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 «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis]

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MessageSujet: «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis]   «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis] EmptyVen 20 Jan - 1:48



«On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.»




Enfin le soleil avait décidé de mettre un terme à cette nuit froide qui avait laissé place à la rosée sur les plantes environnantes. Une légère brise pouvait venir danser sur le visage des passants. Le quartier était déjà réveillé, bien qu'il puisse être reconnu pour sa tranquillité, il n'en restait pas moins un endroit qui bougeait énormément. Une vraie fourmilière. Les jeunes allaient s'instruire, tandis que les femmes allaient faire les corvées de la maison avec brio, les hommes allaient tout simplement s'entraîner ou travailler. Quant à Mosa Shijima, il ne faisait pas exception, il était déjà préparé pour s'aventurer sur son territoire. Vêtu de son kimono sobre, il était accompagné de ses fidèles lames, ses armes forgées à la main d'un talentueux forgeron ce nommant Seizan. Malgré tous les mouvements externes, sa maison était vide, sans vie, l'air de rien il manquait son père qui était toujours dans un état critique à l'hôpital. Le sourire du jeune homme n'était plus aussi présent, son coeur d'enfant avait été amené avec le coma de son paternel. Laissant sur son visage l'impassibilité dominée, restant sérieux et digne de son rôle.

Le samouraï quitta doucement son domicile pour aller à l'écurie de son quartier. Disons qu'il était important que le lien entre la bête et le maître puissent persister. Il devait rester en synchronisation avec sa monture. La route n'était pas longue pour s'y rendre, néanmoins il rencontra sur le chemin une vieille dame qui semblait être dans le besoin. Elle avait échappé ses sacs de commissions. Courtois et aimable, Mosa alla doucement aider la dame. Il proposa même de l'aider pour la suite du trajet si cela était nécessaire. C'était une dame importante du quartier. Celle-ci refusa l'offre du jeune garçon en lui accordant un doux sourire. Elle avait apprécié l'intention de celui-ci. Par contre, Mosa n'avait pas insisté, il ne s'imposait pas, l'air de rien il avait autre chose de prévu. S'assurant que la dame allait être capable de poursuivre sa route, veillant toujours autant sur les siens, il décida de reprendre sa route tranquillement. Seul, il était silencieux, il laissait ses améthystes glissé sur le peuple et les activités qui s'y déroulaient. Le sourire sur le visage de Mosa n'était pas présent, malgré cela il était satisfait et heureux, car le peuple semblait en harmonie.

Les hennissements se faisaient entendre ainsi que le bruit des sabots, les étalons et les juments montraient leur joie. Ceux-ci étaient sorties de l'écurie pour prendre l'air courant avec liberté dans le pré clôturé. Les montures étaient radieuses, limite elles pouvaient briller au soleil. Comme un vieux film romantique lorsqu'un couple se retrouvait sur la plage pour s'enlacer sur une vieille chanson d'amour des années 80.. C'était la même chose, sauf avec des chevaux qui pouvaient presque courir au ralenti. Du moins, pour les fanatiques. Était-ce des licornes ? Non, mais avec le costume approprié cela pouvait le devenir.

Mosa arrivait finalement à destination. Il allait enfin voir son fidèle destrier Akuma. Cependant, il y avait plus d'une bête sur le terrain, il était difficile de détecter cet animal qui était considéré comme l'un des meilleurs étalons. Une espèce robuste et imposante, c'était des chevaux qui pouvaient être utilisés à la guerre. L'air de rien, ces bêtes servaient à des samouraïs. Alors, la prestance des créatures de mère nature étaient à son apogée, à savoir qu'ils étaient traités avec beaucoup de respect. Le jeune leader était à la clôture, droit et humble, il cherchait son ami, le cadeau que son père lui avait fait jadis. Un étalon noir de jais avec les pattes, le bout du nez et le losange sur le chanfrein qui était de couleur blanche.

Quelques minutes passèrent, le vent était toujours aussi présent valsant avec la chevelure du samouraï qui était attaché. Il était là, pensif, observateur, puis il leva les mains à sa bouche et il siffla un air mélodieux. Il reprit trois fois cette mélodie avant que l'étalon puisse réagir à son cavalier.

C'est alors que le destrier arriva à la course en soupirant doucement, était-il heureux de voir son maître ? Outre César qui parle aux chevaux, personne ne le savait réellement. Le jeune adulte déposa doucement la main sur l'encolure de son ami, pour la première fois, le sourire parvint aux lèvres du jeune homme. Lorsqu'un bruit dérangea la tranquillité du samouraï, il tourna le regard dans la direction du bruit. Les yeux plissés. Y avait-il quelqu'un ? Est-ce que le bruit venait de l'écurie ? Que se passait-il ?

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Lewis E. N'Rocil
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MessageSujet: Re: «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis]   «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis] EmptySam 21 Jan - 22:38

Mosa Shijima & Lewis E. N'Rocil...
«On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.»

