Solas Taylor - "Acte I chapitre 1"

Solas est un jeune homme de 1 mètre 75 pour 79 kilogrammes. à la peau blanche presque pâle parfois. Il a une coupe de cheveux mi-longs noirs lui tombant devant les yeux devant et recouvrant sa nuque derrière. Il porte parfois des lunettes ovales, mais il n'en a pas besoin pour voir.

Il n'a pas de signes distinctifs particuliers, pas de cicatrices ou de tatouages, enfin bref, ne cherchez pas quelque chose pour le reconnaitre au premier coup d'oeil.

Les vêtements qu'il porte sont souvent foncés, bien qu'il puisse porter autre chose que du noir. Néanmoins, il ne porte que des couleurs froides. En publique, il porte souvent un costume de travail chic et des chaussures noires, toujours impeccablement cirées, accompagnés de gants rouges en hiver. Par contre, pour sa tenue de "travail", il utilise une combinaison noire faite sur-mesure comprenant un haut noir, un pantalon noir, le tout collant au corps pour éviter de s'accrocher quelque part, et un imperméable noir ou gris selon son humeur. Enfin, de jour comme de nuit, il a souvent un casque audio sans fil noir accroché autour du cou.

A l'exception près qu'il déteste ses parents, Solas a tout du fils modèle. Gentil, poli et serviable, il n'entre pas souvent en colère. Néanmoins, il ne vaut mieux pas être près de lui quand ça arrive. Pas qu'il puisse vous tuer, non, mais il peut très certainement enterrer très profondement votre amour propre. Il déteste faire des erreurs, et il évitera le plus possible d'en commettre.

Lorsque il n'est pas en société, il est d'un naturel calme, voir même mélancolique. Il a souvent le regard perdu dans le vide mais est très attentif. Cependant, lors des conversations, il peut se montrer jovial, voir même espiègle. En revanche, face à des gens qu'il n'aime pas, il utilisera un language soutenu, aristocratique, voir même hautain,évidemment sur un ton ironique, pour bien faire comprendre à son interlocuteur son désintêret.

Solas se pasionne pour la littérature, principalement le théâtre et la science-fiction, et pour la musique, son morceau préféré étant la Sarabande de Haendel (morceau qui tourne généralement en boucle dans son casque). Il aime aussi observer les étoiles le soir depuis la porte vitrée de sa chambre.

2023, Shelley Street. Dans un manoir ressemblant à ceux que l'on pouvait trouver au 18ème siècle, un nouveau-né hurlait. C'était le fils de la famille Taylor, une famille américaine dont la richesse avait été acquise grâce à d'habiles placements en bourse. Il s'appelait Solas. Il fut pendant sa jeunesse très proche de son père et de sa mère. Il eut la chance d'avoir des précepteurs à la maison, lui laissant beacoup de temps pour vivre sa vie.

A l'âge de deux ans, Solas vit arriver une nouvelle tête dans sa famille : Roméo, son frère. Ce qu'il ne saurait pas avant longtemps, c'était que Roméo était un bâtard. Fils d'une domestique, et donc possible déshonneur pour la famille, le jeune Roméo devait disparaitre, quand son père décida finalement de l'adopter en le faisant passer pour un orphelin. Ainsi, il passa aux yeux de tous comme un homme bon, et de plus, il obtint un second héritier que sa femme ne pouvait lui donner, étant devenue stérile. Mais en secret, il réduisit la domestique au silence. Ce fut là que les relations entre Mr et Mme Taylor se dégradèrent. A cause de l'influence de Mr Taylor, la jeune femme fut forcée à vivre à Dead End, et mourut seule, dans des circonstances troublantes.

Ingénu comme il l'était, et ne conaissant pas la vérité, Solas ne put qu'aimer son jeune frère, et il le prit sous son aile. Alors qu'il avait huit ans et son frère, six, ils étaient inséparables. Ils se disaient tous leurs secrets, et regardaient ensemble les étoiles le soir, à l'heure où ils auraient du dormir.

Elevés dans la haine des pauvres et encore plus des Néonuxis après les premières mutations, quel ne fut pas la surprise de Solas, quand son frère lui annonça qu'il était amoureux d'une fille des bas-quartiers. D'abord abasourdi et dégouté, il accepta ensuite de donner une chance à ces "gens". Finalement, il se laissa convaincre que ceux qu'il considérait comme des êtres de bas-étages étaient en fait aussi humains que sa famille -voir plus-. Ainsi, il accepta de sympathiser avec l'amour de jeunesse de son frère. C'était une mutante du nom de Juliette.

Parfois, le destin peut être ironique, n'est ce pas ? Peu avant ses dix-sept ans, Solas referma le "Roméo et Juliette" de Sheakspear, lorsqu'il apprit par un simple message grid de son père que son frère était mort dans un accident de voiture. Il était avec Juliette -ce fut les mots de son père, bien que celui-ci ne devait pas être au courant pour elle- et ils se sont fait écrasés par une voiture, conduite par un drogué. Voila tout ce qu'il put tirer de son père. Ce même drogué fut acquité deux jours plus tard pour un motif obscur. Ivre de colère, il se rendit à l'appartment de cet homme et le tua. Il trouva sur place des documents indiquant que cet individu avait été payé par sa famille pour assassiner son frère.

Lorsqu'il passa lui aussi devant un tribunal, pour meutre, il s'aperçut de la puissance de ses parents, et il comprit pourquoi son frère avait du mourir. Un enfant de noble comme lui, toucher à une Néonuxis ? Quelle horreur. Ainsi, pendant deux ans, une colère sourde montait en lui pendant qu'il faisait semblant de rien devant ses parents.

Enfin, le jour de son indépendance arriva. Il lui fut offert une résidence dans la même rue de Shelley. Ainsi, son premier acte fut, le soir même, de rentrer chez ses parents. Evidemment, totaement illégalement. Il vandalisa l'appartement des Taylor, et reversa une petite partie de leur fortune à une association d'aide pour les Néonuxis puis fit de même en se reversant de l'argent sur un compte anonyme et sécurisé "pour être à l'abri du besoin", avant de repartir. C'est en ressortant qu'il tomba nez à nez avec un mystérieux aristocrate cammbrioleur, qui lui annonça qu'il avait une offre à lui faire...

Ainsi, il fut introduit au gang des mystérieux Shadow Walkers, gentlemans le jour et cambrioleurs la nuit. Ainsi, chaque semaine, le jeune homme commença ses larcins. De l'argent par-ci, un buste par là, mais la peur d'être pris par un inconnu venant lui rendre visite, et reconaissant un objet dérobé, le hantait et l'empêchait de réaliser des gros coups. Mais ce fut jusqu'au jour où il eu l'idée du siècle.

Ce matin-là, les gros titres parlaient tous de l'affaire : le magnifique rubis d'une famille noble, disparu. Evidemment, tous les nobles furent interrogés mais aucune trace du joyau. Quand ce fut le tour d'interroger le jeune fils de la famille Taylor, personne ne remarqua le petit sourir intérieur du Shadow Walker... Ni les aiguilles de l'horloge posée derrière lui. Des aiguilles brillant d'un rouge rubis. Cet exploit l'envoya directement cotoyer le premier cercle des Shadow Walkers, le cercle prestigieux des conseillers du mystérieux meneur du groupe...