme pour le moment. Une chance.

Apparemment, sa bestiole était avec lui depuis qu'il était enfant. Et, tout comme lui, elle ne devait pas venir d'Avalon. Tiens donc... Encore un qui avait déménagé de sa bonne vieille terre pour rejoindre cette ville ? Je me demandais bien pourquoi... Peut être qu'à l'extérieur on nous vend comme une ville pleine de nouvelle opportunité et tout plein de truc fun comme ça, qui sait ? Mais bon, vu que je passais mon temps à trainer dans le quartier le plus pourris de la ville, j'avais du mal à voir ce qu'on pouvait trouver de cool ici. Hé ! Soyons clair, je l'adorais mon quartier pourri ! Mais bon, on va pas se mentir, il a rien de bien attirant.

Et c'est alors que je posais cette question que Tod dit une chose qui fut tout sauf rassurant.

« Je me suis installé il y a quelques temps désormais et j’habite le quartier de Fontaine-Exupéry. »

Instinctivement, je rentrais mon bras dans la poubelle, déclenchant un aboiement mécontent de

« Je suis bel et bien un Sang-bleu, si c’est ça que tu te demandes. Mais tu n’as rien à craindre. Je porte leur blason, mais ne suit pas nécessairement leurs... coutumes. »

Sans attendre davantage, je me mis à reculer dans un raclement de métal contre le sol. Ouais... J'allais pas prendre le risque de rester trop près d'un mec appartenant au groupe qui voulait faire la peau à des gens comme moi.

- Le prend pas mal. Je préfère juste prendre quelque précaution. C'est toujours facile à dire ce genre de chose... Et j'ai croisé suffisamment de menteur pour éviter de prendre trop de risques.

Et par ailleurs, j'avais assez peu confiance en une personne qui appartenait à un camp avec des idée propres et qui pourtant ne les respectait pas. Cela faisait tellement... double jeu ? Pas franchement le truc qui vous met en confiance quoi.

- Hé ! Si t'es pas un grand fan de la pensé Sang-Bleu, tu fais quoi avec eux ? T'as juste une passion pour les soirées de riches avec un balais dans le cul ou bien ?

Allez vieux. Tu voulais me faire croire que t'étais pas comme eux, c'était le moment de le prouver. Pourquoi t'es dans leur camp si t'es pas de leur avis ?