Le soleil venait à peine d'éclairer le ciel de ses rayon la ville d'Avalon. La nuit avait été... longue, c'était le moins que l'on puisse dire. Lewis n'avait pas eut vraiment l'occasion de dormir ou même de se reposer. Il faut dire qu'il avait passé la nuit entière à étudier un dossier sur le terrain. Celui-ci lui avait été remis la veille même. Une histoire de meurtre dans le quartier de Keter Disctrcit. Oh. Il n'avait pas encore accepté ce dossier. Avant de faire cela il avait voulu se renseigner sur son potentiel client. Famille, vie, connaissance, tout ce qui pourrait l'éclairer sur si oui, ou non, cette personne méritait d'être défendu. Et pour l'heure il était... perplexe. Habillé de son habituel costard, il avait décidé de prendre le temps de marcher, se vider un peu la tête pour réfléchir à tout cela plus posément par la suite.

Ses pas le dirigèrent vers Tokyo Funka. Un quartier qu'il connaissait assez peu à vrai dire. Pourtant, il en entendait souvent partir. Et il comprenait facilement pourquoi. Non seulement il s'agissait du quartier le plus touristique de la ville mais en plus, il suffisait d'y entrer pour se croire dans un autre monde, une autre époque. Le quartier était pour le moins... Vivant. En fait, c'était assez difficile à décrire. Il n'était pas bruyant et agité, non l'ambiance qui y régnait était calme et pourtant... Bougeant ? Chacun semblait vaquer à ses occupations tandis que Lewis se contentait d'observer le tout. Parfois, il se demandait bien ce que chacune de ces personne pouvait bien faire. Quels étaient leur vie, leurs occupations, etc... Certains avaient-ils déjà un dossier judiciaire ou non, seraient il des futurs clients ou pas... Honnêtement, ce n'était pas quelque chose qu'il espérait. Il serait dommage que la paix d'un tel endroit soit gâché par une des affaires qu'il avait l'habitude de traiter. Ceci dit, il avait cru comprendre au cours d'une de ses soirées avec les Din Waves que ce lieu avait ses "protecteur". Les Datenshi no Edo.

L'homme n'en savait que très peu à leur sujet. Juste ce qu'il avait entendu du gang de fêtards en fait. Apparemment, il s'agissait de personne vivant en suivant le code des anciens samouraï. C'était... original. Mais ce n'est certainement pas Lewis et sa passion pour les licornes qui allaient juger ce centre d'intérêt : il était très mal placé pour cela. L'avocat avait également entendu dire qu'ils n'étaient pas en bonne entente avec les Din. Ce qui était plutôt logique en fait. Avec des façon de vivre aussi opposées, c'était dur de se comprendre et encore plus de s'entendre. D'autant plus lorsqu'il entendait certains Din parler de "saccager un de leur temple". Mmh. Pas étonnant que l'entente soit si difficile. Ce lieu n'était peut être pas aussi calme qu'il le laissait paraitre au final.

Plongé dans ses pensées, Lewis sembla soudainement entendre quelque chose. Qu'est-ce que... ? Il y avait des chevaux par ici ? Intrigué, l'homme chercha à retrouver l'endroit d'où provenait le son. Et lorsqu'il le trouva, son visage, habituellement si inexpressif laissa place à une légère surprise. Il ne se serait certainement pas attendu à apercevoir une écurie ici. La parcourant du regard, il la trouvait étrangement vide avant d'entendre des bruit de sabots. Nombreux étaient ceux à se dépenser dans le pré non loin. L'avocat sen approcha légèrement, observant les chevaux galoper, lançant parfois des hennissements enthousiastes. Il semblait heureux bien que Lewis n'aurait pu en être certain. Il avait beau adoré les chevaux -car pour aimer les licornes et les poneys, il fallait qu'il aime un minimum les chevaux tout de même- il ignorait totalement comment s'en occuper.

Un sifflement retentit un peu plus loin. L'avocat n'en tint pas compte jusqu'à ce que l'un des animaux se détache de la masse pour se diriger vers le son. Tiens ? Était-ce donc un appel ? Son maitre peut être ? Curieux, Lewis suivit du regard le cheval. Effectivement, il rejoignait bien son maitre. Non loin, se tenait un homme vêtu d'un kimono et... d'épées ? Voilà qui n'était guère rassurant. Néanmoins, Lewis n'était pas plus inquiet que ça. Il n'y avait aucune raison que cet inconnu le transperce subitement de ses lames. A moins que ce soit un fou dangereux. Mais vu la manière dont il se comportait avec l'équidé, l'avocat en doutait. Tiens ? Il ne devait pas avoir été très discret car l'homme venait de le remarquer. Inutile donc de faire demi-tour et de partir comme ci de rien n'était, au contraire, cela aurait été particulièrement impoli.

A en jugé par la tenu de son "hôte" et à ses traits, l'homme en face de lui devait, au moins, avoir des origines japonaises. Sans compter le quartier dans lequel ils se trouvaient tout les eux. Lewis savait assez peu de chose sur cette culture à vrai dire. Si ce n'est qu'ils étaient particulièrement à cheval sur l'étiquette et que leurs règles de politesse étaient particulièrement stricts. Soucieux de se montrer un minimum poli envers l'inconnu, l'avocat tenta, tant bien que que mal, un "salut japonais".

- Veuillez m'excuser pour le dérangement. Je suis simplement de passage.


Sur ces mots il se redressa, son visage revenu tout aussi inexpressif qu'il l'était à l'ordinaire, tout aussi froid sans qu'il le veuille. Il est vrai que Lewis n'avait pas fait particulièrement attention à si ce lieu était un endroit public ou privé. Dans le second cas, mieux valait ne pas prendre de risques et faire comprendre à l'homme aux yeux violets qu'il partirait sans faire de vague si on le lui demandait. L'avocat était simplement venu ici par pur curiosité, maintenant qu'elle était assouvie, il pouvait partir l'esprit tranquille. Même s'il n'en avait pas spécialement envie.

Son regard se dirigea vers le cheval non loin. Celui-ci avait fier allure, noir parsemé de blanc à certain endroits précis. Une vrai beauté. Lewis ne pus d'ailleurs s'empêcher de faire une remarque à son sujet.

- C'est un magnifique cheval.


Une remarque toute simple et sommes toute inutile mais elle n'avait guère de but. Il tenait simplement à le dire. Tournant de nouveau son regard vers l'homme, Lewis attendit sa réaction. Qu'elle soit négative ou positive, il ne pouvait pas juste partir et le planter là sans lui laisser l'occasion de parler.


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MessageSujet: Re: «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis]   «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis] EmptyDim 22 Jan - 17:49



«On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.»




Les améthystes étaient posés sur l'individu qui venait se rapprocher, Mosa arrêta immédiatement de prendre soin de sa bête pour se concentrer sur le visiteur. Lorsqu'il remarqua le respect des coutumes, en voyant l'homme s'incliner comme un Japonais, cela avait fait plaisir au leader. Heureusement, dans ce monde, il n'y avait pas que des individus voulant perturber la tranquillité de son quartier. D'ailleurs, ses yeux avaient rapidement fait le tour de son accoutrement et ce, respectueusement. Heureusement pour le leader, aucune couleur avait osé éclater la rétine du samouraï. En soit, c'était un point positif, il en avait un peu marre des Din qui venaient s'aventurer ou autre individu qui semblait avoir un goût prononcé pour les couleurs perturbantes.

Cela avait pris quelques secondes, il était habitué à observer. Pour son interlocuteur, il lâcha doucement son étalon pour se tourner vers l'homme bien vêtu. De suite, il s'inclina doucement à la japonaise pour le saluer comme il se doit. Le Jeune samouraï aimait lorsque les autres montraient une ouverture sans se moquer de ses croyances, de sa provenance, l'homme semblait avoir du respect et cela jouait en sa faveur. Bien que le japonais puisse apprécier, son visage restait impassible, bien droit, sa tenue était sans aucun reproche. Le vent quant à lui passait doucement entre les cheveux des deux humains. Le Shijima réfléchissait sur ce que pouvait être cet homme, il devait se présenter comme il se doit, c'était peut-être un individu important.

-  Mes salutations les plus distinguées Monsieur. Vous pouvez-vous rassurer, vous ne me dérangez pas. Je venais simplement rendre visite à mon fidèle compagnon afin de m'assurer de sa santé et de son bien-être.

Avait-il répondu courtoisement avant de suivre le regard de l'homme qui se dirigea vers son étalon, son fidèle destrier qui se tenait droit, fier, l'air de rien la bête était domptée, dresser comme il se devait. L'air de rien, il pouvait être un moyen de transport officiel du jeune samouraï. Le japonais déposa doucement la main sur Akuma, il le caressa légèrement. Calme et posé, il osa parler à la suite de l'homme.

- Il se nomme Akuma, c'est un jeune mâle robuste et fier. Un étalon d'une belle lignée de chevaux japonais, disons qu'il a une belle descendance. Du moins, ici, vous allez voir des espèces qui viennent directement du Japon.

Puis il se tourna à nouveau vers son interlocuteur, il ne s'était pas présenté et l'autre non plus, c'était l'heure de faire les présentations avant de poursuivre, puisque Shijima voulait savoir qui était présent devant lui. Ceci dit, il avait porté une attention à son non verbal ou à sa réaction au vu de sa présentation. Savait-il qui il était réellement ? Il savait que son clan, son groupe de samouraï n'était pas discret et ce n'était pas leur objectif.

- Je me présenterai à votre personne, je suis Mosa Shijima. Je suis le propriétaire de cet animal. Cela dit, me feriez-vous l'honneur de vous présenter ?

Le japonais laissait le temps à l'homme de répondre, l'air de rien, il n'était pas pressé, au contraire, son calme pouvait être déstabilisant. Bien que sa tonalité de voix indiquait la curiosité, il n'en restait pas moins agréable et courtois. Après, il était en accord avec l'atmosphère de la place. Disons qu'il semblait avoir un placard à balai, puisqu'il vouvoyait, sa posture, ses expressions faciales, bien qu'il puisse être pour le moment impassible. Disons qu'une personne sachant qu'il y avait des samouraïs dans le coin, au vu de l'agissement de Mosa et de ce qu'il portait à la ceinture, c'était réellement facile de détecter que c'était un homme d'arme, un homme qui pouvait faire partie des Datenshi No Edo. Suite à la réponse de Lewis, il avait besoin de savoir pourquoi il se trouvait ici, il devait bien avoir une raison ou autre chose, du moins Mosa Shijima était simplement curieux à son égard. À moins que le prénom puisse lui donner un indice ou lui remémorer quelqu'un.  

- Vous êtes de passage à Tokyo Funka. *avait-il dit sur un air pensif* Cherchez-vous quelque chose de spécifique dans ce quartier ?

Là, encore, il avait laissé le temps à son interlocuteur de répondre, c'était important de connaître la raison du pourquoi et du comment. Cela pouvait indiquer bien des choses sur l'individu, du moins, si la vérité était énoncée. D'ailleurs, les perles violettes étaient toujours posées sur le jeune homme. Pendant que celui-ci répondait, il observait les traits du visage de Lewis, attentif aux mots et aux réactions qu'il pouvait percevoir. Pour son regard, celui-ci pouvait inspirer une grande maturité, malgré son apparence de jeune adulte, il ne prenait pas quelqu'un plus haut que lui, bien qu'il puisse laisser transparaître de la fierté envers ses origines, envers ce qu'il était, il restait humble. Simplement que cela pouvait se sentir dans son regard.

-  D'ailleurs, si cela peut s'avérer intéressant pour votre personne, je pourrais vous proposer de caresser cet étalon qui est miens. L'air de rien, je suis conscient que nous possédons la seule écurie sur cette île et peut-être que cela pourrait être une expérience favorable ou nouvel. Puisque cet animal à une signification bien important pour notre culture. *Il arrêta un moment de parler avant de reprendre doucement* À moins que vous puissiez avoir déjà eu un contact avec une créature respectable comme celle-ci à un autre moment de votre vie ou si vous êtes allergique. Je peux même vous permettre de lui donner quelque chose à manger. À vrai dire, je ne sais pas ce que pense les personnes externes à notre quartier envers ces animaux, dites-moi, vous, vous en pensez quoi ?

En effet Mosa demandait à l'homme bien vêtu s'il voulait interagir avec l'animal, car il savait que ce n'était pas coutume dans les autres quartiers. Par contre, il ne savait pas comment il allait réagir. C'était un risque à prendre, mais s'il avait réussi à se promener jusqu'à l'écurie au vu de son emplacement dans le quartier, il pouvait être curieux. De plus, l'homme se montrait respectueux. Alors, Mosa voulait bien permettre à cet homme une exception, un honneur.

D'ailleurs le cheval observait la scène en bougeant sa tête, lorsqu'il avait une caresse, il était content, mais il hennissait que très rarement. Lorsqu'il bougeait la tête, il montrait sa satisfaction, ce qui balançait un peu sa mèche rebelle au-dessus de son crâne. Malgré cela, il restait bien droit, l'étalon était clairement imposant, l'air de rien c'était une belle grosse bête dressée.
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Lewis E. N'Rocil
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MessageSujet: Re: «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis]   «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis] EmptyJeu 26 Jan - 1:48

Mosa Shijima & Lewis E. N'Rocil...
«On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.»

L'inconnu délaissa bien vite son animal pour faire face à l'avocat. Heureusement pour ce dernier, il semblait, lui aussi, parfaitement calme. A vrai dire, on pouvait même le décrire comme aussi expressif que Lewis. Autant dire qu'il ne l'était pas du tout. Mais malgré ce manque flagrant d'expression qui ne laissait pas imaginer ce que le japonais avait en tête, il rendit le salut. L'homme aux yeux verts prit ceci comme un bon point de son côté. Au moins, son salut avait-il été un minimum correcte.

Par la suite l'inconnu prononça quelques mots. Ainsi donc, il ne l'avait pas dérangé. Lewis retint un soupir de soulagement, c'était toujours ça. Il n'aimait pas être dérangé, aussi ne préférait-il pas infliger ça aux autres. L'homme lui expliqua, dans un langage très soutenu d'ailleurs, qu'il était simplement venu s'occuper de son cheval. A ces mots, le regard de l'avocat dériva sur l'équidé. Il ne connaissait rien sur les chevaux, mais l'allure de celui qui se trouvait en face de lui... Droit et fier... Oui, même un néophyte pouvait le deviner : cet animal était en parfaite santé et semblait très bien traité. Autant dire que ce ne fut pas pour déplaire à l'avocat. Ajoutant cela au langage poli de son interlocuteur, on pouvait dire que ce dernier montait relativement haut dans son estime. Il faut dire qu'il était plus habitué à croiser des criminels ou des gens en soirées... Ce n'était pas vraiment le meilleur endroit pour rencontrer des gens polis et posés. Cela lui faisait du bien au fond, un peu de calme.

L'inconnu s'approcha ensuite de son cheval pour le caresser. Akuma. C'était donc le nom de ce majestueux animal. Cela sonnait... Japonais. Ce qui en soit n'était pas étonnant mais Lewis se demandait si cela avait une signification particulière dans cette langue. Cependant, ne voulant pas paraitre déplacé, il se retint de poser cette question. Il le ferait plus tard. Si la situation se présentait. En tout cas, c'était un étalon japonais, comme la plupart des autres chevaux de cette écurie. Là encore, rien de bien étonnant. Et puisqu'on parlait du japon. Lewis tourna durant quelques secondes ses yeux vers l'homme. Avec ces armes et cette tenue, ça ne l'aurait même pas surpris qu'il s'agisse d'un samouraï. Il n'avait pas vraiment fait le rapprochement au début : il s'était contenté de présenter ses excuses et n'avait pas vraiment cherché à savoir qui était l'individu en face de lui, pensant qu'il devrait rapidement partir. Mais ce n'était pas le cas. Il pouvait donc se permettre de réfléchir de manière plus posée.

Finalement, son interlocuteur se présenta. Il est vrai que tout deux avaient quelque peu abandonné ce détail au début de la conversation. Heureusement, l'erreur fut vite rattraper par Mosa Shijima. Et bien, si l'avocat avait encore eu des doutes, il en était à présent certain, cet homme était bien japonais. Bien vite, l'avocat se présenta à son tour.

- Lewis N'Rocil, Monsieur, tel est mon nom.

Avait-il simplement, toujours aussi calme et inexpressif. Mais il n'était pas le seul à l'être ici. Les deux hommes semblait aussi fermés émotionnellement l'un que l'autre à vrai dire. Mosa le questionna ensuite sur les raisons de sa présence en ces lieux. Et Lewis ne su trop quoi répondre. Il resta silencieux quelques secondes. Il n'avait pas de raison spécifique d’être ici. C'était là où ses pas l'avaient menés. L'avocat fit cependant son possible pour fournir une réponse satisfaisante au samouraï.

- Pas vraiment. Je suppose que je cherchais un peu de calme pour réfléchir. Je dois vous avouer que ce quartier est l'un des rares lieux qui en possède encore. C'est... reposant et agréable.


Il est vrai que la plupart des autres endroits de la villes étaient agités... Grouillant comme des fourmilière. C'était stimulant, certes, mais pour le repos, ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux, il fallait le reconnaitre.

C'est alors que Mosa fit une proposition qui surpris Lewis. Caresser son étalon ? Et bien... Il n'était pas contre, au contraire. Il n'avait jamais eu l'occasion de le faire. Comme le faisait remarquer Mosa : la seule écurie de l’île était celle-ci et l'avocat ne se souvenait pas avoir un jour approché un équidé de sa vie. Il serait dommage de laisser filer une telle occasion. Elle ne se représenterait sans doute pas avant un moment.

- Ce serait un honneur.

Répondit-il simplement. Puis, prudemment, il s'approcha de l'animal, évitant tout geste brusque. L'étalon semblait calme mais il n'en restait pas moins imposant pour quelqu'un croisant un cheval d'aussi près pour la première fois. Et puis, Lewis ne savait pas trop comme il allait réagir si un inconnu le caressait.

Doucement, il posa la main sur l'encolure de la bête, la caressant dans le sens du poil. L'animal, parfaitement stoïque au premier abord, souffla et secoua la tête, créant un léger mouvement de recule chez l'homme aux yeux verts. Avant qu'il se rende compte que ce comportement n'était en rien dangereux. L'équidé devait sans doute communiqué quelque chose par ses gestes, comme le faisait les hommes par la parole. Mais quoi ? Lewis ne saurait le dire. Il espérait simplement que ce ne soit pas de l'agacement.

- Je ne suis pas habitué à fréquenter ces animaux, je dois l'admettre.


Caressant toujours l'animal, l'avocat se retourna ensuite vers Mosa. Pour une fois, son air impassible semblait brisé par un léger sourire.

- Du peu que l'on parle des chevaux à l'extérieur, la plupart des gens les voit comme un symbole de force ou de puissance. Ce sont des animaux qui ont permit de grande chose après tout.

Il fit une courte pause. Ce n'était pas tout ce que cet animal représentait à ses yeux. Cependant, il se voyait assez mal partager sa "passion" pour les licornes avec une personne qu'il venait tout juste de rencontrer. Encore plus une personne comme Mosa qui, comme lui lorsqu'il n'était pas déguisé, était le sérieux incarné. Néanmoins, il se risqua à prononcer quelques mots à ce sujet. Il faut dire aussi qu'il était curieux. Son animal légendaire fétiche, existait-il dans le folklore japonais.

- Pour ma part, ils me rappellent mon enfance. A cause d'une créature que j'avais l'habitude de beaucoup apprécier. Mais j'ignore si elle existe dans votre culture. Ou s'il y a un équivalent. Est-ce que le nom de licorne vous est familier ?


Que j'avais l'habitude... Que j'ai l'habitude... Pour un seul verbe qui a changé de temps, on ne va pas en faire un plat, n'est ce pas ?

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MessageSujet: Re: «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis]   «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis] EmptyJeu 16 Fév - 6:22



«On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.»




Ce n'était pas récurrent que Mosa puisse se montrer aussi ouvert devant un étranger, néanmoins il avait passé un bon matin et le respect de l'homme avait marqué plusieurs points chez le leader. C'était agréable pour lui, de pouvoir remarquer que le quartier était parfois apprécié de l'extérieur, en effet, il était trop tôt pour indiquer qu'il connaissait l'homme. Par contre, pour le moment présent, c'était un événement agréable dans la journée du jeune samouraï, c'était un échange courtois.

Les yeux violets suivaient les faits et gestes de l'homme, comment il s'y prenait, comment il osait, comment il allait prendre les devants avec la créature qu'il ne connaissait pas. Au mouvement de recul Mosa réprima un léger rictus, ce n'était pas son habitude de rire du comportement de l'homme. Cependant, il trouvait amusant de remarquer la peur de l'inconnue, du moins, en partie. L'air de rien, même si les deux hommes n'avaient aucun lien de parenté, Mosa aimait ce moment, puisque cela lui rappelait sa première rencontre avec Akuma, lorsque son père lui avait donné en cadeau. Cependant, cette fois, il était dans la peau de son père avec un étranger qui apprivoisait l'étalon sombre. Le jeune leader laissa l'homme faire, parler, car il voulait simplement jouer le rôle d'accompagnateur, en paix avec lui-même, il prenait une posture bien droite sans réellement le vouloir. L'habitude venait y mettre son grain de sel.

- Vous n'êtes pas le seul, mais bénéficier du moment présent.

Lui avait-il dit le jeune japonais accordant un sourire respectueux en réponse de l'homme. Écoutant les mots de celui-ci. S'attardant toujours aux moindres détails de l'homme, il hocha doucement de la tête approuvant ce qu'il lui indiquait. En effet, c'était une vérité, ceux-ci avaient été de fidèle compagnon à des hommes d'armes, même pour l'évolution, bien qu'ils furent remplacés par de la machinerie. Disons que l'évolution en était pour quelque chose. La question concernant la licorne fit sourire le japonais qui s'approcha doucement de l'enclos pour s'y appuyer doucement, se penchant vers l'avant pour observer les bêtes, laissant son destrier libre de faire ce qu'il veut.

- C'est une question intéressante. Notre culture vous intéresse monsieur ?

Le regard violet était de nouveau sur l'interlocuteur aux yeux émeraudes, il était imposant, il semblait surtout analyser l'homme inconnu évitant l'irrespect. L'air de rien, il ne savait pas grand chose de lui, si ce n'était qu'il puisse sembler droit, impassible et un homme qui aimait possiblement les animaux, dont le cheval.. D'ailleurs, il remarqua le petit sourire, eh bien, seuls les créatures parvenaient à enlever les hommes de leur impassibilité. Son père lui avait souvent fait la morale, lui avait souvent indiqué certains astuces pour connaître la pureté d'une âme ou bien d'avoir l'heure au sujet d'une personne. Était-ce là qu'un simple échange pour savoir qui était cet inconnu sur ses terres ? Il aura attendu une réponse avant d'indiquer ce que représentait la licorne pour la majorité de son peuple ou une partie, car en réalité il n'avait jamais vu le vrai Japon.

- Dans notre croyance, il a deux symboles qui sont très distinctes l'une de l'autre. D'un côté vous avez le Kirin qui est doux et de l'autre le Sin-you qui représente la force. De notre côté, nous le percevons comme une confrontation interne entre les deux sphères, même que certains croient qu'un côté puisse être le fait de vouloir se préserver pour rester pur et de l'autre côté s'accorder à la responsabilité d'avoir des enfants.

Une pause en plein milieu de son discours avait eu lieu. Il y avait une autre signification, il la cherchait légèrement, car la licorne n'était pas si importante que cela à ses yeux, du moins pour tout retenir la théorie. Ses yeux naviguaient sur les chevaux, observant le pelage des bêtes qui pouvaient s'avérer intimidantes. C'est alors que lui revint enfin la suite au niveau de la licorne.

- Elle a aussi un aspecte relié avec la justice, mais je devrais revoir sa symbolique pour m'assurer de vous donner la bonne information. Je dois vous avouer qu'il est rare de parler de Licorne entre homme.

Avait -il dit doucement sans sarcasme et sans jugement. C'était un fait, la thématique licorne n'était pas le sujet de tout le monde, c'était même étrange que cela puisse en venir à cet espèce… quoique cela puisse être logique puisqu'il parlait de chevaux. Malgré tout, Mosa laissa une petite ouverture d'esprit. Ce qui n'était pas dans son habitude, car il avait ses principes et ses croyances qui étaient plus forte que tout. Il était le plus loyal des hommes, il était plongé dans son éducation et enfermé avec celle-ci sans aucun problème.  

- Pour vous, votre culture ou même pour vous personnellement, y a-t-il une signification précise au sujet de la licorne ou concernant le cheval ?

En effet, il voulait montrer un certain intérêt à son interlocuteur, l'air de rien c'était une façon comme une autre d'échanger, de montrer une ouverture d'esprit, bien qu'il soit assez basé sur ses principes. Son regard s'attardait sur Lewis, cet individu qui venait chercher la paix, du moins, un lieu calme.

- Si vous me le permettez, à quoi pensiez-vous ? Je veux dire, il est rare de voir les membres du peuple venir réfléchir ici, disons que ce n'est pas une coutume répandue. Néanmoins, je me montre légèrement curieux à votre égard, vous pouvez décliner de m'accorder une réponse juste. Vous n'avez aucune obligation, mais j'admets qu'il serait dommage de créer un blocage à la communication Monsieur. Dite-moi, qui êtes vous ?

Le jeune Mosa menait son enquête, il n'était pas discret et il ne semblait pas se cacher. C'était un homme de front et direct qui utilisait les mots dans un premier temps. Était-ce une menace ? Non, aucunement. Simplement une question afin de s'assurer que ce n'était rien de néfaste à son peuple, c'était dû à son côté protecteur. Son père avait toujours été disponible pour les siens, c'était un bon leader et le jeune japonais voulait être à l'effigie de celui-ci, même s'il avait bien des croûtes de pain à manger.
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Lewis E. N'Rocil
Lewis E. N'Rocil
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MessageSujet: Re: «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis]   «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis] EmptyVen 21 Avr - 13:05

Mosa Shijima & Lewis E. N'Rocil...
«On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.»

Lewis tentait tant bien que mal de garder son calme face à cette créature qu'il n'avait guère l'habitude de croiser. Il était un peu plus calme désormais. A croire que quelques minutes au contact de l'animal l'avait déjà un peu rassuré quant à son comportement. Néanmoins, cela ne l'empêcha pas de se concentrer sur les parole de Mosa. S'il s'intéressait à la culture japonaise ? Plus ou moins oui. Mais pas plus qu'à une autre. Lewis était un être curieux de nature. Il s'efforçait cependant de ne pas trop l'être, pour éviter d'être trop agaçant. Cependant, lorsque vous êtes avocat, il faut savoir gratter sous la peinture. La première impression, les premières paroles, sont souvent les moins véridique.

- Les cultures, quelles qu'elles soient, m'intéresse. Le monde est si vaste. Il serait dommage d'ignorer ce qu'il contient lorsqu'on a la chance d'en apprendre plus.

Il n'y avait que les idiots qui se contentait de ce qu'ils savaient après tout. Le sage lui, n'a de cesse d'apprendre, car il sait qu'importe son savoir : il ne saura toujours rien, absolument rien de l'immensité du monde.

Le samouraï eut donc la gentillesse de répondre à sa question. Kirin et Sin-you... A entendre Mosa, il semblent être de parfait opposé se complétant l'un l'autre. Ce n'était guère étonnant. Du peut que connaissait Lewis du folklore asiatique en général, il était souvent question d'équilibre des forces, du bien contre le mal, la lumière contre l'obscurité ou la douceur face à la violence. En soit, la licorne des contes occidentaux était un mixte des deux.

Malgré son stoïcisme habituel, Lewis ne put retenir un léger rire gêné lorsque son interlocuteur évoqua le fait que le sujet de discussion était un peu... Original ? Effectivement. Pour une personne lambda, il l'était. Cependant, le jeune homme repris bien vite son sérieux, cessant un instant de caresser l'encolure de l'étalon.

- Ce n'est pas étonnant. Ce n'est pas non plus un sujet qui revient beaucoup dans mes discussions "habituelles" si je puis dire.


Il fut néanmoins agréablement surpris de noté une absence totale de sarcasme ou de moquerie dans la voix de son interlocuteur. C'était suffisamment rare pour être souligné. Et cette agréable surprise fut suivit de la question concernant le cheval et la licorne, et la façon dont ils étaient vu en occident.

- En Occident, la Licorne est un symbole de pureté mais également de puissance. On peut donc dire qu'il s'agit d'un "mélange" entre votre Kirin et votre Sin-you. Le cheval quant à lui... Et bien, on le surnomme la plus belle conquête de l'Homme. Symbole de force et de puissance.

Il préférait cependant passer le côté "personnel" de cette histoire. Il se voyait assez mal partager des anecdote de ses soirées déguisées. Et puis, même les gens qu'il croisait durant ces nuits ignoraient sa réelle identité, mieux valait que les chose continues ainsi. La personne et le costume se doivent de rester séparés.

Curieusement, les question "personnelles" si on pouvait dire, ne s'arrêtèrent pas là. Mosa se montra des plus curieux quant à la présence de Lewis en ces lieux. Et l'avocat ne pouvait que comprendre : comment aurait-il réagit, lui, si quelqu'un c'était introduit dans sa demeure ou, en tout cas, dans un lieu ou il n'avait rien à faire ? A vrai dire, il trouvait déjà que Mosa faisait preuve de beaucoup d'hospitalité à son égard et il ne comptait pas se montrer désobligeant avec son hôte.

- Décliner ? Pour quelle raison ? D'autant plus qu'il serait très impolis de refuser votre demande. Et effectivement, une présentation plus ample me permettrait sans doute de vous éclairer sur le sujet.


Il s'éclaircit la gorge pour reprendre des présentation un peu plus standard. Il n'avait, après tout, aucune raison de cacher les raisons de sa présence ici.

- Comme vous le savez déjà, mon nom est Lewis N'Rocil. Je suis avocat de la défense. On m'a proposé un dossier récemment. Mais... Je suis assez regardant sur qui je dois défendre. Je voulais réfléchir tranquillement à cette affaire.

Mais le calme semblait être une chose relativement rare dans cette ville, on pouvait vite s'en rendre compte. En parlant de calme, un hennissement se fit entendre. Tiens donc... Il semblait qu'Akuma n'avait pas apprécié d'être ignoré tout ce temps. Un peu moins hésitant que lors de son premier essaie, Lewis approcha la main de l'animal et se remis à lui frotter l'encolure.

- Dite moi, Akuma, c'est un nom japonais non ? Cela a-t-il une signification particulière ?


Oui, il se montrait des plus curieux à l'égard de l'animal. Mais à vrai dire, il n'avait ni l'envie de s'en cacher, ni de raisons de le faire.

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MessageSujet: Re: «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis]   «On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.» [Pv Lewis] EmptyDim 7 Mai - 20:03



«On juge un homme comme on fait d'un cheval, en le ressayant.»




La culture était bien différente, bien qu'il puisse y avoir certaines ressemblances dans les descriptions ou les termes utilisés, c'était intéressant de percevoir une autre perception que la sienne. L'échange se faisait dans la neutralité et la passion pour les chevaux en quelque sorte. C'était intéressant, ceci dit, la raison de la provenance de l'homme en ces lieux l'intriguait d'avantage.

D'ailleurs, l'avocat de la défense venait de répondre à sa question pointilleuse, ce qui faisait en quelque sorte plaisir au samouraï. Celui-ci venait donc réfléchir sur le territoire de Tokyo Funka, ce qui était fort agréable à entendre pour le chef des Datenshi, puisque cela signifiait que la paix et l'ordre régnait sur les lieux où il s'assurait de sa sécurité. Bien qu'il puisse y avoir du mouvement.  

- Si vous le désirez, il me ferait plaisir d'entendre l'histoire de votre affaire, peut-être que ma perception pourrait vous aider dans un éventuel choix. La justice et la droiture font partie de mon quotidien, je saurai vous aider convenablement, du moins, vous apportez possiblement une perception différente de la vôtre.

Effectivement, bien que leur type de justice n'était pas partagé avec le reste de la civilisation, il avait une doctrine qui était très sévère. Heureusement, les policiers et les Datenshi avaient trouvé un terrain d'entente, ils avaient légèrement le même objectif, préserver un lieu sécuritaire et digne. La majorité du temps les policiers n'intervenaient pas, du moment que les Datenshi n'utilisaient pas des méthodes extrêmes et radicaux. Du coup, si cela dépassait certaine limite, ils pouvaient intervenir, mais cela restait rare.  Néanmoins, ils avaient une très bonne entente avec les agents de la paix.

Puis vient un sujet plus personnel, le nom de l’animal. Effectivement Akuma signifiait quelque chose de particulier. Les yeux violets se dirigeaient vers le destrier, pensif. Franc de nature, il ne voyait pas d’objection de refuser cette demande d’informations.

- Akuma est effectivement un prénom japonais qui veut dire Démon dans la langue courante.

Disait-il tout en gardant ses yeux sur le cheval sombre et imposant. Normalement le prénom Akuma n'était pas souvent utilisé surtout au niveau de sa signification et de la mythologie que cela pouvait évoquer. Malgré tout, c'était ce qui avait été choisi pour cet étalon charismatique. Ses yeux perçants pouvait laisser croire qu'il pouvait sonder l'esprit de celui qui y plongeait son regard. Son caractère qui semblait fort pouvait le distinguer, c'était une monture de première qualité avec lequel, il fallait savoir comment s'y prendre. Heureusement pour le jeune samouraï, il avait eu des cours et l'acquisition d'Akuma c'était fait dans ça plus tendre enfance pour permettre un lien entre les deux individus. Le regard dur sur la bête montrait des mois où cela n'avait pas été facile, ce prénom cachait sûrement des histoires ou des légendes concernant la bête.

- De part son caractère et sa prestance, je vous confirme que ce prénom lui va comme un gant. Il est majestueux, mais il pourrait se montrer fourbe et désagréable. Méfiez-vous de l'eau qui dort, affirmait certains sages. Bien qu'il soit dressé, l'être vivant reste avec des états primaires.

Le chef plongea son regard dans celui de son destrier avant de finalement détourner le regard pour observer l'avocat bien vêtu. Ses perles violettes détaillaient avec attention chaque trait de l'homme. Comme s'il cherchait à percevoir ce à quoi il pensait. La créature et son maître semblaient avoir cette même fascination, ce même regard ou presque. Puisque Mosa restait civilisé. Le samouraï caressa du bout du bout des doigts sa ceinture et ses armes, ajustant tranquillement son équipement.

- On peut aussi y voir d'autres significations comme celui du mauvais esprit ou bien un esprit empreint de tourment qui n'arrive pas à trouver la paix. Certains peuvent tourner cela vers l'espoir, comme quoi l'obscurité peut devenir lumineux, je crois que cela dépend des expériences et des perceptions de chacun.

En effet, cela n'était pas négatif aux yeux de Mosa, du moins il ne pouvait pas se le permettre, c'était tout de même un cadeau de son père, de plus il était fier de son fidèle compagnon. À chaque regard, ce destrier pouvait lui rappeler de bons moments passés avec son paternel, même si l'entraînement était les souvenirs les plus présents.
   
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